Erya Island
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Erya Island

Venez incarner votre personnage fantastique (fée, ange, neko, démon...) et le faire interargir avec les autres créatures peuplant cette île.
 
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 PLANCHER TIME ! o/ ErvErvErvviensvoir.

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El Calavera
Créature de Glace
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El Calavera

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MessageSujet: PLANCHER TIME ! o/ ErvErvErvviensvoir.   PLANCHER TIME ! o/ ErvErvErvviensvoir. Icon_minitimeMer 27 Fév - 15:56

[ Alors, OUI, c'était carrément prévisible, et je m'en excuse bien bas et avec toute la politesse que je suis capable d'avoir - et c'est pas peu dire, ma bonne dame ! - mais à vrai dire je n'avais pas d'autre idées vraiment exploitables, et bon, ne dit-on pas qu'il faut souvent se fier à la première intuition ? Et bon, j'aurai pu faire mieux avec tout le temps que j'ai pris, mais voila, désolée.
Et merci à Izu, d'ailleurs, qui m'a donné inconsciemment pas mal de bonnes idées et qui m'a laissé faire le mariole o/ ]

    Lueur blafarde des néons. Grognement. Mauvaise humeur. Le froid du métal contre sa peau. Contre son bras gauche. A nu. Il a retiré sa veste quelques instants plus tôt. Il a froid ; habillé d’un simple T-shirt noir, neutre. Sombre. Comme lui. Il sait ce qui l’attend ; il sait ce qu’il a à faire. Mais il hésite, il attend encore patiemment. Calmement. Que le regard indicible et inexistant de cet être – qui semble renier toutes les règles qui définissent l’Humanité par sa simple existence – se pose sur lui. Ne regarde plus que lui.
    Battements de son cœur. Palpitations du sang qui court dans ses veines. Il l’entend, comme répercuté. A travers sa boite crânienne ; amplifié jusque dans ses tympans, comme un dernier requiem avant l’agonie. Comme un dernier hymne avant le vrai héroïsme. Mais ce n’est pas de l’héroïsme. Non, non, bien au contraire ; simple sacrifice. Douloureux et angoissant, il ressent toute l’ampleur de l’horreur qu’est le deuil avant même la séparation.

    Impression que l’Anxiété vient en personne remuer ses tripes. Pas bon. D’ailleurs, qu’est-ce qu’il foutait là ? Plus aucunes idées ; plus aucunes idées nettes, du moins. Mais il savait ce qu’il avait à faire. Il devait payer cet Être, – que dis-je ? – cette abomination, cette horreur qui ne devait pas exister et qui se tenait pourtant devant lui, bien droit. Il aurait bien aimé n’avoir à lui donner que de l’argent pour rembourser cette dette qu’il ne comprenait pas… Mais il en était tout autrement. Quelque chose lui susurra que ce n’était pas suffisant, ce n’était pas ce qu’on attendait de lui ; un Esprit Supérieur qui avait décidé de s’en mêler. Qui s’en mêlait toujours lorsqu’il s’agissait de lui. Qui le contrôlait, le guidait. Le brisait.

    Le prix à payer… Rien que d’y penser, un sourire s’afficha innocemment sur son visage, et resta figé. C’était une farce. Ça ne pouvait être qu’une farce. Une sacrée bonne farce, d’ailleurs. Et pourtant… L’Être paradoxal se tenait toujours devant lui. Sans un mot.

    Il posa finalement la lame contre sa peau. Dernier regard avant la perte définitive. Un dernier adieu ? Plus le temps. Trop tard pour regretter. Il fallait lire les petites lignes avant de signer. Stupide pour lui. Stupide, stupide.
    Il appuya enfin la lame. Juste en dessous de l’épaule. Sur un tatouage ; frise d’os qui faisaient placidement le tour du membre sans rien demander à personne. Braves petits. On voyait quelques veines qui saillaient depuis qu’il avait serré de toutes ses forces un cordon, juste au-dessus de l’emplacement de la lame. Joli ruban rouge, lui aussi annonciateur de la perte. Un ruban vraiment charmant, si l’on ne prenait pas en compte les circonstances dans lesquelles il s’en servait en ce moment même. Il ne sentait presque plus rien ; pouvait à peine bouger les doigts. Et malgré cela… Il n’avait plus de tremblements. Son esprit s’était vidé totalement en quelques secondes. Enfin. Il n’y avait plus que le froid.

    Douleur de l’appréhension.
    Douleur du froid.
    Puis… La vraie Douleur. Celle qui reste gravée dans la chair et marque à jamais l’esprit comme aucune autre douleur n’est capable ou peut prétendre de le faire… La Douleur physique. Concrète et réelle, brusque retour à réalité.

    Les Hommes ont toujours été rassurés lorsqu’ils pouvaient nommer les choses. Leur vocabulaire riche, un véritable armement contre ce qui n’allait pas, un masque parfait pour cacher ses peurs. Les mots rendent rationnel ce qui nous échappe. Nommer, c’est vaincre. Vaincre tous ces démons cachés, ces monstres sous les lits.
    Mais dans cette pièce… Rien ne pouvait être désigné. A commencer par ce foutu démon. Et puis… Il y avait la Douleur qui commença à se manifester, d’abord timidement, puis à s’imposer, et à réclamer égoïstement toute l’attention comme personne d’autre n’en serait capable. Cette Douleur…

    La froideur métallique. Contre sa chair. Dans sa chair. Le cri silencieux que ses lèvres scellées retenaient. Froncement de sourcils. Goutte de sueur qui perle le long du front.
    Insoutenable. Et pourtant, il devait continuer d’appuyer la lame, d’où partait une douleur incomparable à quoi que ce soit qu’il ait déjà vécu avant. Une réelle déchirure, qui brûlait par son froid glacial. Éreintante et oppressante. Obsédante. Plus rien ne comptait à part ces élancements foudroyants et douloureux qui partaient de la plaie et se diffusaient en courant le long de ses veines en éclairs aveuglants et presque paralysants, permettant uniquement à son autre bras de bouger ; doigts crispés sur le manche. Paradoxalement, la seule fonction qu’il pouvait faire contribuait à entretenir cette douleur, à la prolonger lentement, péniblement. Cruellement. Il avale sa salive, sans s’interrompre. Douloureux aussi. Insupportable. Mais le pire est encore à venir. L’os. Douleur d’abord horriblement localisée puis affreusement diffuse. Section impitoyable et intense, transperçante. Il n’en restait plus beaucoup à trancher. Beau boulot.

    Ferme les yeux. Les ouvre à nouveau. Non, ce n’est pas un rêve. Try again. De toute façon, avec une douleur aussi lancinante… Ça ne pouvait qu’être vrai. Bien trop vrai à son gout. Resserre le garrot avec ses dents. Pas mieux. Pire que tout. Voile devant les yeux. Depuis combien de temps cela dure-t-il ? Impossible à dire. Impossible de se concentrer. Dès lors que ses pensées vagabondent plus qu’une poignée de seconde, l’incroyable douleur revient à la charge, sans crier gare.

    Puis finalement… Efforts récompensés. Fini. Bruit sourd sur la table. Déjà ? … Plic, Ploc. Autre bruit. Gouttes… De sang ? Son sang. Pas bon. Il faut partir ; vite.
    Dernier ricanement. Regard vers l’horreur couleur jais, cette personnification cruelle et injuste de la Réalité. Il semblait si hors de ce monde… Et pourtant, c’était la meilleure incarnation de celui-ci. Il ne prononce rien à haute voix ; trop mal pour ça. Mais il sait que l’autre comprendra parfaitement. Scène assez explicite et compréhensible, de toute façon. Alors il se lève. Titube. Marche. Trébuche. Lentement. Douloureusement. Oublie sa veste, n’y pense plus, ne pense plus à rien, tient le vestige de ce qu’il vient de s’arracher. De toutes ses forces. Comme si il pouvait revenir se fixer par magie… Stupide, stupide.
    Il soupire. Grogne de douleur. Ferme les yeux. Serre les dents. Rumine les mots qu’il n’a pu dire…

    Cadeau. Prends le et va t'en, Sale Monstre.




PLANCHER TIME ! o/ ErvErvErvviensvoir. Brasel14 Bras d'El Calavera : Ce bras a besoin d'affection, donc si vous prenez la peine de jouer avec lui, pour vous remercier il vous donnera un bonus de +2 en attaque pour vous deux prochaines attaques (donc vos deux prochains posts, sauf si vous faites un post d'esquive, mais l'esquive, c'est pour les faibles) ! Et si vous vous sentez trop mal en point vous pouvez le mâchonner pour regagner 10 PV, mais pas plus de deux fois par rp, sinon il n'en restera plus rien !

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• [img]http://i70.servimg.com/u/f70/17/69/88/25/brasel14.png[/img][b] Bras d'El Calavera :[/b] [i]Ce bras a besoin d'affection, donc si vous prenez la peine de jouer avec lui, pour vous remercier il vous donnera un bonus de +2 en attaque pour vous deux prochaines attaques (donc vos deux prochains posts, sauf si vous faites un post d'esquive, mais l'esquive, [b]c'est pour les faibles[/b]) ! Et si vous vous sentez trop mal en point vous pouvez le mâchonner pour regagner 10 PV, mais pas plus de deux fois par rp, sinon il n'en restera plus rien ![/i]
[b]Obtenu :[/b] [url=http://erya.superforum.fr/t3149-plancher-time-o-erververvviensvoir#93793]Grâce à l'immense bonté de El alors vas-y, clique, te gêne pas, mec ! o/[/url]
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