Promenade nocturne [QUÊTE] [PV : Ecko]

- Monsieur, moi je ne vous insulte pas. Vous ne savez même pas quel âge j’ai, et je ne trouve pas beaucoup de rides sur mon visage. Je vous prierais donc de revoir vos propos.

L'inconnu avait l'air de perdre patience. Il ne s'était pas encore énervé, mais gardait un ton glacial et peu amical.

- Pour continuer je vais donc me citer : La raison et les barreaux ne retiennent pas Clément. Si les barreaux ne retiennent pas Clément, la prison à vie n’est d’aucune utilité. Et si la raison ne le retient pas non plus, Clément n’est même pas conscient et ne voit pas l’importance de ses gestes, donc pourquoi souhaiterait-il la mort ? Pour lui tous ce qu’il fait est normal, ce sont les autres qui ne sont pas normal. Vous savez arriver à un stade, la folie devient vraiment inimaginable.

Ainsi, cet homme devait mourir car il était fou ?? Certes, un fou dangereux, mais quand même. Il restait un être humain quoi !! Nomenad continua cette disputatio en faisant valoir sa culture général :

- Je vas citer un illustre écrivain, Victor Hugo. "Ceux qui jugent et qui condamnent disent la peine de mort nécessaire. D'abord, – parce qu'il importe de retrancher de la communauté sociale un membre qui lui a déjà nui et qui pourrait lui nuire encore. – S'il ne s'agissait que de cela, la prison perpétuelle suffirait. À quoi bon la mort ? Vous objectez qu'on peut s'échapper d'une prison ? faites mieux votre ronde. Si vous ne croyez pas à la solidité des barreaux de fer, comment osez-vous avoir des ménageries ? Pas de bourreau où le geôlier suffit." Car voyez vous, s'il continue à perpétrer ses crimes à la sortie de prison, pourquoi ne pas l'y enfermer éternellement, mais en le surveillant personnellement ? Il ne nuirait plus à la société n'est ce pas ? Vous doutez trop des compétences des geôliers, mais ceux ci, j'en suis sûr, sont capables de réserver un traitement... spécial pour les multirécidivistes.

Ecko était de son avis. La peine de mort a bien été abolie en France, nom de nom !! Pourquoi serait-elle encore d'actualité sur Erya, l'île des rêves ??

- Je vais vous l'attraper, votre Clément. Mais ne comptez pas sur moi pour le tuer.

L'être de foudre se tourna vers lui, comme s'il attendait une réponse. Bien sûr que non, ils n'allaient pas le tuer. Mais dans ce cas, pourquoi lui courir après ?? Le jeune homme eut soudain une idée, qu'il ravala aussitôt mais se promit de confier à Nomenad.

"Allons-y alors, dit-il, -puis il se tourna vers l'inconnu- mais si ce Clément est aussi dangereux que vous le dites, vous aurez nos morts sur la conscience..."

Puis ils prirent la direction du cœur du Parc et commencèrent leurs recherches.

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Finalement la discussion avait réussi à tourner court mais les deux protagonistes n’étaient toujours pas d’accord pour tuer Clément. Pourtant l’inconnu ne pouvait pas être plus précis dans ces dires. Finalement les deux hommes avaient décidé de continuer la mission mais sans tuer Clément, juste en le capturant. L’inconnu ne sembla pas déçu, au contraire cette nouvelle alternative pouvait être drôle même si il était bien persuader de connaître la fin. Enfin il les avait prévenus, maintenant il fallait voir ce qui allait se passer.

C’est le blond d’abord qui décida de partir capturer Clément, Ecko accepta par la suite et ils décidèrent ainsi qu’ils allaient le capturer à la place de le tuer. L’inconnu ne put que retenir un petit sourire sur ses lèvres, c’était assez comique. Ecko lança alors à l’homme qui si le lendemain matin il retrouvait leurs cadavres, il aurait leurs morts sur sa conscience. Cette phrase n’eut pour effet que d’élargir le sourire de l’inconnu. Sur ceux les deux protagonistes se retournèrent et partir s’enfonçait dans l’obscurité. L’inconnu se releva alors, lâchant sa position légèrement vouté et avec une très grande joie, le bras tendu bien haut en signe d’adieu, il prononça/

- Bonne chance !

Les deux hommes n’eurent pas le temps de se retourner qu’il avait déjà disparu sans bruit. Il était partit et c’était impossible de le rattraper. Le keepo à côté était aussi partit, il n’avait plus une seule trace du passage de l’inconnu et de son animal domestique. Complétement disparu. Maintenant les deux hommes étaient livrés à eux même dans un grand parc où rodent des gardiens qui n’hésiteraient pas à les mettre en prison et un tueur psychopathe qui ne voulait qu’une chose, les tuer. Qu’allait-il faire maintenant ?

Les deux hommes se retrouvèrent donc tout seuls dans le parc, l'homme les ayant abandonné. Au moins, il était parti avec le keepo, ils n'avaient plus de risques de ce côté là.

Bon, qu'est ce qu'on fait ? demanda Nomenad à son compère. Il n'en avait aucune idée. Rester ici était risqué. L'homme avait fait beaucoup trop de bruit en faisant son entrée. Il était donc plus que probable que Clément les avait entendu. Il leur fallait partir.

De plus, il fallait oublier le cliché des films d'horreur : se séparer. Ce serait plus mission impossible qu'autre chose, et ils diviseraient leur force de frappe en deux, ce qui serait problématique pour le capturer. Enfin, il leur fallait éviter de rester trop longtemps au milieu des allées, car les gardes rôdent toujours la nuit, et il était toujours possible qu'ils les arrêtent.

Nomenad se bougea sur le toit où était l'homme, puis chercha des yeux leur cible. Il ne la trouva pas évidemment. Il incita Ecko à le suivre, et à chercher dans tout le parc le multirécidiviste.

- De toute façon, on a rien de mieux à faire, n'est ce pas ? Je nous vois mal rester plantés là comme des piquets. puis il ajouta : Quelle serait ta stratégie à toi, Ecko ?

Ils voyagèrent sur les tentes et stands, évitant tous les gardes, toujours à la recherche de Clément. Pendant de longues minutes, ils ne le trouvèrent pas, ce qui déclencha la colère de Nomenad. Après tout, leur commanditaire pouvait les avoir fait tourner en bourrique. Peut-être que Clément n'existait pas.

Puis il repensa à la fille. Avait elle un lien avec lui ? Il en parla à son compagnon, pour qu'ils fassent un brain-storming. Ils tournaient en rond depuis tout à l'heure, un peu de réflexion pourrait leur faire du bien.

L'homme mystérieux et sa terrible bestiole goguenarde et éternuant avait disparu dans la nuit, laissant une nouvelle fois les deux compères seuls. Retour au point de départ.

Bon, qu'est ce qu'on fait ? demanda Nomenad.

L'aveugle n'en savait rien. Il se serait bien couché dans l'herbe douce et fraîche du parc, mais avec les gardes qui patrouillaient, et Clément en cavale - si seulement il existait - c'était plus que risqué. Aussi ne soumit-il pas son idée à son partenaire. Ce dernier l'incita plutôt à le suivre, à chercher le 'multirécidiviste' partout dans le parc. Le garçon hocha la tête. Que pouvaient-ils faire d'autre, de toute façon ??

- De toute façon, on a rien de mieux à faire, n'est ce pas ? Je nous vois mal rester plantés là comme des piquets. Quelle serait ta stratégie à toi, Ecko ?

Sa stratégie ?? Pour appréhender un soit-disant criminel ?? C'était une excellente question...

Pendant qu'ils cherchaient, l'aveugle lui exposa ce qu'il pensait :

"En ce qui me concerne, je n'ai pas de stratégie précise en tête, étant donné que nous sommes deux, paumés et très peu informés sur notre... 'cible'. Mais si c'est un multirécidiviste qui aime tuer, alors nous ne devrions pas être ses principaux objectifs... S'il est ici, dans ce parc, et maintenant, je pense que quelques gardes tomberont... Mon idée serait donc de trouver quelconque trace d'affrontement, ce qui pourrait grandement nous faciliter la tâche."

Ils continuèrent de chercher, sans rien trouver de plus que la colère de Nomenad qui se manifesta. Il semblait être agacé par cette aventure qui visiblement ne voulait pas se terminer. Ecko pensa alors qu'il avait sans doute autre chose à faire, ailleurs... Lui était bien, ici. Il voulait continuer...

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L’homme inconnu était parti. Il avait ainsi laissé les deux protagonistes seul dans le parc, enfin seul ... tout est relatif. Il y avait enfaite beaucoup de personne dans ce parc. Des gardes qui n’hésiteraient pas à dénoncer les deux hommes pour cette virée nocturne interdite, un assassin qui ne voulait qu’une seule chose, les tuer et enfin un homme mystérieux, inconnu qui leurs avait demandé de tuer le multirécidiviste.

Mais les deux hommes n’avaient pas boulu exécuter cet ordre et avait préférer essayer d’attraper Clément, très bien. La suite des choses risquait d’être intéressante. Surtout qu’ils n’avaient pas de plan pour attraper cet homme, ni d’arme ou autres choses pour se défendre, ce qui pouvait être accès problématique si Clément apparaissait par surprise. Qu’allait donc faire ces deux hommes maintenant ?

La nuit venait à peine d’arriver et ils avaient encore un peu de temps devant eux. Surtout que la lune en croissant les aidait à ne pas se faire repérer aisément par les gardes et maintenant par Clément. Mais une fois le matin arrivait, tous les travailleurs du parc viendrait et la mission échouerait, Clément se serrait enfuit sans laisser de trace. Il ne fallait donc pas trainer et trouver une solution. De plus retrouver quelques cadavres ici et là dans le parc ne ferait pas bonne impression devant les jeunes enfants et leurs parents venant passer un agréable moment en famille. Ils faillaient qu’ils se mettent en route, mais avec prudence.

"- En ce qui me concerne, je n'ai pas de stratégie précise en tête, répondit Ecko, étant donné que nous sommes deux, paumés et très peu informés sur notre... 'cible'. Mais si c'est un multirécidiviste qui aime tuer, alors nous ne devrions pas être ses principaux objectifs... S'il est ici, dans ce parc, et maintenant, je pense que quelques gardes tomberont... Mon idée serait donc de trouver quelconque trace d'affrontement, ce qui pourrait grandement nous faciliter la tâche."

Essouflé, Nomenad s'arrêta sur le toit d'un stand, inspecta de nouveau les lieux. Toujours rien. L'homme se fichait d'eux, c'était clair. L'être de foudre ravala tant bien que mal sa colère, puis se pencha vers son camarade et lui chuchota :

- Je ne tiens plus. J'ai une proposition à te faire. On va se séparer. On pourra couvrir une plus grande zone ainsi. Le premier qui trouve hurle. Au diable les gardes qui rôdent. Si l'homme est réellement un criminel, alors leur aide ne sera pas de trop. Comprendront t-ils peut-être que nous agissons pour une sorte de justice. Et quand l'affaire sera terminée, nous nous éclipserons sans bruit pour éviter les ennuis. T'en penses quoi ? Puis il ajouta : En revanche, si tu retrouves la fille de tout à l'heure, je compte sur toi pour l'interroger. Elle n'était pas là par hasard, c'est évident ! Elle sait quelque chose. Et elle nous le cache parce qu'on a été trop brusques la première fois. Les femmes ont besoin de tendresse, quelles créatures étranges ! Plaisanta Nomenad en prenant une voix de vieux machiste. Enfin bref. On se sépare ? Je prends la partie à gauche de la grande roue, toi à droite ? J'espère qu'on va trouver des choses.

Les deux jeunes hommes se secouèrent la main, puis partirent d'un pas décidé dans une direction opposée. La nuit noire seule les encerclait désormais. Pour Nomenad, il s'agissait d'être prudent. Il a failli se faire prendre une fois, ce n'était pas le moment de se rater une deuxième fois. Il respira un grand coup. Comment faire pour chercher efficacement ? D'abord, qu'avait t'il en sa possession ? Tous ses sens. Et son cerveau pour réfléchir. C'est déjà pas mal. Il devait s'imaginer Sherlock Holmes, le plus célèbre des détectives. Ou James Bond, le plus célèbre des agents secrets. Le fait qu'un agent secret puisse être célèbre avait toujours fait rire le jeune blond. Il esquissa un sourire, puis réfléchit. Comment opère Sherlock Holmes. D'abord, il observe, puis il déduit, et enfin il conclut. L'allée où se trouvait Nomenad était vide. Les stands étaient tous fermés. Quels indices pourraient être relevés ? Les traces, comme les indiens ! triompha Nomenad. Il s'approcha lentement du centre de l'allée. Il n'y avait que trois traces de pas. Deux semblaient identiques, mêmes taille, même empreinte ; celles d'un gardien qui fait sa ronde. La première est presque ensevelie sous le gravier, par conséquent elle est très ancienne, car le vent fort du soir soufflait le sol fragmenté, pour recouvrir la trace du gardien. La deuxième était plus fraîche, le gardien vient de passer. Sa ronde est donc longue. Cela laissait le temps à Nomenad. Il se pencha finalement vers la troisième trace. Cette dernière était différente des deux précédentes. Elle ne pouvait appartenir ni à Nomenad, ni à Ecko ; une deuxième trace aurait été visible tout près car ils s'étaient déplacés ensemble. Appartenait t'il à la fille ou à Clément ? La distance entre les deux traces ainsi que l'impact peu important de l'empreinte signalaient que la personne marchait en faisant de grandes enjambées. Nomenad exclua la jeune fille, car sa taille ne permettait pas de enjambées si grandes, par conséquent il s'agissait à coup sûr d'une autre personne. Clément. L'être de foudre observa de nouveau l'empreinte. Peu de gravier s'était déposé dessus. Clément est passé ici, peu après le garde, sur un rythme soutenu. Nomenad triompha.

* Les aventures de Nomenad Holmes et du docteur Ecko. Partie 1. *

Bien sûr, tout cela n'était qu'hypothèse de sa part, mais il y croyait, tel un enfant découvrant son père déguisé en père Noël. Il se mit en piste en suivant les traces de pas du supposé criminel...

Apparemment, Nomenad en avait assez de courir partout pour rien :

- Je ne tiens plus. J'ai une proposition à te faire. On va se séparer. On pourra couvrir une plus grande zone ainsi. Le premier qui trouve hurle. Au diable les gardes qui rôdent. Si l'homme est réellement un criminel, alors leur aide ne sera pas de trop. Comprendront t-ils peut-être que nous agissons pour une sorte de justice. Et quand l'affaire sera terminée, nous nous éclipserons sans bruit pour éviter les ennuis. T'en penses quoi ? En revanche, si tu retrouves la fille de tout à l'heure, je compte sur toi pour l'interroger. Elle n'était pas là par hasard, c'est évident ! Elle sait quelque chose. Et elle nous le cache parce qu'on a été trop brusques la première fois. Les femmes ont besoin de tendresse, quelles créatures étranges ! Enfin bref. On se sépare ? Je prends la partie à gauche de la grande roue, toi à droite ? J'espère qu'on va trouver des choses.

C'étaient plus des affirmations que des questions à vrai dire... Il ne laissa pas le temps à Ecko de répondre qu'il était déjà loin. Décidément, son sang devait bouillir... ou bien était-ce sa nature d'être de foudre qui le rendait aussi électriquement excité ??

Qui qu'il en soit, Ecko se retrouva seul au milieu du parc, avec des gardes un peu partout, une fille sans nom, un commanditaire mystérieux et un tueur en série dangereux... Tout ce dont il rêvait en somme. Néanmoins, il ne pouvait pas rester sans rien faire aussi se mit-il en route tel une ombre au milieu de la nuit silencieuse.

Il marchait entre les stands, guettant les bruits des ténèbres. De temps à autre, un garde. Mais il avait conservé son uniforme en cas de problème donc tout allait bien. Tout irait bien ! Il se retrouva soudain au centre d'une multitude d'attractions, toutes muettes, mais leurs ombres menaçantes avaient pour effet d'intimider quelque peu le garçon. Quelque part, une bâche claqua dans un coup de vent.

L'aveugle se retourna d'un coup ! Il avait senti une présence autre que celle de Nomenad dans son dos. Ses sens balayèrent aussitôt l'endroit. Une seule âme. Celle de celui (ou celle) qui s'avançait vers lui. Malheureusement, il ne réussit pas à distinguer un quelconque indice sur cette nouvelle ombre. Seulement que cette dernière n'avait pas que des intentions empathiques... mais qui étais-ce ?? Un gardien quelconque, la fille de tout à l'heure, ou encore... Clément ??

Bien dans son rôle de garde, il lança d'une voix qui se voulait assurée en se redressant, sur ses gardes (HAHA) :

"Qui êtes-vous, et que venez-vous faire dans ce parc à cette heure si tardive ??"

La nuit lui répondit...

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La nuit encerclait le parc et ses occupants. C’est dans ce cadre peu rassurant qu’évoluaient les deux protagonistes. Après le départ de l’homme mystérieux, ils étaient restés un instant devant la grande roue avant que le blond décide de faire quelques choses. Il proposa ou plutôt imposa qu’ils se séparent. L’aveugle n’avait même pas répondu que le blond était partit sans son avis. Il marchait maintenant tou seul chacun de leur côté. Leur but était simplement, trouver Clément et la réduire à néant sans se faire attraper par les gardes. A premier vue cela semblait simple mais même si la lune les aidait à se camoufler, elle aidait aussi le tuer à se cacher. Les deux protagonistes devaient bien resté sur leur garde maintenant qu’ils se retrouvaient chacun seul. Clément pouvait surgir de n’importe où et attaquer bien sûr sans prévenir. La prudence était de rigueur.

Nomenad

Le blond n’avait aucun indice mais sa détermination voulait qu’il trouve quelques informations justes en regardant le sol. Des empreintes, des traces de pas étaient toujours utiles pour traquer une personne. Mais Nomenad n’était pas le seul à traquer quelqu’un. Les gardes et Clément même si ils ne le savaient pas rechercher cette personne aussi. Le vent soufflé fort et permettait aux parfums de se diluer et s’éparpiller un peu partout. Une odeur rustre, bestiale se fit sentir, mais Nomenad pouvait bien regarder partout la pénombre ne lui permettait pas de voir quelques choses. Pourtant il y avait bien une présence peu empathique non loin. Peut-être simplement un garde, ou peut être Clément. Le blond ne pouvait pas savoir s’il restait là, il devait continuer sa route et chercher de nouveaux indices pour pouvoir avancer. Mieux valait trouver Clément avant que celui-ci le trouve. La surprise était toujours un avantage.

Ecko

L’aveugle n’avait pas eu le choix, ils s’étaient séparés et maintenant il se retrouvait tout seul dans le parc à chercher un tueur en série sans se faire attraper par les gardes. Mais Ecko avait un avantage, il possédait un uniforme de garde et pouvait donc se balader plus facilement que Nomenad. Néanmoins son camouflage ne résistera pas longtemps face à un garde qui verrait de près qu’il ne le connait pas. L’aveugle venait d’arriver sur une petite placette où se trouvait nombre de manèges vide et immobile. Le vent soufflait fort et seuls quelques relents des stands de nourritures ouvertes cet après-midi volaient. C’est alors qu’il sentit une présence non loin de Nomenad, pourtant les deux protagonistes se trouvait déjà assez loin l’un de l’autre, de plus aucun des deux n’avait idée où se trouvait l’autre en cet instant. La séparation des deux protagonistes était-elle finalement une bonne idée ? C’est alors une branche craqua sur la droite d’Ecko. Le bruit venait de l’espace jardin dont on ne pouvait voir le bout. Seul l’étendu d’herbe, les quelques buissons et fleurs ainsi qu’un panneau où il avait écrit : « Interdiction de marcher sur le gazon ». Le silence revint un court instant puis un kanisu, deux et cinq arrivèrent en courant de l’origine du bruit et traversèrent la placette sans faire attention à l’aveugle qui y était. Ils traversèrent puis disparurent sous un manège. Quelques choses avait dû leur faire peur, il y avait donc une présence certaine par là-bas, mais qui ?