Erya Island
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 L'Orbe de Xanfas [quête]

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Anàrion
Créature des Plantes
Créature des Plantes
Anàrion

Féminin
Capricorne
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L'Orbe de Xanfas [quête] Vide
MessageSujet: L'Orbe de Xanfas [quête]   L'Orbe de Xanfas [quête] Icon_minitimeDim 11 Aoû - 17:35


C’est dans une brume épaisse qu’Anàrion survolait Elipce, capitale d’Erya. On ne pouvait pas dire que le voyage fut confortable, bien que les serres de l’oiseau géant qui le portait ne le blessaient pas, mais il avait la chance d’être à l’abri de la forte grêle qui tombait sans répit. La créature volante ne semblait pas craindre la grêle, comme si elle la contrôlait, mais l’elfe était incapable de voir si les grêlons écorchaient les fines plumes de l’oiseau ou non. Ce qui était sûr, c’est que le temps ne perturbait nullement son vol. Anàrion regardait en bas et s’il ne montrait aucun signe de peur, il devait sans doute être impressionnant d’être en train de voler là dans le ciel, dans ce brouillard qui masquait la plupart des repères géographiques, à la merci des envies de cet oiseau. Néanmoins, il volait assez bas et certaines toitures visibles permettaient de comprendre qu’ils étaient encore dans la capitale.

La créature volante vira à droite et vu qu’il n’avait pas de vue sur le sol, Anàrion leva la tête pour mieux la regarder. Elle était grande comme un aigle ou un marabout, avec une envergure impressionnante et l’elfe, bien qu’il ne soit pas bien grand, se remarquait à peine en dessous de la bête. Ses plumes étaient d’un gris argenté mais l’ensemble donnait presque une couleur marronâtre ou bien était-ce le peu de lumière qui arrivait à transpercer la brume qui les entourait. Cependant, si le ciel ne s’était pas éclaircit, les grêlons au départ énorme avaient diminués en taille et en nombre, rendant le voyage plus paisible. La créature des plantes ne savait pas où l’oiseau la conduisait, et son petit bec n’offrait aucune réponse à ses pensées interrogatrices, en revanche, sa descente en apporterait sûrement…

En effet, le vol ne fut pas plus long et la créature volante s’approcha d’un toit d’immeuble que l’on pouvait voir distinctement. Anàrion eut alors la sensation nette qu’il allait s’écraser dans l’atterrissage de l’oiseau et on aurait pu le croire mais en réalité il se fit projeter en avant juste avant que la créature de plumes atterrisse. Son agilité et ses réflexes lui permirent de retomber sur ses pieds plutôt que s’écraser lourdement.

« Loué soit Manwë. »


Laissa-t-il échapper alors que ses pieds nus touchaient enfin quelque chose de solide à la place du vide. Il sourit en repensant à cette sensation, peut-être qu’avec un meilleur temps l’expérience serait plus agréable. Mais il n’eut pas davantage de temps pour y réfléchir car il se fit doucement bousculer par le bec de l’oiseau. Il semblait vouloir le conduire quelque part, l’elfe se laissa guider, après tout, c’était une créature de la nature dont il se sentait naturellement proche. Il fit quelques pas jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’au sol se trouvait une petite trappe en bois. L’oiseau ne l’avait certainement pas conduit là pour qu’il reste à regarder alors il s’y glissa avec un bref geste d’adieu.

Il atterrit lestement dans une petite pièce assez sombre mais une faible lumière murale lui indiqua qu’une petite allée liait la pièce à… ce qui semblait être un couloir, puisque seul un mur de pierres était en vue. Intriguant… L’elfe fit un pas, le plancher craquait… Il se figea sur place et resta immobile un instant, laissant ses yeux s’habituer à l’obscurité de la pièce. Grâce à sa naturelle bonne vision, cela fut rapide et bientôt il distingua autour de lui des tonneaux et des caisses en bois, une petite lanterne éteinte posée sur l’un d’eux, des morceaux de tissus posés çà et là. Une banale pièce de rangement quoi. Anàrion prit cependant la lanterne, pensant qu’elle pourrait lui être utile si le couloir s’avérait aussi sombre que la pièce dans laquelle il avait atterrit, bien que la logique soit qu’il y ait d’autres appliques murales pour éclairer le couloir en question. Il avança alors prudemment, se dirigeant vers la lumière mais au fur et à mesure qu’il se concentrait sur ses pas, le bruit des craquements devint flou. En effet, Lecteur tu avais sûrement oublié mais lorsque la végétation autour de l’elfe est faible, son ouïe est très peu fonctionnelle, or dans le cas présent la végétation était… probablement inexistante, et c’était une chance que la créature des plantes ait entendu le premier craquement, car tous les bruits qui l’entouraient devenaient flous et se concentrant sur ses pas, aucun en particulier ne lui parvenait. Cela dit Lecteur, il faut que tu saches que le lieu était assez silencieux de là où l’elfe se trouvait, aussi pour une fois, il ne perdait pas grand-chose.

Se trouver ainsi porté dans un lieu inconnu nécessitait il est vrai prudence, c’est pourquoi Anàrion se dirigea lentement vers le couloir, qui fut d’ailleurs éclairé, ainsi que la logique le supposait. Il n’était pas bien long, et deux portes en bois se trouvaient aux extrémités. Anàrion avait donc deux possibilités : la gauche ou la droite. Néanmoins, quelque chose attira l’attention de notre héros sur la porte de droite. Celle-ci était ornée d’une petite inscription. Longeant le mur juste à sa droite, il s’approcha pour lire les lettres bien distinctes formant les mots : « Tour Golden ».

L’elfe écarquilla les yeux en déchiffrant l’inscription puis fouillant dans sa sacoche il déplia le papier qu’il avait découvert le matin-même, oui c’était bien cet endroit, la tour Golden, où on lui avait donné rendez-vous. Je me demandais Lecteur, ce que pourrait ressentir Anàrion à la prise de conscience que « le Prince » ne l’avait pas du tout mené au bon endroit, surprise ? Trahison ? Rien de tout cela ne transparaissait sur le visage de l’elfe, comme s’il le savait déjà…  Néanmoins, le fait que l’oiseau l’ait amené ici ne pouvait être le fruit du hasard, il était venu le chercher, cela ne faisait aucun doute… D’un pas décidé, Anàrion poussa la porte.

Un faible brouhaha parvint alors à ses oreilles, où peut-être se l’imaginait-il d’après la scène se trouvant devant lui. Il venait de pénétrer dans une sorte de taverne, même s’il fallait avouer que l’elfe n’était pas un grand client de ces lieux, un certain nombre de personnes bavardaient tout en buvant différentes boissons dans des chopes. Les tables les plus proches le scrutèrent à son entrée, il fallait dire qu’il contrastait un peu avec l’endroit, mais rapidement les occupants des tables en questions retournèrent à leurs occupations respectives. L’elfe observa rapidement les lieux, dans le fond certaines personnes jouaient à des jeux de cartes mais la majorité discutait assez bruyamment, la décoration était simple, à vrai dire il n’y en avait pas vraiment, juste des affiches accrochés au mur ou des petits et étroits tableaux dans des cadres en bois. Dans le fond à gauche se trouvait un bar en bois et un épais rideau noir était placé derrière.

Anàrion était resté juste à l’entrée, la porte fermée dans son dos, immobile en observant les lieux, l’air un peu perdu, ce qui conduit sans doute un solide gaillard qui se trouvait auparavant du côté du bar à s’approcher de lui et lui demander :

« Je peux t’aider petit ? Qu’est-ce que tu viens faire ici ? »


Mais bien évidemment l’elfe n’entendit rien que quelques sons épars qui ne lui permirent nullement de comprendre ce que l’on venait de lui dire, d’autant plus qu’il n’avait fait aucun effort de concentration. Il le regarda d’un air incrédule. L’homme devait sans doute le prendre pour un idiot quand une autre voix se fit entendre :

«  Laisse, c’est pour moi ! »


L’homme se tourna vers la voix puis, bien que notre elfe n’en vit rien, il se mordit les lèvres et inclinant légèrement la tête.

« Je m’excuse monsieur Weatherfate, je vous laisse avec ce jeune homme. »


Anàrion fixa alors la nouvelle silhouette qui venait d’arriver. C’était un homme assez grand et bien bâti, vêtu d’une armure de plates légèrement décorée mais incomplète : seuls son torse, ses épaules, ses avant-bras et jambes étaient protégés. On voyait sous son armure une chemise entre le vert foncé et le gris d’une matière qui semblait à la fois légère et résistante. Son cou était visible, orné d’une chaîne dont on ne pouvait voir le bout, ainsi que son visage. C’est d’ailleurs ce qui attirait le plus le regard, enlacé par une épaisse chevelure brune parsemée de deux tresses, des traits marqués formant cette figure ovale. Deux épais sourcils, sous lesquels se trouvaient de fins yeux bleus foncés et observateurs, un nez penchant à peine vers le bas et une barbe virile laissant apercevoir des lèvres closes.

L’elfe et le nouvel inconnu se fixèrent un instant, et Anàrion sembla se rendre compte qu’il devait dire quelque chose sans quoi non seulement l’image qu’il renvoyait serait définitivement fixée, mais sans doute risquait-il d’avoir des ennuis et être chassé de l’endroit. Mais que dire ? Il ne savait même pas ce que les deux hommes venaient de se dire, il allait alors tenter quelque chose quand tout à coup, un évènement surprenant se produisit. L’homme lui fit des signes, il lui parlait, en langage des signes lui disant de le suivre. Il se dirigea alors vers une table semblable à toutes les autres et ils s’assirent l’un en face de l’autre, l’elfe suivant ses instructions sans méfiance apparente. Leurs signes attirèrent l’attention un bref instant, mais bientôt ceux qui leur avaient jetés un coup d’œil reprirent leurs occupations. L’inconnu fit les signes que l’on fait alors pour se présenter, mais s’arrêta juste avant d’épeler son nom, hésitant, puis sa main, située sous la table, présenta à l’elfe un petit bout de papier sur lesquelles des lettres étaient inscrites, formant probablement le nom en question : « Guido Weatherfate », ce que l’homme confirma juste après. Anàrion reconnut alors instantanément l’écriture du message qu’il avait revu il y a quelques instants, celui lui donnant rendez-vous ici. Il sortit le message et le montrant à celui qui venait de se présenter, lui demanda s’il en était l’auteur. Guido Weatherfate avoua en être l’auteur.

A partir de ce stade mon cher Lecteur, je vais t’accorder une faveur, je vais me permettre de traduire en dialogue classique la conversation qu’échangent nos deux protagonistes afin de te la rendre plus agréable à suivre, tu peux me remercier de cette générosité tu sais, cependant, certains détails peuvent ne pas être dit tels quels et sont sujets de la traduction. Anàrion fit des signes montrant l’évidente curiosité que Guido Weatherfate provoquait, sachant apparemment pour son ouïe peu fonctionnelle, mais beaucoup plus encore, l’elfe n’avait même pas eu à se présenter…

« Que savez-vous sur moi ? Qu’avez-vous voulu dire par ce message ? »


« Je sais beaucoup de choses… qui pourraient t’être utiles. J’ai entendu dire que tu cherches à en savoir plus sur tes… particularités. Il est vrai que tout elfe est singulier, mais je crois pouvoir t’apprendre des informations intéressantes… »


Il marqua une pause mais avant que la créature des plantes ait pu faire un signe, il poursuivit :

« Néanmoins, j’ai besoin de savoir si tu en vaux la peine, et pour cela il faudrait que tu rendes service à l’un de mes amis. »

Anàrion hocha la tête, signifiant qu’il acceptait sa proposition, sans la moindre protestation, pensant sans doute que c’était la solution la plus sage. Guido Weatherfate eut un bref sourire puis fit signe à un homme qu’Anàrion n’avait pas remarqué, mais qui était dos à un mur, semblant attendre depuis un moment. Il s’avança vers eux puis s’assit à leur table. Guido Weatherdate parla alors à haute voix tout en traduisant ce qu’il disait simultanément. La tâche était assez difficile, ses paroles étaient mesurés et réfléchies.


« Voici Charles Xanfas, l’ami dont je viens de te parler. Il va t’expliquer ce qu’il attends de toi, je traduirais. » 


Cette fois, il avait épeler toutes les lettres formant « Charles Xanfas », assez long à faire, mais moins que ce qu’il aurait fallu pour épeler Guido Weatherfate, l’elfe observa le nouvel arrivant, se demandant ce qui allait l’attendre. Dans son esprit, il y avait un mélange de malaise et d’appréhension, mais aussi de détermination et de courage.
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