Vers l'aventure ? (Mission n°1, étape 2)

Une rude journée allait s’annoncer aujourd’hui. Le soleil pointait à peine à travers la fenêtre et sa douce pâleur ne réchauffait en rien la température automnale. L’été était définitivement partit et avec lui les belles journées et les agréable températures. Un fin brouillard se discernait entre la végétation mais dans quelques minutes il n’y serait plus laissant, le jour arrivait à son rythme. La journée s’annonçait tout de même sans pluie. Tant mieux Soixante détestait sentir ses cheveux trempés sur elle. La jeune brune s’était levée aujourd’hui assez tôt pour pouvoir effectuer une petite mission avant d’aller partir travailler à l’armurerie. Mais ce dernier job ne lui plaisait pas vraiment et elle ne voulait pas y aller aujourd’hui.

Déjeunant avec un thé russe fumant et fort, ainsi qu’avec un bol de céréale débordant de lait, Soixante regardait par la fenêtre l’automne approchait. Bien que les belles journées soient maintenant finies, la brune ne les regrettait pas vraiment. L’automne était de loin sa saison favorite avec ses couleurs flamboyantes et sa température douce voir fraîche et son brouillard épais et dense. Rien de plus facile pour disparaître. L’automne est pratique même si les feuilles sèches sont traîtrises. Une fois le contenu du bol avalé, la vaisselle partit dans l’évier sans être plus touché avant ce soir. Soixante emporta le reste de son thé jusque dans la salle de bain, puis le déposa sur le rebord du lavabo avant d’enlever son pyjamas et de passer sous la douche.

C’est un bruit de vaisselle cassé qui l’a fit sortir à peine dix minutes plus tard. La tasse était au sol fendu par petits morceau et le liquide fumante répandus sur le carrelage. Zoya était sur le lavabo le bout des pattes avant encore mouillés, elle s’enfuit aussitôt et disparut de la pièce. Soixante avait maintenant deux pherrets à la maison mais elle n’en avait dressé qu’un seul. Le second, la femelle n’en faisait encore qu’à sa tête. Tit, le mâle lui écoutait assez bien même si Soixante ne s’était pas attardé sur son apprentissage, il connaissait les ordres de base et cela lui suffisait pour l’instant. D’ailleurs, ce dernier dormait tranquille sur le pantalon, déposé sur la chaise, de Soixante. Il avait pris cette habitude, habitude qui ne plaisait pas à Soixante vu qu’elle y retrouvait toujours une quantité de poils astronomique. Claquant dans ses mains, elle le fit sursauter et s’enfuir hors de la pièce. La brune pouvait facilement voir où il avait dormit sur son pantalon.

Récupérant l’éponge dans la cuisine, Soixante nettoya les bêtises de Zoya, puis jeta les débris de tasse dans la poubelle. Elle mériterait d’être punie celle-ci. La jeune brune s’habilla rapidement, non sans brosser son pantalon pour enlever les poils du petit pherret. Elle finit sa toilette et partit vers le salon. Elle était là couchée près du canapé, prête à passer dessous si une menace arrivait. Bien que Zoya était ici depuis maintenant plusieurs mois, elle ne laissait pas Soixante l’approchait trop souvent et encore moins quand la brune l’avait réprimandé juste avant. Soixante s’approcha mais le pherret passa sous le meuble, elle s’y attendait. La brune avança quand même et souleva le canapé, Zoya s’enfuit et se réfugie sous le meuble de télé. Le manège continua ainsi pendant un petit moment et se termina par la victoire de Soixante dans la cuisine. Elle l’avait piégé entre le réfrigérateur et le mur.

Soixante tenait Zoya alors que celle-ci essayait en vain de sortir de cette étreinte forcée. Les yeux jaunes de la brune furent alors attirés par un mouvement dehors. Tit avait réussi à sortir de la maison alors que toute les fenêtres et portes étaient fermées, ses talents d’espion était vraiment formidable. Le petit animal au pelage d’un noir profond traversa le jardin en trottinant. Mais quelques choses interpella Soixante, Tit tenait dans sa bouche, une enveloppe au papier grisé. Où avait-il trouvé celle-ci ? L’animal s’avança vers la boite aux lettres, escalada celle-ci et déposa à l’intérieur ladite lettre. Soixante ne l’avait jamais vu faire cela.

Surprise, elle lâcha aussitôt Zoya bien contente de ne rien subir, puis sortit de la maison. Tit assit sur la boite aux lettres, se retourna et sembla attendre que Soixante viennent ouvrir le courrier. Le jour pointait à peine, le facteur n’avait donc pu passer à cette heure-ci. Mais la brune savait qu’il y avait une enveloppe à l’intérieur et les yeux jaunes de Tit semblaient vouloir qu’elle vienne par ici, lire le contenu de l’enveloppe. Soixante traversa le petit jardin et s’arrêta devant la boite aux lettres. Tit la regardait toujours, quand elle l’ouvrit il se campa sur ses pattes arrière en position bipède. Soixante prit l’enveloppe. Elle était légèrement grisée comme si le papier était mi ancien, mi récent. L’enveloppe n’était pas collé, Soixante l’ouvrit et retira le papier de même couleur à l’intérieur. Tit toujours sur ses pattes arrières regardait faire Soixante. Elle ouvrit le papier plié en deux et prit connaissance des informations qu’il y avait dessus.

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Tit avait été un bon petit animal de compagnie, une fois en possession de la lettre, il n’avait pas hésitait une seconde à la faire découvrir à Soixante, même si celui-ci avait tout de même utilisé la boite aux lettres. Heureusement Soixante regardant par la fenêtre avait pu prendre connaissance du contenu de l’enveloppe assez rapidement. Le petit spectacle de Tit n’avait donc pas duré très longtemps, tant mieux après tout. Celui-ci joueur ou rebelle sur les bords n’avait pas voulue lui donnait directement l’enveloppe et ainsi lui laissait la surprise de la découvrir ainsi.

Soixante ne se doutait sûrement pas de ce qu’il allait lui arriver par la suite. Jamais une situation comme celle-ci ne s’était déjà produite et elle n’arriverait sûrement pas deux fois. C’était inédit et rare. La brune ouvrit l’enveloppe et sortit le papier à l’intérieur, elle le déplia et lu le contenu.

"Cher habitant de Erya,
Si tu as reçu cette lettre c'est que ton compagnon est suffisamment bien dressé pour te venir en aide. Tu en auras d'ailleurs besoin au cours de la quête qui t'as était confiée. Dernièrement, des disparitions ont eu lieux sur le territoire neutre. Nous avons besoin de toi ! Je t'attends pour te parler en personne. Ton animal te guidera jusqu'à moi ... Bonne chance!

Prêtresse du ciel."

Le thème était maintenant donné et la mission pouvait débuter. Qu’allait-il arriver à la jeune mercenaire par la suite ? Où cette lettre mystérieuse allait-elle la conduire ? Tant de questions qui n’étaient malheureusement encore sans réponse ! L’aventure commençait et avec elle ses émotions et ses dangers ! Il fallait juste faire le premier pas !

Soixante lu le contenu de la lettre, c’était mystérieux, très ... la brune ne comprenait vraiment rien à tout ce charabia. Elle replia la feuille, puis la froissa et la jeta négligemment dans sa poche, non sans chercher une poubelle juste avant. Mais il n’y en avait pas juste ici. A cet acte, Tit sembla comme énervé car il fixa de ses yeux jaunes Soixante, le visage contracté. La brune le regarda un instant avant de rentrer dans la maison, cela n’avait aucune importance si il était énervé. Soixante se moquait bien de cette lettre qui était apparu par magie.

Elle ouvrit la porte et rentra à l’intérieur, Tit lui passa entre les jambes et s’arrêta juste devant elle, comme-ci il ne voulait pas lâcher l’affaire. Soixante exaspérer par son comportement le poussa du pied et referma la porte sur son passage. Qu’était-elle en train de faire avant de voir cette bestiole faire des miracles ? Ah oui, Zoya ! Soixante chercha du regard la seconde boule de poil, mais elle ne voyait que le pelage noir et blanc de Tit, Zoya était introuvable. Elle en avait profité pour se cacher.

La brune pénétra dans la cuisine, elle n’y était pas, la salle de bain idem, les toilettes idem, la chambre ... Soixante ne la vit toujours pas, pourtant elle devait bien être quelques parts. Zoya n’arrivait pas à sortir toute seule comme Tit le faisait. Elle resta dans la chambre et commença à fouiller dans les armoires, car même si elle ne pouvait sortir elle était assez agile pour bien se planquer. Durant toutes ses recherches Tit suivait Soixante. Cela la lassait et elle lui cria dessus plus d’une fois, mais l’animal continuait tout de même. Ce n’est qu’un bout de 20 minutes que Soixante trouva Zoya enroulée autour d’un fourreau de katana. Avec sa fourrure marron, elle ne se voyait pas bien contre le bois de l’armoire. Mais Soixante ne réussit pas à l’attraper et elle s’enfuit de la pièce. La brune soupira.

Tit fit de même, Soixante fut surprise de l’entendre faire ainsi. Mais cela n’avait pas l’air pour Zoya car il regardait en direction de la mercenaire. D’un bond il sauta sur le pantalon de Soixante et passa dans sa poche. Glissant le long du tissu il extirpa la lettre froissait de sa cage et la montra à Soixante. Il insistait ! Quel acharnement ! Soixante arracha la lettre de la bouche de Tit et l’ouvrit pour la lire de nouveau. Elle n’y comprenait toujours rien, alors pourquoi Tit voulait absolument qu’elle s’y intéresse. Relevant les yeux de la feuille, elle ne vit pas Tit, l’animal avait disparu. Elle regarda la pièce et le découvrit entrain de tirer sa sacoche. Il lui amena aux pieds et sembla comme attendre qu’elle la prenne. Soixante l’attrapa et aussitôt Tit courra jusqu’à la porte où il s’arrêta et se retourna vers sa maîtresse. Soixante le rejoint et il partit en direction du salon, puis devant la porte d’entrée qu’il ouvra aisément en sautant sur la poignée et en la faisant basculer sous son poids.

La brune s’amena jusque sur le palier et Tit traversa le jardin pour se poster à la délimitation de la propriété de Soixante. Il attendit qu’elle le rejoigne. La brune se posait pleins de questions et elle n’avait malheureusement aucune réponse. Elle hésita un petit moment avant de rejoindre Tit, après tout ce ne serait que comme cela qu’elle aurait les réponses. Tant pis pour le boulot, de toute façon elle ne voulait pas y aller, quant à la petite mission si elle pouvait la faire en chemin tant mieux. La mercenaire n’avait par contre aucune idée d’où Tit allait l’amener. C’était la surprise, le mystère, l’aventure pourtant Soixante n’était pas tellement emballé par tout cela elle voulait juste comprendre le comportement bizarre de cet animal. Elle ne l’avait pourtant pas frappé récemment ... il n’avait pas de choc mental ...

Quand Soixante rejoignit le petit pherret celui-ci se mit à trottiner dans une direction et Soixante le suivit, il avait l’air de savoir où allait et Soixante paradoxalement lui faisait confiance et le suivait sans trop réfléchir même si son cerveau fulminait de questions.

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Tit avait réussi à convaincre Soixante de le suivre même si celle-ci eu énormément de mal à l’écouter. Il avait dû la suivre sans relâche pendant qu’elle cherchait l’autre pherret de la maison. Lui passant plusieurs fois entres les jambes et la faisant trébucher à mainte reprise. Tit voulait absolument attirer l’attention de Soixante, il en avait besoin pour pouvoir l’amener où la lettre avait dit. Le petit animal savait où c’était, il devait donc conduire sa maîtresse qui elle n’en avait aucune idée et qui apparemment s’en moquait bien aussi. Ce n’est qu’au bout de 20 bonnes minutes qu’elle commença à s’intéresser à lui. Tit avait sorti de sa poche la lettre et Soixante l’avait repris.

L’animal lui avait ensuite donné sa sacoche avant de l’amener dehors. Il était bien temps de partir maintenant, Soixante avait déjà mis trop de temps à rester dans la maison. Tit avancé par petit mouvement pour laisser le temps à la brune de suivre. Elle n’avait pas l’air pressé non plus. L’animal se demandait vraiment pourquoi celle-ci n’avait pas réagi instantanément devant cette lettre mystérieuse et avait au départ refusé de le suivre. C’était pourtant si important. Néanmoins il avait réussi à la faire sortir de la maison avec sa sacoche et donc toutes les affaires qu’elle aurait sûrement besoin durant le voyage qui n’allait peut être pas être si court que cela.

Tit suivit de Soixante trottinait tranquillement vers la direction indiquée. Il était sûr de lui quant au chemin et espérer que sa maîtresse le suive jusqu’au bout, elle ne devait pas dévier. C’est pourquoi suivant Tit retournait la tête pour voir si Soixante suivait toujours. Heureusement elle était là. Le voyage allait-il se passer sans encombre ?

La brume commençait déjà à disparaître doucement, on pouvait voir un peu plus loin maintenant. Soixante avançait parmi le paysage discret et fragile de la végétation se préparant pour l’hiver. Elle était maintenant sortit d’Alioth et longeait les petits chemins à travers les champs de la ville. Soixante habitait en bordure de ville dans une petite banlieue tous ce qu’il y a de plus normale, toutes les maisons se ressemblaient et c’était bien souvent des familles entières qui y habitaient. La brune regarda vers le ciel, le soleil était à sa droite. Il illuminait faiblement le début de cette journée qui avait commencé mystérieusement. Tit l’amenait donc vers le sud. Mais où voulait-il l’amener ? Soixante n’en avait aucune idée et ne savait même pas combien de temps cela durerait.

Néanmoins, paradoxalement elle suivait Tit sans vraiment chercher d’opposition, après tout pourquoi pas. Cette lettre mystérieuse venait rajouter un peu de piment dans sa vie fort bien monotone et inintéressante surtout depuis quelques temps. Chaque jour Soixante se levait à la même heure pour partir travailler dans la capitale. Elle voyait les mêmes personnes au boulot, c’est-à-dire Ludmila son ex coéquipière incontrôlable et Ervayne son patron qu’elle ne supportait pas vraiment. Cette créature n’avait aucun sens. Elle travaillait donc jusqu’à l’heure de son départ où elle revenait enfin ici pour s’occuper comme elle pouvait chez elle. De temps à autre une mission comme mercenaire se faisait mais elles n’étaient pas aussi amusantes. Depuis la quête du chantier, Soixante n’avait plus fait grand-chose d’intéressant.

Soixante regardait autour d’elle, pour l’instant elle savait où elle était mais peut être l’animal allait l’amener dans un endroit qu’elle n’avait jamais visité. Du moins, Soixante savait que vers le sud se trouvait la forêt du Refuge Est. Forêt assez petite mais où il n’y avait que peu de chemin tracé. Elle savait aussi après celle-ci il n’y avait pas grand-chose que des plaines. Alors où Tit voulait-il l’amener ? Encore plus au sud, où l’on retrouvait la seconde île du Refuge Est ? Soixante n’en avait pas la moindre idée mais elle suivait, regardant Tit avançait devant elle.

D’ailleurs celui-ci retournait souvent la tête vers elle pour voir si elle suivait toujours, ce qui commença à agacer sérieusement la brune. Elle avait l’impression d’être surveillé, prisonnière presque. Accélérant le pas, elle passa devant le petit animal qui ne mit à trottiner plus vite toujours devant elle. Soixante avança encore un peu pour se mettre à sa hauteur et ils avancèrent ainsi botte à botte. Comme cela Tit ne se retournait pas et Soixante se sentait bien moins observée même si elle se doutait bien que l’animal faisait bien attention à ce qu’elle reste à côté. La brune n’avait de toute façon aucune envie de changer de chemin, elle suivait Tit tout simplement.

Les champs d’Alioth étaient immense et se voyait jusqu’à l’horizon. Les terres n’avaient pas de semences pour l’instant seul certaines avaient encore les bottes de pailles au centre. L’hiver approchait cela se sentait de plus en plus. L’air était d’ailleurs frais mais il était encore tôt et le soleil bas. Il allait sûrement faire plus chaud un peu plus tard. Aujourd’hui Soixante avait sur elle une veste en cuir noire, ainsi qu’un débardeur bleu et un pantalon noir ample lui permettant de grands mouvements. Elle portait aussi ses ranger avec les lames incrustées dans les semelles et ses cheveux étaient rattachés en deux couettes sur les côtés. La brune avait aussi pris sa sacoche que Tit lui avait tendue. Elle y mettait toujours quelques affaires bien utiles lors de ses déplacements. Même si Soixante ne savait pas tellement ce qu’il lui fallait pour aujourd’hui elle avait pris au moins le nécessaire. L’aventure pouvait démarrer.

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L’aventure commençait enfin et le voyage était loin d’être terminé il débutait à peine. Les deux protagonistes étaient enfin sortit de la ville, même si cela n’avait pas pris beaucoup de temps vu que Soixante habitait en banlieue c’est-à-dire vers l’extérieur de la ville. Ils étaient maintenant dans les immenses champs d’Alioth. Tit trottinait à la même hauteur que Soixante maintenant que celle-ci s’était mise à côté de lui et leur vitesse avait un peu augmenté. Même si sa maîtresse avait l’air de le suivre sans aucun problème, l’animal avait toujours un peu peur qu’elle se lasse de l’aventure qui n’était pas tellement intéressante pour l’instant et qu’elle décide finalement de rentrer chez elle.

Le pherret commençait à connaître sa maîtresse. Il habitait avec elle maintenant depuis quelques mois, presque un an. Il savait donc comment elle pouvait réagir, surtout que la brune était une je-m’en-foutiste de première et se désintéressait de tout très facilement. Néanmoins il savait qu’elle détestait tout ce qui n’a pas de sens ni de réponse, le petit mystère de cette lettre pouvait bien l’amener jusqu’où il fallait. Les champs d’Alioth étaient long et le chemin jusqu’au sud de l’île allait sûrement durée un petit moment. Mais bien heureusement Soixante n’habitait pas trop loin de l’endroit prévue de la rencontre, elle était déjà dans le Refuge Est.

Tit regardait lui aussi autour de lui. Bien moins grand que sa maîtresse il voyait encore moins loin dans l’horizon et ne pouvait voir que des champs à perte de vue comme la brune d’ailleurs. Ces champs étaient vraiment de plus en plus grands et ils détruisaient à force de plus en plus de forêt. Celle-ci déjà petite, se réduisait de plus en plus et les animaux qui y habitaient perdaient leurs habitats. Cette forêt, Tit savait qu’il fallait la traverser, c’était bien plus court de passer à travers que de longer les côtes pour arriver au sud. Il ne savait pas combien de temps cela allait prendre mais il ne fallait pas trop tarder.

Tit l’amenait quelques parts mais Soixante ne savait absolument pas où, ce qui la perturbait un peu. Pour l’instant ils ne faisaient que traverser les champs d’Alioth, c’est immense étendu où était cultivé tous les légumes et fruits inimaginables. Le Refuge Est avait cette particularité qu’il faisait souvent beau avec des pluies suffisante et une température douce et peu variable au long de l’année. Idéal pour l‘agriculture. De plus, il n’y avait pas énormément de vent par rapport aux autres îles de l’archipel. L’île où se trouvait Alioth était préférable à l’autre du Refuge Est, car elle est en plaine et ses sols sont plus facilement travaillés. L’île où se trouve Sirrah possède une montagne escarper et à pic sur son bord Est à cause de la fosse océanique juste en dessous. De plus l’île est traversé par la rivière des anges qui donne de l’eau aux sols mais qui empêche d’y cultivé par mal de plante à cause des inondations et des sols trop mou.

Soixante connaissait tout cela maintenant, elle vivait sur l’île depuis plus de dix ans maintenant. Elle avait eu le temps d’apprendre toute ces choses inutiles pour une fille comme elle. Mais maintenant au moins elle pouvait s’intégrer un peu plus au paysage et passer ainsi plus inaperçus. C’est pourquoi la brune avait acheté une petite maison familiale parfaitement ordinaire dans une banlieue tranquille. Qui pourrait croire son métier maintenant ? Soixante souffla, combien de temps allait durer cette petite promenade ? La brune voulait savoir la suite des événements mais ne sachant même pas où elle allait elle ne pouvait évaluer la distance à parcourir et donc le temps qu’il fallait pour y aller. Pour l’instant ils se dirigeaient toujours vers le sud et au sud des champs d’Alioth il y avait la petite forêt du Refuge Est. Tit voulait-il l’amener à cet endroit-là ? Pour quoi faire ? Il n’y avait rien de spécial dans la forêt.

Plus Soixante réfléchissait et plus son ignorance de la situation l’énervée. Il fallait qu’elle sache et le plus vite possible. Coinçant son sac sur son dos, elle souleva Tit du sol. Celui-ci ne comprit sûrement pas pourquoi mais il ne bougea pas. Soixante le porta ainsi dans ses mains avant de se mettre à courir, ainsi elle irait bien plus vite. Le rythme de Tit était trop lent pour elle. L’animal fut sûrement secouer mais tant pis. Le chemin qui se dessinait devant Soixante était en ligne droite, elle n’avait donc pas de problème pour connaître la suite du chemin. Aux embranchements par contre elle devrait laisser Tit la guider.

Soixante était loin d’être une marathonienne mais elle avait une endurance assez élevée. A force de toujours courir partout lors de ses missions elle avait réussi à se perfectionner. Elle pouvait maintenant tenir un bon moment sans s’arrêter avec une cadence de foulée conséquente et une vitesse régulière. Son sac sautait doucement dans son dos, rebondissant, malgré son poids moyen à cause des armes à l’intérieur, Soixante avançait bien à travers les champs. Ce qui est bien avec l’agriculture tout de même, c’est que les chemins sont toujours droit vu que les champs sont de forme carré ou rectangulaire. A perte de vue, elle ne voyait que des champs, la forêt était encore bien loin.

Tit ne bougea pas tellement durant le début du voyage, il n’avait apparemment pas d’opposition à ce que Soixante fasse ainsi. Après tout, ils allaient plus vite comme ça. Soixante savait qu'à cause de sa petite taille, Tit ne pouvait pas aller aussi vite qu’elle, même s’il était tout de même bien rapide pour un pherret. De plus il ne possédait pas l’endurance de Soixante et la brune l’aurait rapidement perdu de vu si elle ne l’avait pas pris avec elle. Heureusement Tit était léger et peu encombrant.

La journée allait sûrement se passait pendant une bonne partie comme cela si le chemin était long. Soixante était loin d’être patiente et voulait donc découvrir la signification de cette lettre le plus rapidement possible. C’était tout de même bizarre que Tit réagisse comme cela, il ne l’avait encore jamais fait. Peut-être était-ce juste un canular, auquel cas Soixante le ferait agréablement ressentir à l’auteur. Mais cette petite aventure allait sûrement lui apporter quelques trucs utiles.

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Tit fut soulevé du sol. Le pherret ne savait pas pourquoi sa maîtresse si éloigné d’habitude le prenait soudainement dans les bras, mais il comprit très vite qu’elle en avait marre qu’il n’avance pas assez vite pour elle. Tit fut d’abord vexé de cela et bouda pendant un petit moment dans les bras de Soixante sans bouger. Mais il comprit assez vite, qu’ainsi ils allaient tout de même bien plus vite. De plus il ne se fatiguait pas l’inverse de Soixante et il était dans ses bras choses rare. Ce n’était pas si mal en fait, sans compter les secousses de la course de la brune.

Le chemin restait monotone, toujours tout droit, avec toujours le même paysage autour. Des champs à perte de vue, la plupart vide, normal à cette époque de l’année. L’hiver commençait à s’installer. 30 minutes passèrent avant que Tit ne réagisse pour faire changer de chemin Soixante. La brune tourna en angle droit sur sa droite, puis quelques minutes plus tard sur sa gauche pour retourner vers le sud. La forêt du Refuge Est était maintenant visible et c’est là qu’ils allaient. Soixante ralentit devant les arbres puis s’arrêta essoufflée mais tenant encore debout. Tit en profita pour descendre puis se faufila entre les arbres. Le chemin n’était pas terminé.

La forêt apparaissait enfin. Soixante et Tit venait de sortir de ces interminables champs en ligne droite. Le pherret voulait-il l’amenait dans la forêt ? Mais pourquoi faire, qu’est-ce qu’il y avait là-bas d’intéressant ? L’animal profita de l’arrêt de Soixante pour descendre et s’enfoncer entre les arbres. Soixante souffla un instant avant de suivre le pherret. Elle fit trois pas dans la forêt et vit Tit assit entrain de l’attendre. Quand elle le rejoignit, l’animal avança là où il voulait l’amener. Soixante attrapa Tit pour faire comme tout à l’heure mais l’animal se débattit et sauta sur le sol. Il ne voulait pas que Soixante le prenne avec lui.

La brune se demanda d’abords pourquoi mais quand elle vit le chemin très aléatoire de Tit, elle se dit que l’animal ne pourrai pas parfaitement la guider ici à cette allure. Soixante en profita donc pour souffler. Elle venait de courir quelques kilomètres sans s’arrêter, elle avait le droit à un peu de repos. Pendant ce temps elle observa autour d’elle se qui se passait. Tit était devant la guidant vers un endroit inconnu et tout autour, des arbres, des arbustes, des hautes herbes, des ronces, tous ce qu’une forêt peut avoir comme végétation.

Cette forêt avait aussi quelques animaux mais rien de bien méchant. De toute façon ils ne résisteraient pas longtemps face à Soixante. Le soleil était maintenant complètement levé et commençait son ascension jusqu’au ciel. La température avait un peu augmenté mais légèrement. Il ne faisait toujours pas chaud. La forêt du Refuge Est n’était ni très dense ni très grande. On voyait facilement loin. Tit se dirigeait toujours approximativement vers le sud. Au sud de la forêt il y avait ... rien. Enfin rien de bien intéressant, ce n’était que des plaines sans intérêt, il n’y avait jamais rien là-bas. Où Tit voulait-il vraiment l’amener ?

Soixante était perplexe quant au choix de direction de Tit. Elle ne voyait pas où il voulait aller. Mais, bizarrement elle le suivait, elle voulait comprendre son comportement étrange, comprendre pourquoi il faisait tout ça. Il y avait bien un but ? Soixante avait presque peur de ne pas avoir une réponse satisfaisante à la fin. Voir qu’en fait il n’y a rien ou du moins rien d’intéressant. Tout cela n’aurait été fait pour rien ! Quel gâchis de temps ! Et donc d’argent ! Soixante punirait facilement Tit pour cela. Elle s’attendait tout de même à avoir, ou voir quelques choses d’intéressantes au bout de ce voyage fort intriquant. Du moins Soixante l’espérait !

Le soleil brillait doucement à travers le feuillage peu épais des arbres environnent, la température s’élevait faiblement. Il faisait un peu plus frais dans la forêt qu’à travers les champs, les arbres apportaient plus d’ombre, l’air resté plus facilement bloquée au sol. Cela aider Soixante à reprendre son souffle tranquillement. Elle pouvait bien respirer, surtout que la fraîcheur faisait ressortir les odeurs si typiques des bois. La nature était ici présente plus en force que jamais, même si l’exploitation humaine la menaçait de plus en plus. Autant en profiter avant. Soixante respira à fond.

Son interrogation mentale s’était un peu calmée, même si elle se demandait toujours pourquoi Tit l’amenait vers le Sud de l’île d’Alioth. Il n’y avait rien là-bas, toute l’activité de l’île était basée sur la partie au nord de la forêt, en dessous ce n’était que des terres pas encore exploités mais qui allaient sûrement le devenir au fur et à mesure. Pourquoi là-bas ?

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Le soleil montait doucement au loin, à peine on pouvait l’apercevoir entre l’épais feuillage des arbres. Cette forêt n’était pas si immense que cela mais elle possédait de nombreux arbres grands et forts. Tit et Soixante continuait leur route à travers les arbres. L’animal était devant et marcher assez rapidement pour pas que sa maîtresse le dépasse, ce qu’elle n’aurait pas hésité à faire si il réduisait le rythme. Soixante n’avait aucune idée d’où elle allait mais elle ne comptait pas perdre de temps avec un animal trop lent. Tit le savait, la convaincre de venir avait déjà été assez dur, il ne fallait pas la perdre.

La journée avait à peine débuté et pour l’instant la petite troupe n’avait pas fait grand-chose hormis courir et marcher. Ils se dirigeaient toujours vers le sud. Au bout de quelques kilomètres ils sortiraient de la forêt pour rejoindre rapidement la côte Sud-Ouest de l’île, Tit savait où il fallait aller. Et c’est avec un bon petit trot qu’il s’y rendait. L’animal avait été chargé de tout cela mais il ne savait pas tellement jusqu’où cela pouvait les amener.

Des bruits faibles se finirent entendre vers la droite et en avançant Tit et Soixante ne tardèrent pas à rencontrer un petit troupeau d’Antlephou sauvage, rien de bien intéressant. Ils broutaient à l’ombre des arbres, à demi-caché par la végétation. Il y avait en tout sept Antlephou, un petit troupeau.

Le soleil éclairait à peine le chemin et tous cela à cause de l’épais manteau végétal. La forêt n’était pas sombre, mais loin d’être au contraire lumineuse. Il y régnait ici une atmosphère propre aux forêts, rien de bien extraordinaire. Pourtant, les sons émanés d’une telle intensité que paisible n’était pas le mot pour désigner cet espace. D’y de là on pouvait entendre des piaillements incessants, des craquements sourds et d’autres bruits hétéroclites qui donnaient à cette forêt un côté dynamique.

Soixante suivait à son presque regret Tit devant elle. L’animal lui avait fait tout un cinéma pour qu’elle le suive et maintenant, elle suivait. Rien n’avait été intéressant pour l’instant, ce n’était qu’une promenade qui durait un peu trop longtemps au goût de Soixante. La jeune tueuse à gage n’aimait pas tellement cela. Elle perdait son temps et ainsi de l’argent. La mission qu’elle devait effectuer ce matin serait reporté pour, elle espère autres choses qu’une vulgaire promenade. Tit l’entendrait dans cette dernière éventualité.

La brune n’observait même pas le paysage, il n’y avait là que de pauvre arbre tout aussi ordinaire que ceux à côté de chez elle. Et malgré le côté dynamique de cette forêt, pas un seul son suspect pour attirer l’attention de la mercenaire. Le calme n’était pas bon pour elle, mais ce vacarme était encore plus déplaisant. Elle n’avait qu’une hâte, sortir de cet espace assourdissant et rejoindre un semblant d’utilité dans ce qu’elle faisait. Ce n’était pas gagné. La forêt du Refuge Est était bien plus vaste que les champs d’Alioth. La brune avait déjà mis beaucoup de temps pour traverser ces derniers et elle venait à peine de rentrer dans cette forêt. Vu la direction que prenait Tit, il se dirigeait vers le sud, légèrement à l’ouest de l’île, ils allaient donc traverser l’entièreté de la forêt. Soixante en soupira.

En temps normal, Soixante aimait bien les forêts, elles permettaient de se cacher très facilement pour les missions discrètes ou pour les embuscades armées. Mais là, il n’y avait rien de tel, juste une promenade de son animal de compagnie, cela faisait tellement commun. Soixante ne s’occupait pas tellement de ses deux pherrets qui étaient devenu ainsi parfaitement autonome. Elle n’en avait dressé qu’un seul par manque de temps mais surtout d’envie. Enfin, Tit n’avait pas reçu un grand apprentissage non plus.

Soixante avait choisi des pherrets pour leur côté furtif mais aussi pour leurs intelligence – qui ne se voyait pas toujours - et leurs pattes antérieures qui permettait la préhension, ceci était très utile en mission. Peut-être un jour, les utiliserait-elle. De toute façon, ce n’était pas le moment, Tit ne l’écoutait qu’à moitié et Zoya ... pas du tout. Cernyj, quant à lui paressait toujours dans son vivarium, Soixante n’avait pas acheté un mamba noir très agressif, pourtant il en avait montré les premières fois mais il s’était vite accoutumé à la situation.

C’est alors qu’un bruit sur sa droite, la sortit de ses pensées. Il y avait quelques choses de plus gros que tout à l’heure. C’est après quelques mètres qu’elle aperçut un troupeau d’antlephou broutant paisible à l’ombre des arbres. Soixante en était presque déçue. L’antlehou n’est quelqu’un animal craintif qui s’enfuit à tout va et surtout il n’est absolument pas dangereux. Que de risques et de péripéties dans cette promenade !

Après une hésitation, Soixante finit part avancer vers le troupeau, elle grimpa silencieusement à un arbre et sorti son pistolet deser eagle, arme tout à fait banale mais très pratique. Elle regarda une dernière fois le troupeau, il y avait là sept individus, combien de femelle et de mâle ? Soixante n’en avait pas la moindre idée vu que tous les antlephou possédaient des bois. Elle releva son pistolet, visa, souffla et tira. La balle partit rapidement.

Citation :: Attaque physique de niveau 10 avec Deser Eagle de niveau 3 (+3 pts de dégâts)
Utilisation du pouvoir « Virtuose martial » de niveau 5 au vu de l'attaque avec les armes (+5 pts de dégâts)
Possession du livre « Frapper avec le bout pointu », attaque avec des armes (+1 pt de dégât)
Total : 3 + 5 + 1 = 9 pts de dégâts

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Le membre 'Soixante' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Niveau 10 (Physique)' :
Vers l'aventure ? (Mission n°1, étape 2) Z9bm

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Tit n’avait pas vraiment suivi la scène. Il avançait dans la direction qui fallait prendre, jetant quelques coups d’œil de temps à autre vers Soixante pour s’assurer qui la suivait toujours. Et en un seul coup d’œil il l’a perdit de vue, sa maîtresse avait disparu. Tit chercha du regard, sans l’apercevoir. Cela s’était passé si vite qui ne pouvait même pas savoir dans quelle direction elle était partit.

L’animal commença à paniquer, il fallait absolument qu’elle vienne avec lui. Il fallait absolument qu’ils aillent voir la prêtresse du ciel. Elle les attendait. Mais Soixante ne semblait pas tellement s’en souciait, pourquoi elle n’effectuer pas sa mission aussi professionnelle qu’avant. Elle qui l’a toujours été. Soixante ne devait pas voir l’importance de cette mission, elle n’en connaissait rien. Elle avait sûrement dû se lasser de cette balade.

Soudain un coup de fusil retentit, il venait d’un arbre. Tit regarda en l’air et après quelques petits instants il entrevit la brune, accroupit sur une branche. C’était elle qui avait tiré, il n’y avait aucun doute. Tit regarda alors vers le troupeau d’antlephou, celui-ci de panique s’étaient enfuie à toute vitesse mais il restait là encore un spécimen couché sur le sol. Du sang dégoulinait de son œil droit, il était mort. Le pherret n’attendit pas plus longtemps et monta rejoindre sa maîtresse dans l’arbre.

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Antlephou
Points de vie : 10
• Attaque(s) subit : Virtuose martial - 5 pv + Pistolet Deser eagle - 3 pv + frapper avec le bout pointu -1 pv + attaque physique - 12 pv
TOTAL : 10 - 21 = 0 points de vie

Félicitation l’antlephou a été vaincue !
Soixante gagne 5 points d’expériences !

Soixante n’avait pas hésité. Cette promenade commençait à devenir plus que lassante et elle voulait en quelques sortes la pimenter. Elle n’avait malheureusement trouvé qu’un troupeau d’antlephou dans cette forêt bruyante. Tant pis, elle avait besoin de faire quelques choses. Après les avoir observé, elle avait grimpé rapidement et silencieusement à un arbre. Accroupi sur une branche assez basse pour supporter son poids mais aussi pour ne pas être trop loin du troupeau, elle avait tiré.

La balle avait bien sûr touché sa cible, Soixante ne ratait quasiment jamais même avec ce petit pistolet. Mais ce qui l’a fit sourire c’est qu’elle avait réussi à toucher l’animal en plein dans l’orbite. La balle avec la vitesse avait sûrement transpercé une bonne partie du cerveau pour tuer l’antlephou, laissant ainsi une peau intacte. Cette balade était ainsi plus plaisante.

Tit ne tarda pas à la rejoindre après le coup de feu. Il avait sûrement dû se demander ce qui se passait. Mais bien brave, l’animal ne tremblait pas et s’approchait même de Soixante alors qu’elle venait juste de tuer un antlephou. Pourtant se devait bien être la première fois qu’il voyait cela. La brune l’eut presque félicité si cela lui était passé par la tête. Malheureusement, elle ne fit aucun geste envers Tit et se laissa tomber au sol. Elle se releva de sa position, genou fléchi et regarda le troupeau composé maintenant de six spécimens partir en courant. Ils étaient très rapides.

Soixante regarda une dernière fois le corps gisant de celui qu’elle venait d’abattre, elle mit sa main gauche dans son sac et y attrapa son poignard qu’elle lança juste à côté du corps de l’antlephou, elle prononça haut et fort : Tit ! comme pour lui demander de s’occuper de la peau de l’animal puis partit en courant à la poursuite du reste du troupeau.

Il y avait juste un problème, ils étaient beaucoup plus rapide qu’elle et malgré ses efforts elle n’arrivait pas à les rattraper, il fallait procéder autrement. Réfléchissant à une tactique, elle continuait tout de même sa course, essayant de ne pas trop se faire distancer. Puis lui vient une idée, la forêt allait l’aider. Voilà bien longtemps qu’elle n’avait pas eu recours à ses pouvoirs.

Soixante allongea sa foulée, essayant de gratter quelques mètres et avant que les antlephou ne puissent en faire d’autres elle se concentra et bâtit une muraille végétale devant eux. Ils se stoppèrent tous, évitant ainsi de se cogner et partant dans l’autre direction, mais il était déjà trop tard. Soixante venait de les enfermer dans une muraille ronde. De là où elle était, elle pouvait les entendre bramer et céder à la panique.

La brune grimpa de nouveau à un arbre pour pouvoir voir l’intérieur de son enclos improvisé. Les antlephou devenaient complètement fou sous la panique, ils se jetaient littéralement contre le mur végétal, voir s’attaquer entre eux. Soixante s’assit sur la branche, complètement épuisé par cette course courte mais intense, de plus son pouvoir lui avait tout de même demandé de l’énergie. Surtout qu’elle n’avait pas l’habitude de l’utilisé. Elle se laissa souffla un instant, regardant le troupeau paniqué en bas.

Citation :: Utilisation du pouvoir « Contrôle des végétaux » pour emprisonner le reste du troupeau dans un enclos végétal

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Encore une fois, tout c’était passé très vite, Tit n’avait rien vu venir. Déjà sa maîtresse était descendu de l’arbre et avait jeté une lame juste à côté de l’antlephou mort, prononça alors son nom. Puis elle partit en courant dans la direction du troupeau. L’animal était perdu, tout cela ne ressemblait à rien de ce qu’il avait déjà vu et pourtant Soixante ne l’oubliait pas vraiment. Le pherret descendit doucement de l’arbre par le tronc pour éviter de s’écraser au sol et courut vers sa maîtresse mais elle était déjà loin t il ne pourrait pas la rattraper. Il se retrouvait ainsi tous seul avec un cadavre frais en compagnie.
Tit s’approcha de l’antlephou, il dégager encore de la chaleur, rien d’étonnant vu qu’il venait de rendre l’âme. L’animal s’approcha alors de la lame, il connaissait cette arme, c’était celle que Soixante prenait toujours pour un éventuel corps à corps. La lame était très courte mais aussi très fine, heureusement que la brune n’avait pas souvent de corps à corps, elle ne pourrait blesser profondément avec un poignard comme cela.

Le pherret renifla la lame, elle sentait la magie et rien d’autres. Il regarda ensuite l’antlephou couché sur le côté, vu d’ici il paraissait énorme. Tit n’arrivait même pas à voir de l’autre côté. L’animal s’assit entendant sa maîtresse. Pourquoi avait-elle prononcé son nom et avait-elle laissait une arme sans défense ici, surtout magique ? Il devait sûrement faire quelques choses avec, et elle était juste à côté du cadavre. Tit essaya de soulever la lame planté dans le sol, mais à cause de la force de sa maîtresse le poignard s’était enfoncé profondément dans la terre et il n’arrivait pas à l’en sortir.

Soixante soufflait encore. Sa course avait été intense et elle avait besoin de récupérer. Ça court vite un antlephou ! En attendant de retrouver un semblant de souffle elle regardait le pauvre troupeau prisonnier de la muraille végétale. Ils paniquaient, ils sentaient la mort arriver, ils le savaient et essayaient par tous les moyens d’y échapper. Plusieurs se jetteraient contre l’épais mur. Heureusement que Soixante n’avait pas mis de ronce, les peaux des bêtes auraient été abîmées ainsi. La brune comptait bien les récupérer. Cela pouvait toujours être utile.

Un antlephou un peu plus téméraire que les autres se mit à courir et essaya de sauter au-dessus de la barrière. Mais celle-ci trop haut, il finit sa chute contre le mur. Soixante bailla, elle avait besoin d’expulser son trop plein de CO2 de ses poumons. Toujours armé, la brune comptait bien en finir avec ce troupeau, cela lui ferait en tout sept peaux d’antlephou. Appuyant sur la crosse, elle déchargea son arme pour voir combien il lui restait de balle. Elle en compta neuf, le chargeur venait juste d’être utilisé, qu’une seule balle était sorti.

Elle remit le chargeur dans son emplacement et releva son arme vers le troupeau. Ils étaient encore beaucoup agités. Aucun ne tenait en place, il avait même une bagarre entre deux individus sur la gauche, les autres antlephou ne pensait même pas à se pousser quand les deux autres charger. Heureusement les bois des antlephou sont rond et non pointu, ils ne servent qu’à assommer, les peaux ne serait pas abîme ainsi, il n’y aurait que quelques ecchymoses.

Soixante continua à les fixer, c’était assez fascinant de voir, ses pauvres bêtes essayer de s’en sortir, elles avaient l’air désespérer. Enfin un peu agitation dans cette vulgaire promenade. La brune en aurait presque sourit si cela lui était habituelle. Les deux antlephou qui se battaient commençaient déjà à ralentir, ils se frappaient à peine et finalement lassés ils se détournèrent. Le plus petits des deux, fit quelques pas avant de se coucher au sol épuisé. L’autre marchait, il faisait le tour de la muraille comme pour essayer de trouver une sortit, mais il n’y en avait pas. Les deux soufflaient beaucoup.

Déjà la brune respirait plus normalement, mais elle avait encore quelques bâillements inadéquats à la visé de précision. Elle ne voulait pas abîmer les peaux, elle n’avait que l’œil où tirait pour le tuer en un coup sans toucher le revêtement poilu. La brune l’avait réussi une fois, elle pouvait très bien le refaire six fois de plus, mais pour cela son souffle devait se régularisé. En mission, elle ne l’aurait peut-être pas fait, surtout sous l’urgence mais là elle avait tout son temps.

Il lui fallut encore cinq bonnes minutes pour que son souffle la satisfasse. Elle se leva doucement de la branche où elle était perchée et s’accroupit. Elle releva son arme vers le troupeau, lequel tirait en premier ? La brune chercha un instant avant de jeter son dévolu sur celui-ci qui était couché. Cible très facile pour s’échauffer en quelques sortes. Elle visa l’œil de l’animal, il ne bougeait pas, seul son souffle puissant montrait qu’il n’était pas mort. Soixante souffla puis tira. La balle partit comme un éclair.

Citation :: Attaque physique de niveau 10 avec Deser Eagle de niveau 3 (+3 pts de dégâts)
Utilisation du pouvoir « Virtuose martial » de niveau 5 au vu de l'attaque avec les armes (+5 pts de dégâts)
Possession du livre « Frapper avec le bout pointu », attaque avec des armes (+1 pt de dégât)
Total : 3 + 5 + 1 = 9 pts de dégâts

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Le membre 'Soixante' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Niveau 10 (Physique)' :
Vers l'aventure ? (Mission n°1, étape 2) Gpod

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Soixante était partit de son côté, poursuivre les antlephou, pendant que Tit devait s’occuper du cadavre devant lui. Ce dernier, ne savait absolument pas ce qu’il fallait faire mais surtout il n’arrivait pas prendre la lame avec lui, elle était trop enfoncé. Le pherret tirait de toutes ses forces mais rien à faire, elle ne bougeait pas. Tit se mit dessus et essaya de la faire pivoter en sautant sur le manche, mais elle ne bougea pas. Il fallait réfléchir.

Regardant autour de lui, il essaya de trouver quelques choses qui pourraient lui être utile pour enlever la lame du sol. Il trouva une branche assez dure et jouxta avec la lame sans succès. Il essaya même par levier, mais rien n’a faire, elle était coincé dans le sol. Quand Soixante lançait cette lame sur une personne, elle devait faire de gros dégât.

A quelques mètres de là, Soixante observait les antlephou. Elle attendit de reprendre son souffle pour mieux viser. Il lui fallut une bonne dizaine de minutes. Finalement elle releva son arme et tira sur un antlephou déjà couché. La balle se logea comme tout à l’heure dans l’œil et le sang coula doucement de l’orifice. L’antlephou était mort comme son prédécesseur. Les autres paniquèrent aux bruits de l’arme, essayant encore plus violemment de sortir de l’enclos improvisé.

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Antlephou
Points de vie : 10
• Attaque(s) subit : Virtuose martial - 5 pv + Pistolet Deser eagle - 3 pv + frapper avec le bout pointu -1 pv + attaque physique - 9 pv
TOTAL : 10 - 18 = 0 points de vie

Félicitation l’antlephou a été vaincue !
Soixante gagne 5 points d’expériences !

Un de plus. L’animal n’avait même pas bougé de position quand la balle le percuta. Celle-ci s’étant logé dans l’œil, ne laissait apparaître qu’un léger écoulement ferreux sur la joue de l’antlephou. Hormis cela, il paraissait dormir à point fermé et cela malgré l’énorme boucan que faisaient les autres autour de lui. Même si la mort de l’antlephou n’avait rien montré les autres avaient entendu le bruit du coup de feu. Ils étaient encore plus paniqués.

De nouveau, ils se jetaient contre les parois végétales sans ne faire une seule brèche. Mais pris de folie il continuait tout de même, essayant peut être de fuir ainsi. Le mur était trop épais, trop dense. Pour une fois que la jeune tueuse à gage arrivait à construire quelques choses de propre avec son pouvoir élémentaire. Celui de la terre était toujours celui qu’elle utilisait le plus souvent et donc celui qu’elle maîtrisait le mieux. Le feu à l’inverse était son gros défaut. Le feu est toujours dur à maîtriser, il est imprévisible, sauvage.

Soixante utilisait rarement ses pouvoirs élémentaires mais depuis quelques temps elle avait remarqué que sa fréquence augmentait. Toutefois, elle restait avec ses armes comme meilleur atout, les pouvoirs passaient en dernier, si elle ne pouvait faire autrement. Mais c’était toujours intéressant de voir ce que cela pouvait lui apporter. Autrefois elle ne les utilisait jamais.

La brune porta son regard sur l’enclos improvisé, les antlephou était toujours paniqué, ils se jetaient toujours avec autant de force sur la muraille mais chacun de son côté. Peut-être à cinq d’un coup, ils y arriveraient. Soixante leva enfin son arme, pas besoin de les faire paniquer plus longtemps, elle allait en abattre un autre mais lequel. Tous se ressemblait et tous faisait la même chose.

Ah, un se détacha du groupe, il prit son élan et essaya de sauter au-dessus de la muraille, toujours sans succès. Se devait être le même que tous à l’heure. Néanmoins, son astuce pouvait se montrer plus efficace que celles des autres, peut être qu’un autre antlephou pouvait sauter plus haut. Mieux valait qu’il ne montre pas l’exemple. La tueuse à gage leva son arme et visa l’œil de l’animal, il était en train de retourner au fond de l’enclos pour pouvoir sauter de nouveau. Elle attendit qu’il se tourne et appuya sur la gâchette.

Citation :: Attaque physique de niveau 10 avec Deser Eagle de niveau 3 (+3 pts de dégâts)
Utilisation du pouvoir « Virtuose martial » de niveau 5 au vu de l'attaque avec les armes (+5 pts de dégâts)
Possession du livre « Frapper avec le bout pointu », attaque avec des armes (+1 pt de dégât)
Total : 3 + 5 + 1 = 9 pts de dégâts

Personnage Non Joueur Nombre de messages : 578

Le membre 'Soixante' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Niveau 10 (Physique)' :
Vers l'aventure ? (Mission n°1, étape 2) 6sqh

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Les antlephou devenaient de plus en plus paniqués. Ils venaient d’entendre un second coup de feu et un des leurs c’était subitement écroulé comme le précédent. La folie les gagnaient, il fallait absolument qu’ils sortent de cet enclos végétal. Leur vie en dépendait, ils le sentaient. Bientôt il rejoindrait les trois qui ont déjà péri sous les coups bruyants.

Mais comment faire pour sortir de là, plusieurs fois ils avaient frappé ce mur et sans succès rien n’avait bougé. Comment faire ? Celui-ci qui était tombé au sol, avait essayait autre chose mais n’avait pas réussi non plus, mais était-ce plus utile ? Un autre antlephou essaya de faire de même, il prit son élan et essaya de sauter par-dessus la muraille, mais il ne fit que se projetait contre la barrière végétale, retombant lourdement par terre.

Ce n’était peur être pas une si bonne idée, quand il se releva il sentit une vive douleur à son membre antérieur droit, il avait un angle bizarre et du sang coulait doucement le long de son sabot. Il essaya de marcher mais il ne pouvait pas poser sa jambe blessée. Il se laissa tomber au sol, et se lécha vigoureusement la patte.

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Antlephou
Points de vie : 10
• Attaque(s) subit : Virtuose martial - 5 pv + Pistolet Deser eagle - 3 pv + frapper avec le bout pointu -1 pv + attaque physique - 10 pv
TOTAL : 10 - 19 = 0 points de vie

Félicitation l’antlephou a été vaincue !
Soixante gagne 5 points d’expériences !

Enfin un jeux, ce petit tir à pas la carabine lui plaisait bien plus que la simple promenade de pherret. Soixante appréciait Tit pour ses capacités d'infiltration mais pas pour son identité en lui-même. C'était une arme comme une autre et non un véritable animal à ses yeux. Néanmoins ce petit jeux était trop simple. Sur sept antlephou, elle en avait déjà tué trois. Elle voyait encore deux cadavres dans l'enclos improvisé, le troisième était avec Tit. Elle lui avait laissé un poignard pour qu'il dépèce l’animal pour prendre la peau mais la brune ne savait pas si le petit pherret comprendrait. Elle n'avait pas eu le temps de lui expliquer ce qu'il devait faire.

Soixante regarda autour d'elle. Tit n'était pas revenu. Avait-il finit le boulot ou cherchait-il encore ce que lui avait demandé sa maîtresse. Au moins il ne l'avait pas suivi en abandon la bête et le poignard. Se serait tout de même embêtant de perdre autant d'argent. Certes Soixante avait gagné le poignard, elle ne l'avait pas acheté et la peau de bête n'était pas encore à elle mais tout de même. Cela pouvait lui ramener un peu de profil. C'était toujours important.

La brune regarda de nouveau en direction de l'enclos végétal. Les quatre dernier antlephou essayaient toujours de sortir de la muraille infranchissable. Elle était bien trop haute pour eux et bien trop épaisse pour être franchis en chargeant. Un antlephou essaye tout de même de sauter comme son congère. Celui-là même qui était maintenant entrain de refroidir. Il s'élança plus haut que le précédant mais ne réussi pas à sortir de la muraille. Il se prit le mur de plein fouet et retomba sur ses antérieurs puis sur le poitrail. Soixante se releva d'un coup pour mieux observer. Elle ne voulait pas croire ce qu'elle venait de voir.

Antlephou qui venait de sauter, essaya de se lever. Il y arriva péniblement, une patte tordu et pissant le sang. Il boita un peu pour s'éloignait de la barrière végétale. Il s'écroula finalement au centre de l'enclos et commença à lécher sa plaie. Soixante était fou de rage. A cause de la bêtise de cette bestiole voilà une peau qui ne serait pas parfaite. Elle qui visait exprès dans l’œil pour pouvoir avoir des peaux sans aucune plaies. Cet antlephou venait de lui gâcher une peau. Il n'en valait plus la peine, pas besoin de gâcher une balle pour une peau aussi misérable. Soixante se rassit sur la branche. Elle s'allongea doucement dessus et visa les trois derniers antlephou, lequel choisir ?

Elle était toujours énervée mais elle se força à se calmer. Elle ne voulait pas rater d'avoir une nouvelle peau parfaite. C'est alors qu'elle vit un antlephou s'approchait de celui blesser. Il semblait lui aussi s'être calmé pur aider son ami. Il lui léchait doucement la patte blessé. Soixante souffla doucement. Se serait celui-là le prochain. Elle visa, prenant son temps et tira la balle en direction de l’animal.

Citation :: Attaque physique de niveau 10 avec Deser Eagle de niveau 3 (+3 pts de dégâts)
Utilisation du pouvoir « Virtuose martial » de niveau 5 au vu de l'attaque avec les armes (+5 pts de dégâts)
Possession du livre « Frapper avec le bout pointu », attaque avec des armes (+1 pt de dégât)
Total : 3 + 5 + 1 = 9 pts de dégâts

Personnage Non Joueur Nombre de messages : 578

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'Niveau 10 (Physique)' :
Vers l'aventure ? (Mission n°1, étape 2) 6sqh

Personnage Non Joueur Nombre de messages : 578

La balle fusa en direction de l'antlephou et le tua sur le coup. Encore un œil crevé et aucune marque sur le pelage de l’animal. L'antlephou tituba doucement avant de s'écrouler sur son congénère, mort. L'animal blessé essaya de se défaire de ce cadavre mais avec sa patte il ne réussit qu'à le pousser un peu. Il n'arriva pas à se relever, trop faible pour cela. L'antlephou avait déjà perdu trop de sang. Heureusement avec ses manœuvres désespéré pour s'enfuir, le sang qu'il versait ne touchait pas l'antlephou mort.

Les deux derniers antlephou étaient de plus en plus agité et se jetaient de plus en plus contre le mur végétal. Ils savaient qu'il n'y avait que la mort qui les attendait, et ils essayaient de s'échapper comme il pouvait. Néanmoins, ils n'arrivaient toujours pas à trouver de solution à leur problèmes.

Un peu plus loin Tit, n'avait toujours pas réussi à extraire le poignard du sol. Il était beaucoup trop lourd pour lui et ses petites mains ne lui permettait pas de prendre l'arme efficacement. Il souffla un instant avant de s'asseoir contre l'arme. Il sentit la puissance magique venant de la lame. Elle n'était pas ordinaire. Par précaution, il préféra s'éloigner un peu. Il n'avait plus qu'à attendre que sa maîtresse revienne ? Ou mieux valait-il qu'il la rejoigne ? Tit savait qu'elle voulait quelques choses mais quoi ? Il avait peur de venir sans rien.

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Antlephou
Points de vie : 10
• Attaque(s) subit : Virtuose martial - 5 pv + Pistolet Deser eagle - 3 pv + frapper avec le bout pointu -1 pv + attaque physique - 10 pv
TOTAL : 10 - 19 = 0 points de vie

Félicitation l’antlephou a été vaincue !
Soixante gagne 5 points d’expériences !

Plus que deux. Il n'en restait plus que deux dans l'enclos végétal. Le dernier qu'elle avait tiré s'était effondré d'un coup sur son ami qu'il venait soigner. Le sang gicla de l'orbite gauche de l'animal, encore un de réussit. Il tomba lourdement, faisant fuir son ami, mais blessé celui-ci ne réussit qu'à se dégager du poids de l'animal. Il ne réussi pas à se relever. Son antérieur droit avait une forme bizarre, il était tordu. Et d'une des lignes on pouvait apercevoir l'os blanc, brillant de la plaie. Il recula un peu plus, malaxant la terre sous ses sabots et créant ainsi un petit monticule qui arrêta son sang avant qu'il ne touche le pelage de son congénère.

Pour une fois qu'il faisait quelques choses de bien. Soixante n'avait pas pensé qu'en tuant celui-ci le sang de l'autre pouvait tacher le pelage. Bien qu'elle est l'habitude maintenant de laver du sang, cela restait tout de même bien difficile à récupérer. La brune essayait toujours de se porter à distance de ses ennemis pour cela. Le combat au corps à corps, voilà longtemps qu'elle avait arrêté. Les tâches de sang sur les vêtements étaient l'une des raisons mais pas la seule. L'arme à feu était tout de même bien plus tranquille et pratique. On pouvait plus facilement surprendre un adversaire avec. Néanmoins Soixante était quand même efficace au corps à corps.

La brune observa les deux derniers antlephou dans l'enclos. Ils étaient fou. Ils couraient à vive allure partout pour essayer de trouver une sortie. Soixante se rendit compte à qu'elle point ces bestioles étaient rapide. Jamais elle n'aurait réussi à les rattraper. Elle les aurait perdu de vu en l'espace de quelques secondes. Heureusement qu'elle avait pensé à créer cette barrière artificielle. Maintenant pris au piège, ils devenaient des proies faciles. Tellement facile que Soixante arrivait à les tuer d'une balle dans l’œil. Voilà quatre balles qu'elle avait tiré ainsi. C'était presque trop facile.

Il fallait se donner un nouveau défi. Soixante observa les deux dernier antlephou, ils couraient toujours, décrivant des cercles dans l'enclos. Leur rapidité pouvait être un défi en soit. La brune n'avait tiré que ceux presque immobile. Ils marchaient à peine. Avançant un peu plus sur la branche, elle resta allongeait et pointa le viseur sur un antlephou. Il courait très vite, il fallait anticiper. A force d'observer, Soixante se rendit compte qu'il décrivait à quelques foulées près le même tracé. Elle s’arrêta donc un endroit où il passerait à coup sûr. Elle attendit tout de même plusieurs passages pour en être certaines, puis elle tira, visant toujours l’œil de l'animal.

Citation :: Attaque physique de niveau 10 avec Deser Eagle de niveau 3 (+3 pts de dégâts)
Utilisation du pouvoir « Virtuose martial » de niveau 5 au vu de l'attaque avec les armes (+5 pts de dégâts)
Possession du livre « Frapper avec le bout pointu », attaque avec des armes (+1 pt de dégât)
Total : 3 + 5 + 1 = 9 pts de dégâts