Syliphisis avait enfin quitté son volcan. En effet, il y aurait surement beaucoup plus de proies dans la forêt...Il se devait d'y aller afin de vérifier si ses doutes étaient bien fondés. Pour passer le plus inaperçu possile, l'holwerm (les vers géants étaient appelés communément comme cela) se frayait un passage sous la terre, comme le faisait les vers de terre en général. Le voila parti, en train de creuser d'immense galeries sous la terre, se dirigeant vers la forêt où devaient se trouver pas mal de chait tendre et fraîche. Il aimait la chaleur et il y en avait pas mal en-dessous de la terre ferme,l'holwerm aimait cela mais plus il s'éloignait du volcan, plus la chaleur se dissipait...
Syliphisis avait une carapace énorme capable de résister a toutes attaques possibles hormis celles du froid. Il était une créature très rare et très puissante,qui plus est, il était le dernier de sa lignée. Il avait 400 ans, néanmoins il n'était qu'au tiers de sa vie,l'extrême longévité de cette créature quasi légendaire n'était pas inconnue. L'holwerm avait pour cela une certaine estime pour lui et détestait les moqueries et autres...De toutes façons, touts ceux qui avaient osé se moquer de lui n'étaient plus de ce monde. Il était une créature impitoyable, ne pensant qu'a se nourrir mais demeurant très intelligent.
Le voila qui arrive dans la foret, du moins, sous la terre de cette dernière. Sa chaleur corporelle était vraiment intense mais il ne savait pas qu'elle se propageait loin de lui, et pourtant c'était le cas. Il entendit au-dessus de lui un bruit de pas. Voila une première proie, étrange pourtant car le ver n'avait pas faim, il prenait plaisir a manger,grand plaisir à sentir le bruit du craquement osseux sous ses dents. Il sorti donc doucement mais surement de la terre, derrière cette proie qu'il ne devait pas laisser fuir. Le grand ver enflammé de 50 mètres n'était plus loin de l'être ressemblant,comme Syliphisis l'avait pressenti, à un humanoide. Il se rappocha si proche que sa "proie" se rendit bien vite compte de sa présence et se retourna après avoir courut quelques mètres et dit d'une voix moqueuse:
"Je me suis donc enfuie pour... un ver de terre ???"
Sous l'effet de stupéfaction, le ver s'arreta dans son geste. Il avait voulul'attaquer mais ces paroles l'avait cloué sur place...Comment un être si fragile comparé au ver,pouvait dire une chose pareille en ce moment?Il faisait plus frai dans la forêt mais ça allait encore pour Syliphisis,il avait des réserves thermiques importantes dans son corps. Le problème n'était pas la mais c'était plutôt l'être en face de lui qui,bizarrement ne l'énervait pas mais le fascinait car il fallait qu'elle soit très culottée pour dire ça à une créature comme Syliphisis. Le ver répondit alors,télépathiquement.
Tu n'as donc pas peur? Tu es bien téméraire...Même un peu trop téméraire à mon goût...Mmh j'aime ça. Comment t'appelles-tu,toi qui ose rire du dernier des holwerms???
Une créature si courageuse et stupéfiante méritait réflexion,de toutes façons,Syliphisis n'avait pas faim et il avait donc tout le temps pour se renseigner un peu sur elle.