Erya Island
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Erya Island

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 Ironfist

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Soixante
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Soixante

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Ironfist Vide
MessageSujet: Ironfist   Ironfist Icon_minitimeVen 19 Oct - 18:53

Vendredi matin 10h, déjà une heure de retard au boulot. La petite tueuse à gage nommé Soixante arrivait à peine dans la rue marchande mais celle-ci ne se pressait tout de même pas. De toute façon jamais personne ne faisait gaffe qu'elle trichait de temps à autres sur les horaires. Aujourd'hui était un beau jour, le soleil brillait faiblement, l'air était à peine frais et le vent soufflait juste une brise tiède et chargée d'odeurs salines. Soixante traversait la cohue d'un pas tranquille, bousculant de temps à autres des passants qui ne regardaient pas où ils allaient ou c'était peut être Soixante. La brune ne voulait pas vraiment travailler aujourd'hui mais l'appel de l'oseille était toujours plus fort. Cette avarice était vraiment présente chez la brune et celle-ci ne le dissimulait pas réellement. Elle se moquait bien de ce qu'on disait sur elle, quelle importe !

Soixante bifurqua à gauche avant de longer la rue sur plusieurs mètres et enfin arriver devant la boutique où elle travaillait, voilà déjà quelques mois qu'elle avait été engagé par son ex coéquipière militaire, la loup-garou Ludmila. Soixante ne voulait pas de ce travail mais c'était toujours une rentrée d'argent en plus, même si son travail de tueuse à gage lui ramenait pas mal de sous, il était instable et puis en avoir plus … c'est toujours mieux ! Peut être devrait-elle en prendre un autre ?

Le travail à l'armurerie ne lui prenait pas tant que ça de temps, de plus il n'était pas trop fatiguant sauf quand la vendeuse faisait des crises ou que le gérant débarquait sans prévenir pour foutre le bazar, … c'était tout de même très animé ici, que des cas dans cette boutique et Soixante n'y faisait pas toujours exception. Il fallait juste voir comment elle accueillait les clients quand Ludmila n'était pas là, … une catastrophe.

Soixante attrapa la poignet et voulut ouvrir mais la porte ne céda pas. Encore bloquée ? Elle donna un coup d'épaule dedans et celle-ci tomba au sol soulevant la poussière, cette porte était vraiment capricieuse, en même temps vu le nombre de fois où elle avait volé, Soixante se demandait encore comment elle tenait. La brune entra puis referma la porte en la mettant sur ses montants, peut être fallait-il en changer ? Quoique la nouvelle subirait surement le même sort.

Soixante traversa la boutique, correctement rangé les toutes les armes brillaient dans la lumière du jour. La brune adorait voir tous ces étalements dangereux rutilaient faiblement, c'était tout de même beau. Elle se dirigea vers l'arrière de la boutique pour rejoindre son ''bureau'' quand elle remarqua un post-it rose fluo collait sur le comptoir où se trouvait la caisse. Quel couleur maléfique ! Se devrait être interdit d'agresser les yeux des passants comme ça ! Soixante remarqua alors qu'il était pour elle un magnifique 60 était écrit dessus avec un petit mot, encore un qui avait la flemme d'écrire son nom en entier. La brune s'avança et lut l'écriture en arabesque, c'était une commande d'un bras mécanique à faire le plus rapidement possible:


    « L'arme spécial est en fait un bras mécanique incluant donc pour l'instant un mécanisme de tir similaire à un fusil à pompe et diverses décorations en forme de flamme métallique décorant le bras, décorations tranchantes en plus. Le métal doit briller est être décorée de gravures cabalistiques, chaotiques et malsaines. Si le métal peut avoir une légère teinte rouge c'est mieux Et il s'agit d'un bras droit, le client est très précis sur tout ces détails. »


Soixante soupira, encore une grosse commande, tout le monde était-il tous riche à ce point pour demander de tels objets ? Elle attrapa le post-it et le mis dans sa poche. Sa journée venait d'être complétement anéanti, elle qui pensait finir sa nuit, … d'ailleurs il n'y avait personne dans la boutique ? Pourtant elle ouvrait à 9h et il était 10h15 passé, Ludmila avait surement dû partir encore une fois et le gérant n'était toujours pas venu, … c'était en quelques sortes normal …

La brune passa de l'autre côté de la pièce et longea le couloir jusqu'à atterrir dans son ''bureau'', enfin c'était juste une salle avec une fenêtre condamnée, une lampe électrique nu et un tas de matériel en différent métaux. Soixante posa sa besace en toile renforcée sur la table au centre et tira la chaise pour s'y asseoir. Le boulot commençait. Tout d'abord il fallait construire le mécanisme de tir. Le fusil à pompe n'était pas le plus simple ni le plus dur à fabriquer mais le canon à âme lisse provoqué un recul faible qui était plutôt difficile à obtenir. De toute façon Soixante avait déjà quelques canon de ce style en réserve, elle n'aurait donc pas besoin d'en fabriquer aujourd'hui.

L'armature par contre allait poser un autre problème, il fallait déjà savoir comment recharger l'arme vu que le canon allait être dans le bras mécanique, un système de ressort et de levier allait surement faire l'affaire. Mais quel l'alliage pour une tel structure ? Soixante aurait bien pensé à l'acier fort solide mais beaucoup trop lourd pour être manipulé facile d'un bras, avec de l'aluminium celui-ci permettrait une solidité assez conséquente mais aussi une charge moindre. Soixante devait aussi penser à la couleur de l'armature qui devait être noir à reflet rouge, cette dernière contrainte l'embêter plus qu'autre chose. Les deux métaux choisis était uniquement dans les tons gris et la brune avait peur qu'avec une peinture même spécial, celle-ci attaque à cause des produits chimiques l'armature est la rende moins solide voir quasiment inutile.

Soixante connaissait bien la technique pour rendre n'importe quel métal noir comme du charbon , il fallait seulement envoyer un puissant laser dessus durant une femtoseconde, mais la brune n'avait pas ce genre de matériel ici, d'ailleurs aucune armurerie n'avait ce genre de matériel, on ne pouvait en trouver que dans de grand laboratoire de recherche, Soixante n'en connaissait aucun sur l'île, dommage. De plus elle se voyait mal débarquer à l'improviste juste pour une question d'esthétisme. Finalement Soixante opta pour introduire dans l'alliage du carbone en faible pourcentage. Cet atome pourra ainsi noircir la couleur, de plus il permettra une plus grande possibilité de mouvement dû fait de sa faible masse volumique et il procurera à l'armature une brillance plus aigu, quoique cela devait être fait en cristaux et non de façon amorphe, sinon l'armature ressemblerait plus à une mine de crayon à papier. Toutefois des impuretés devait rester pour permettre à la couleur de persister, cet alliage là allait être difficile. Pour la couleur rouge du cuproplomb allait largement suffire, vu que la couleur rouge devait juste être suggérer. De plus ce nouvel alliage allait permettre une plus grande habilité dans le maniement du bras et était un très bon conducteur. Autant allier le beau à l'utile !

Soixante avait tout noté pour une feuille de papier durant sa réflexion, pas besoin de la perdre en route. Elle savait maintenant exactement ce qu'elle devait faire, cela allait lui prendre longtemps. La brune se leva, laissa ses affaires ici et pris la direction de la fonderie, le bâtiment était juste un peu plus loin, elle n'eut pas à marcher beaucoup. Arrivée là bas, tout était désert, la fonderie n'était pas grande vue qu'elle y travaillait seule. Soixante alluma la lumière et mis en route les machines, elles mettaient du temps à se mettre correctement en route.

La brune rejoignit son ''bureau'' et chercha dans les matériaux disposait sur les étagère un canon de fusil à pompe, elle en trouva un léger, assez facilement, la taille était tout de même conséquente, elle prendrait bien tout l'avant bras. Soixante partit donc en direction de la fonderie avec le canon sous le bras. Là bas la chaleur avait augmenté mais tout n'était pas encore prêt, Soixante vérifia les thermostats avant de poser le canon et d'aller vêtir une combinaison de travail.

En attendant la mise en route des machines, Soixante devait d'abord fabriquer les moules. Pour une telle armature il lui en fallait beaucoup. Soixante ne s'occupa pas de la main pour l'instant beaucoup trop complexe, elle préférait finir l'avant-bras et le bras avant d'attaquer l'outil préhensile, toujours très ardu. Elle moula en trois partie l'avant-bras, en cinq le coude et en seulement deux pour le bras, ce qui suffisait largement. Dans les moules elle dessina les décorations en forme de flammes en respectant bien le tranchant des dessins même si elle allait surement devoir les affuter aussi après. Les gravures viendraient après le moulage et le refroidissement.

Soixante n'eut le temps que de finir deux moulages quand les machines annoncèrent en cœur qu'elles étaient prête. La brune se redressa et alla vers le panneau de contrôle, elle introduisit les paramètres, pourcentage de métaux, quantité, alliage à effectuer, température, minuterie, ordre, etc … Une vrai cuisine de mec ! Enfin elle valida tous cela et partit finir ses moules, les machines s'occuperont du reste, vive la technologie tout de même !

Soixante ne finit tout ses moules que deux heures après et dû attendre encore dix minutes pour pouvoir verser le liquide bouillant à l'intérieur. Elle déposa un à un les moules et versa doucement dans chaque récipient le liquide pâteux et extrêmement chaud. Pour chaque Soixante fit attention à ne dépasser de 5 cm d'épaisseur et de 3 pour ceux du coude. Aussitôt les moules hermétiquement fermées furent plongé dans une eau à température ambiante, pas trop longtemps juste pour permettre au métal de se solidifié. Soixante les sortit du bassin et les ouvrit pour les laisser refroidir plus doucement et pour vérifier qu'ils s'était correctement formé. La brune fut heureuse de voir que tout c'était bien passé.

Après quelques minutes elle démoula les partit de l'armature et les examina. La couleur noire était fort présente comme elle le voulait et le rouge n'apparaît que sur des rayons de lumière, un peu un reflet esquissait, c'était vraiment parfait de ce côté là. Avec un petit marteau fin elle tapa à plusieurs endroit pour vérifier l'état de l'armature, une bonne résistance, le son était ample et fort mais il résonnait pas, très bon signe ! Elle pouvait dès à présent commencer l'assemblage. Soixante attrapa les pièces et les disposa dans l'ordre qu'elles seraient mise sur la table. Elle attrapa le canon à pompe et le posa juste à côté.

La brune alla chercher des lunettes de protection ainsi qu'un fer à souder. Elle mit les lunettes et attrapa l'appareil pour le mettre en marche, une flamme bleu en jaillit féroce, dévorante, brutale mais pourtant très ordonnée. Soixante attrapa le canon et le disposa comme elle le voulait sur l'armature du haut de l'avant bras, elle posa alors la flamme et commença à souder le matériel. La brune fit de même sous le canon pour permettre une meilleur stabilité. Enfin elle posa le fer et mis en place grâce à des ressorts et un petit levier qui allait se fixer au niveau du coude, le système de recharge de l'arme. Le porteur n'aurait qu'à tendre le bras ou plutôt le coude pour recharger, cette méthode pratique allait lui permettre de garder son autre main pour une autre arme ou autre. Il n'aurait besoin que de son bras armé pour recharger, ce qui pouvait être crucial lors d'un combat. Soixante installa même un cran de sécurité au cas où, c'était toujours mieux d'en avoir même si on ne s'en servait pas, ça passait mieux auprès de la police.

Soixante souda alors l'autre partit de l'avant-bras, le refermant ainsi, elle souda tout ça proprement avant de nouveau poser le fer et d'arranger le système du canon. Dans la partie qu'elle venait de souder elle découpa une petite encoche sous l'avant bras pour permettre aux vieilles douelles de sortir. Enfin elle assembla les cinq partie du coude entre eux puis sur l'avant bras. Elle découpa de même à l'intérieur du coude une encoche pour pouvoir mettre les nouvelles balles dans le canon, jusqu'à douze. Soixante accrocha alors le levier de l'avant bras pour pouvoir recharger.

La brune retroussa sa manche jusqu'au coude et pris l'avant bras assemblé comme si elle le portait même si elle ne pouvait le mettre. La pliure du coude passait sans problème. Soixante ne savait pas qui était l'acheteur elle avait donc laissé une bonne marge pour le coude, mais celle-ci pouvait être réduite grâce aux écrous postés à l'intérieur. En tendant le bras mécanique, Soixante entendit le bruit caractéristique d'une recharge d'arme à feu, le système fonctionnait.

Soixante assembla alors les deux autres partit du bras assemble avant de les rattacher à l'ensemble, elle mis en place une petit pompe pour permettre des mouvements plus fluides mais laissa une marge entre les épaisseurs, elle pourrait être facilement comblée si il le fallait. Soixante ne savait pas à quel niveau du bras, le client était estropié, avec ce système il pouvait aller du coude à l'aine sans problème.

La structure était maintenant terminé, il ne manquait plus qu'à aiguiser les décorations en reliefs, à graver les autres et à faire entièrement la main, rien que ce dernier détail allait lui prendre un temps fou. Soixante enleva sa combinaison et la jeta sur le dossier de la chaise, elle attrapa la structure et partit vers la pierre pour aiguiser les décorations. Lunette toujours sur le nez, elle mis en route l'appareil et y appliqua les surface à amincir. Des éclats de lumière en jaillirent, illuminant le travail de Soixante concentré sur l'affutage.

Elle avait presque fini quand un grondement sourd et brutal se fit entendre. Soixante sentit son ventre se contracter tout en gémissant, elle avait tout simplement faim. La brune pensa alors qu'il serait peut être temps de faire une pause, elle ne savait absolument pas quelle heure il était mais midi ne devait pas être loin. Elle finit son affutage puis éteignit la machine. Se dirigeant vers la table, elle posa l'armature en essayant de ne pas de tailler, de tout façon sa plaie cicatriserait quasiment instantanément mais c'était toujours une douleur en moins. Soixante releva ses lunettes de protection sur le haut de sa tête et attrapa son téléphone portable dans la poche de son pantalon: 13h45. Effectivement il était grand temps d'aller manger, elle n'avait pas vu le temps passé.

Soixante partit donc de la fonderie en éteignant bien toute les machines, elle ne serait pas franchement longue mais mieux valait ne prendre aucun risque, tout pouvait arriver. Soixante traversa l'arrière boutique puis la boutique, à l'intérieur elle croisa le regard de Ludmila qui lui laissa un sourire rayonnant, Soixante l'ignora et sortit de la boutique silencieusement, même si elle connaissait énormément Ludmila, elle ne l'apprécier pas autant qu'elle.

Soixante respira alors un bon gros bol d'air frais iodé, ses poumon se sentirent revigorés, cela faisait vraiment du bien. Le ciel était toujours aussi lumineux, il rayonnait littéralement. Comme à son habitude Soixante partit en direction des stands de nourriture, tous allait fermé à l'instant mais elle réussi tout de même à acheter un plat de nouille chinoise. Tout en marchant dans la rue marchande, Soixante mangeait son repas chaud, son ventre apprécier fortement. Voilà bien longtemps qu'elle n'avait pas manger chinois.

Ce n'est que sur les coups de 14h05 qu'elle rentra dans la boutique. Elle rencontra de nouveau Ludmila qui lui fit un petit coucou de la main, Soixante lui esquissa un léger sourire en coin pour être à peine poli, puis elle partit comme ci de rien était vers la fonderie. Arrivant elle ralluma la lumière et les machines puis entreprit de commencer les gravures en attendant que les machines se remettent en état de marche, elle devait encore fondre la main.

Soixante grava d'autres flammes dans le métal, le travail était difficile à cause de la dureté de l'armature mais elle arrivait à y dessiner les décorations de façon chaotique comme voulu. Finalement les machines résonnèrent de nouveau et Soixante rentra les nouveaux paramètres pour finir la main. En attendant que les machines finissent leurs travail elle termina les gravures.

La brune partit vers son ''bureau'' pour aller chercher une boite, elle la trouva beaucoup plus difficilement que le canon du fusil à pompe mais revint à la fonderie avec. Soixante la posa sur la table avant d'allumer l'ordinateur qu'il y avait juste à côté. Le pc n'était pas vieux mais il mettait tout de même pas mal de temps pour s'allumer notamment à cause des données importantes qu'il y avait dans le disque dur.

Soixante dû attendre encore vingt minutes avant de pouvoir lancer la nouvelle fonte avec les nouveaux paramètres. Celle-ci serait beaucoup loin longue mais Soixante devait faire énormément de moule pour la main. Sachant qu'une main humaine compte quatorze phalange, qu'il en faut deux pour chaque plus trois entre chaque phalange, plus quatre pour la paume et le dos de la main et enfin cinq pour le poignet, Soixante avait intérêt à être précise et commençait dès maintenant, c'était tout de même 64 moules à faire et d'une taille très fine !

Soixante s'y attela rapidement, elle devait avoir fini à peut près en même temps que la machine mais son travail beaucoup plus long ne lui permit pas de finir à temps. Elle moula tout de même toutes les pièces déjà prête, avant de les plonger dans l'eau puis de les ouvrir comme pour les précédentes. Elle mit la machine en attentes, la laissant brasser à haute température le liquide visqueux et rougeoyant, il ne fallait pas qu'il se durcisse maintenant. Soixante fabriqua les derniers moules rapidement et versa le liquide, enfin elle les plongea dans l'eau puis les ouvrit. Heureusement la brune n'avait pas mis trop de temps.

Elle examina chaque pièce avant les assemblé à la soudure, tous ça relier et mis en œuvre par un système très complexe associant des ressort, des leviers, des pompes et autres mécanismes pour faire bouger la main comme pour une vrai. La main pouvait se recourbait entièrement vers le haut pour lancer le canon du fusil à pompe passé et ainsi pouvoir tirer, le système se remettait en place aisément et il ne demandait pas de grande pratique. Soixante la fit bouger facilement, elle était d'une grande dextérité, tant mieux, tous c'était vraiment passé à merveille. Enfin ultime étape avant de relier la main au bras était l'installa de micro puce tout le long de la structure pour pouvoir contrôler l'arme. Soixante ouvrit le logiciel sur le pc et ouvrit le fichier pour le bras, elle regarda le plan et installa les puces qui était dans la boite au endroit qu'on lui demandait de mettre. Elle en mis une dans chaque phalange, deux sur la paume et dans le dos de la main quatre le long de l'avant bras, deux à l'extérieur du coude et une à l'intérieur, quatre de nouveau le long du bras et enfin cinq sur le pourtour de l'aine. C'est là que la peau serrait le plus en contact avec l'arme et c'est de là que viendrait les informations envoyé par le cerveau à l'arme grâce aux impulsions électriques naturellement présente dans le corps.

Soixante ne savait pas vraiment comment marcher ces puces mais elles étaient forts utiles et bien pratique, pas besoin grâce à elle de rajouter des mécanismes encore plus compliqués pour faire marcher la structure de façon moins habile avec un matériel donc beaucoup plus lourd. Soixante souda la main à l'avant bras puis brancha à l'aide d'une pince crocodile l'ordinateur à l'arme quasiment finit. Le bras était composé de cuproplomb, il était donc parfaitement conductible et aucun fil n'avait d'utilité dedans, l'électricité passé dans la structure même. Soixante pensa qu'il faudrait qu'elle l'isole après.

La brune lança le logiciel et y programma chaque puce correctement placé pour qu'elle s'anime comme un vrai bras sous les impulsions du cerveau du porteur. C'est beau la technologie quand même ! La programma demanda quelques minutes mais en attendant Soixante commença à ranger un peu la table qui allait crouler sous le matériel. Elle en profita aussi pour éteindre toutes les machines. Elle revint enfin vers la structure mais elle n'avait pas fini. Soixante remarqua alors qu'elle n'avait pas encore gravé sur la main, elle voulut le faire mais s'arrêta avant, il ne fallait pas quelle touche l'arme le temps du chargement si elle ne voulait pas se prendre une décharge électrique.

Finalement au bout de douze minutes, le logiciel se termina, Soixante enleva la pince crocodile et éteignit l'ordinateur, elle n'en aurait plus besoin. Elle attrapa ses outils et grava les dernières gravures sur la main, elle ne mit pas longtemps, et quand elle eu finit des courbatures se firent sentir dans son dos, elle commençait à être fatigué. Elle attrapa alors son portable et regarda l'heure, déjà 18h20, elle avait passé sa journée ici et pourtant elle n'avait toujours pas finit. Logiquement elle devait finir vers 18h00 mais tant pis, elle dépasserait pour finir l'arme, c'était presque terminé. Soixante se fit craquer le dos avant de soulever le bras d'une main. L'arme n'était vraiment pas lourde, ce qui était vraiment bien.

Il ne restait que deux petites étapes à Soixante pour finir l'arme demandait, elle commençait vraiment à en avoir marre ! Elle se disait que le client qui demandait cela avait intérêt à vider son porte-monnaie devant elle ! Enfin elle plaqua à l'intérieur du bras un mince tissu de laine pour isolé, si la peau était en contact et pour un meilleur confort puis elle passa un enduit isolant sur toute la surface de l'arme ainsi que su le tissu en laine qui devint transparent. Ainsi l'arme pouvait communiquait avec toute les puces sans problèmes, évitant les fils, mais aussi sans attirait l'électricité extérieur et donc éviter à son porteur de finir électrocuté. Cela serait tout de même bête de mourir électrocuté avec une tel arme !

Soixante s'affaissa alors sur le dossier de la chaise, elle avait enfin terminé le bras mécanique. Un soupir de soulagement rassemblant à un râle se fit entendre dans la fonderie maintenant presque éteintes, il faisait plutôt sombre, le soleil avait surement décliné. Soixante était épuisé, de la sueur perlait le long de son corps et sur son visage, elle était aussi très poussiéreuse, les lunettes de protection avait marqué son visage au niveau yeux qui restait bien propre. Ses cheveux devait surement être emmêlé et sale aussi. Soixante éternua avant de se lever. Elle prit le bras ainsi que la boite remplit de puce et sortit de la fonderie en éteignant la lumière, pensons à l'écologie !

Soixante traversa l'arrière boutique et entra dans son ''bureau'', elle y rangea la boit de puce à sa place sur les étagères puis partit en direction de la boutique. Elle ouvrit la porte puis la referma derrière elle, se dirigeant vers le comptoir, elle posa la bras dessus, le mec allait devoir sortit le chéquier et vider son compte en banque !
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Ervayne
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MessageSujet: Re: Ironfist   Ironfist Icon_minitimeVen 16 Nov - 21:30

Absence aigri, Faille acide. Une brûlure, une cicatrice chaude. A la douce disparition des mœurs la disparition du cœur dispute l’inexorable rancœur d’un corps meurtri et d’un esprit détruis. Car si l’absence d’une amante maintiens dans une étreinte glacial la place encore chaude auprès de votre cœurs, la disparition d’une habitude plonge doucement la lame saisi du même froid à travers la chaleur d’une raison rassérénez. Mais si de tous les maux, de toutes les pertes il fallait en choisir la reine alors c’est à la fille malchanceuse de la mutilation physique et mentale que la grâce de la Souffrance échoirait …

La destruction n’est pas si belle et si violente qu’il le pensait, lui qui se plaisait à danser avec, à parcourir ces terres en sa compagnie, une compagne douloureuse et délicieuse en même temps, épuisante maîtresse éternellement insatisfaite. Qui d’eux deux tenait la laisse de l’autre ? Ce n’était probablement pas l’Homme d’ébène qui avait le privilège de la domination cette fois ci. La Dame lui avait subitement préféré un nouveaux soupirant et par la même blesser non seulement sa passion spirituel mais l’enveloppe physique qui c’était tant donné pour les beaux yeux étincelant de cette déraisonnable Amante. Le maëlstrom néantique était dénué d’émotion propre, son corps n’avait nulle consistance et ces sens se repaissaient de la perception d’autrui, mais ce que le corps n’éprouve, ce que les flammes ne consumaient, était animé par esprit bien plus combustible. Alors que ni fatigue ni douleur n’avait secoué le corps d’Ervayne, son esprit avait était éparpillé, réduit en charpie un court instant, une théière brisé, se fracassant sur le sol impitoyable d’une réalité qui n’était pas la sienne.

Assis sur le toit d’un large bâtiment blanc, agités par la douleur et la souffrance physique de ses occupants, mourants, blessés ou en période de rétablissement, rééducation, le corps noir et intemporel du néantin se tenait droit, visage lever vers le ciel obscurcis par la tombé de la nuit, un clair-obscur qu’il adorait sans s’en rendre compte. Le flot de douleur des occupants se rejoignez et comblé le trou noir des sensations du néantins, se mêlant avec diversité dans un torrent uniformes et équilibrés de mal-être, souffrance et tristesse. Démembré, écrasé, ouvert, implosé, broyé, coupé, paralysé la mer remuait et caressé les plages de son esprit en occupant son corps, il avait besoin de cette dose de Maux. Ni par plaisirs, ni par sadismes, contrairement à son habitude mais pour vider son esprit, il n’était ni reposé ni apaiser par cette souffrance. Ce n’était pas une cure, pas plus qu’un séjour vacancier pour prendre un peu de repos. C’était une torture, se déchirant pour mieux oublier son esprit et surtout sa perte…

Sa lutte contre la brute, la perte de son bras droit, sa dislocation de quelques instant, sa reconstitution difficile et mal aisée. Ce n’était pas des souvenirs agréables et rassurants, et ce qu’il ressentait en ce moment même… Son paradoxe il en prenait à peine conscience et plus que la mutilation, que la lutte, c’est cette conscience qu’il noyait. Engloutissant cette main humaine issue de réflexions purulente et suintante, de ces sensations organiques qui jonchait la pureté de son esprit comme une moisissure puante et gangréneuse.

Son corps noueux et douloureux se mit doucement en mouvement pour s’extirper à pas lent de la toile hurlante dans laquelle il s’empêtrait volontairement depuis plusieurs jours déjà. Avant de venir ici il avait passé quelques consignes et préparé certaines choses qu’il devait exécutez désormais, et reprendre le contrôle, il trouverait une nouvelle protectrice. Il changerait de méthode, sa « purification » était efficiente et alors que les derniers liens barbelés de douleurs se décroché de la carcasse néantine il envisageait froidement sa reprise d’activité. Il avait changé de vêtement mais avais conservé le style du long manteau à lanières serrées, sa manche droite noué autour de son moignon lui donnait un air de vétéran malchanceux, hors service, et d’autant plus lorsqu’il s’installa sur sa lourde cylindrée. L’engin était à peine maniable désormais et Ervayne se devait de rouler prudemment, ce qui ne l’enchantait pas.

L’heure était venu de voir si l’armurerie qu’il avait racheté aller lui être d’un quelconque intérêt, et si ses employés possédé un minimum de compétences justifiant leur salaires inconvenants. La conduite calme et respectueuse du néantin aurait presque pu être érigé en exemple de bonne conduite si les gens n’avait pas était horrifié par la vision d’un amputé au guidon d’un tel véhicule. La moto se gara doucement à l’entrée de l’armurerie et l’Ombre qui en descendit contrastait presque violemment avec l’énergumène hyperactive et cabriolante habituel. La porte ne s’ouvrit pas avec fracas et c’est silencieux qu’il s’approcha de Soixante, son employé l’arme sous le bras, laquelle attendait de pied ferme le client de cette équipement couteux. Le visage lisse se plongea dans les yeux déterminés de la styliste, sans un bruit avant de porter son attention sur la structure métallique qu’il saisit et manipula pour observer sous tous les angles.

La création était un chef d’œuvre de rigueur, il fallait voir la merveille de l’appareil s’étendait à son utilisation. Ouvrant prestement son manteau pour dénuder le côté droit de son torse et libérer son bras tranché, il fixa sans ménagement le bras d’acier sur le membre noir, écorchant et déchirant son enveloppe au passage. Les filaments ainsi endommagé se mirent à s’agiter et le moignon s’effila, des connections avec les synapses électriques de l’arme, son cadre métallique et le corps du néantins se tissèrent comme une toile d’araignées, autant de minuscule tentacules s’activant à s’enrouler et prendre possession de l’objet. Le crépitement électrique des capteurs se fit entendre, puis des grésillements le bras s’anima quelques instants. Une étincelle jaillit d’un des capteurs suivit de plusieurs autres à diverse jonction électrique de la structure, une odeur de brûlée se répandit et le bras retomba, désactivé. Ervayne tourna sa tête vers Soixante, les fibres de ténèbres s’agitèrent et le bras bougea, de manière saccadée d’abord, accrochant le rebord de la table avant de glisser la main dans une poche pour en extraire un chéquier. Il fallut plusieurs dizaine de seconde pour apporter le carnet de papier sur le comptoir et encore plus pour écrire un chèque correcte mais à terme la fluidité des mouvements c’était légèrement améliorer. Toujours sans rien dire, car la communication n’était pas le point fort d’Ervayne quand il fallait dire autre chose que des conneries, il saisit sa veste et l’enfila sur son nouveau bras, oubliant le détails des ornementations tranchantes qui réduisirent en lambeaux une partie de la manche, transperçant le vêtement et luisant ostensiblement.

-Bon boulot, j’apprécie.

L’Ombre fit volte-face et se dirigea hors du magasin.


"Au cœur bercé par la glaciale main de la séparation, à l’esprit englouti par la mélancolie et la douleur. La chaleur d’une présence ne vous fait pas défaut… A la base il n’y a que le froid et le gel d’une existence vide que vous tentez inlassablement de chauffer. Cesse de remplir…
Existence, sans désir…Réflexion, sans émotion…Vide, sans ressenti… Absence, sans conscience…"

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Ironfist

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