Vers l'aventure ? (Mission n°1, étape 2)

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Le membre 'Soixante' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Niveau 10 (Physique)' :
Vers l'aventure ? (Mission n°1, étape 2) - Page 2 9bnx

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La balle fusa rapidement et prit l'antlephou au dépourvus. Elle lui arriva dans l'oeil droit et se logea dans le cerveau, créant au passage d nombreux dégâts, ce qui provoqua la mort de l’animal. Celui-ci étant en plein mouvement lors de sa mort, s'écrasa vers l'avant et fit une roulade avant de rester inerte au sol. Encore un de réussi.

Il ne restait plus qu'un antlephou qui courrait toujours à vive allure pour échapper à son cruel destin. Pourtant il n'arrivait toujours pas à passer cette barrière végétale. Elle était beaucoup trop grande pour lui. Il n'arrivait pas à la franchir. Passer dessus ne servait à rien, passer dessous était impossible et même en faisant fois le tour de l'enclos il n'y avait aucune issus ou ne serres qu'un endroit moins large. Rien. Il était définitivement pris au piège.

Un peu plus loin Tit avait finalement décidé d'attendre sa maîtresse ici. Il n'arrivait toujours pas à enlever le poignard du sol et ne savait d'ailleurs pas quoi en faire. Il resta assit non loin du corps de l'antlephou encore chaud et du poignard. Il surveillait.

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Antlephou
Points de vie : 10
• Attaque(s) subit : Virtuose martial - 5 pv + Pistolet Deser eagle - 3 pv + frapper avec le bout pointu -1 pv + attaque physique - 13 pv
TOTAL : 10 - 22 = 0 points de vie

Félicitation l’antlephou a été vaincue !
Soixante gagne 5 points d’expériences !

Plus qu'un, il n'en restait plus qu'un dans ce maudit enclos. Finalement cela fût assez loin, Soixante ne pensait pas qu'elle mettrait autant de temps à tuer tous ses antlephou. Enfin tous, non. Elle en avait épargné un car celui-ci c'était blessé à l'antérieur droit en retombant lourdement contre le sol. Soixante n'avait pas voulu gâcher une balle pour une peau abîmée. Son prix ne rembourserait même pas la balle.

La brune observa le dernier antlephou. Il courrait toujours comme un fou. Il devait être terrifié par tous ce qui venait de se passer. Il venait de perdre tous ses amis ou toute sa famille dans un bain de sang. Il avait tout vu et maintenant il se retrouvait seul et il savait que la mort n'allait pas tarder. Il n'avait pas l'air très près, de vouloir qu'elle arrive, pourtant il savait qu'il ne ressortirait pas de là vivant.

L'autre antlephou, celui blessé, ne bougeait toujours pas. Il se lécher la plaie vigoureusement pour se soigner, mais ses coups de langue ne faisaient qu'infecté la plaie et l'ouvrir. La plaie saignait de plus en plus et l'animal baignait littéralement dans son propre sang maintenant. La peau était définitivement foutu ainsi. Heureusement ce dernier animal avait eu la bonne idée de faire un petit monticule de terre pour le séparer de son ami décédé. Empêchant ainsi le sang de coulait sur le pelage de l'autre antlephou.

Soixante les observait c'était plutôt comique à voir. Néanmoins se n'était pas pour cela qu'elle rigola ou n'esquissa même un sourire. Il restait encore un antlephou, elle n'avait pas fini son travail encore. La brune se demanda combien pouvait bien coûter une bête d'antlephou. Elle ne se souvenait pas d'en avoir vu sur le marché, mais elle ne savait pas non plus si beaucoup de personne en achetait. Elle le serait uniquement en allant vendre toutes ses peaux dans la rue marchande. La brune savait déjà où elle pourrait le refiler.

Elle plaça enfin son fusil en direction du dernier antlephou debout. Il courrait très vite lui aussi et décrivait des cercles un peu moins parfait que son prédécesseur. Il était un peu plus difficile à viser, mais Soixante n'avait pas peur. Elle savait qu'en prenant son temps, la balle irait droit dans l’œil de l'animal. L'animal avait tout de même une vitesse plutôt constante, ce qui permettait de prévoir les mouvements plus facilement. La brune souffla doucement, équilibrant sa respiration. Puis elle tira, visant toujours l’œil de l'animal.

Citation :: Attaque physique de niveau 10 avec Deser Eagle de niveau 3 (+3 pts de dégâts)
Utilisation du pouvoir « Virtuose martial » de niveau 5 au vu de l'attaque avec les armes (+5 pts de dégâts)
Possession du livre « Frapper avec le bout pointu », attaque avec des armes (+1 pt de dégât)
Total : 3 + 5 + 1 = 9 pts de dégâts

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'Niveau 10 (Physique)' :
Vers l'aventure ? (Mission n°1, étape 2) - Page 2 9bnx

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L'animal s'écroula sous l'assaut du tir. La balle avait de nouveau traversait l’œil de l'antlephou pour se loger dans son cerveau lui causant des dommages irréversibles. En plein élan à se moment là, il retomba de tout son poids sur le sol. Comme terrassait par une force invisible. L'animal au sol ne bougea plus. Il était déjà mort avant de toucher la terre.

Le dernier antlephou vivant, relava la tête quand son dernier ami courant encore tomba. Il paniqua et essaya de se lever de nouveau mais sa laie trop important, le faisait trop souffrir et il s'écroula lui aussi dans son sang. Il regarda autour de lui pour voir où le danger provenait mais il ne vit rien, comme tout à l'heure. Il continua à se lécher la plaie, voulant se soigner. Il avait du sang plein la bouche.

Un peu plus loin Tit n'avait toujours pas bougé. Il attendait sa maîtresse comme il avait décidé plus tôt. Il espérait juste qu'elle ne tarde pas trop. Il ne savait même pas si elle allait revenir le cherchait. Le cherchait peut être pas, mais la brune viendrait pour récupérer son arme et sûrement quelques choses d'autres sur l'antlephou. Tit ne pouvait pas croire qu'elle elle tué si il n'y avait rien à y gagner.

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Antlephou
Points de vie : 10
• Attaque(s) subit : Virtuose martial - 5 pv + Pistolet Deser eagle - 3 pv + frapper avec le bout pointu -1 pv + attaque physique - 13 pv
TOTAL : 10 - 22 = 0 points de vie

Félicitation l’antlephou a été vaincue !
Soixante gagne 5 points d’expériences !

C'était enfin fini. Tous les antlephou était mort. Soixante lâcha un soupir. Elle commençait à en avoir marre de faire exactement la même chose à chaque fois. Elle avait en tout tirait six balles pour tuer six antlephou, tous dans l’œil. C'était plutôt pas mal, mais Soixante avait fait mieux. Ce petit jeu n'était qu'un échauffement pour elle. La brune s'assit sur la branche doucement et ouvrit le chargeur de son deser eagle. Il restait bien quatre balles. Elle le referma et posa l'arme dans son sac, elle avait fini avec. Il ne restait plus maintenant qu'à retirer la peau des antlephou pour les revendre ensuite.

La brune chercha son poignard dans son sac. Cela ferait office de couteau. Elle se souvint alors qu'elle l'avait laissé à Tit pour qu'il fasse de même sur le premier antlephou mort. Soixante regarda au sol, pas la moindre trace du pherret. Même si il était petit, elle l'aurait vu assez facilement avec la peau de bête. Elle soupira. Soixante regarda le troupeau décimé. Il était à l'abri dans l'enclos, elle n'avait qu'à le laisser ainsi pour l'instant. Elle viendrait tout récupérer une fois qu'elle aurait Tit son poignard et sa première peau.

La brune descendit de l'arbre en sautant de branches en branches, elle se laissa enfin glisser une fois le sol proche. Elle passa ses mains sur ses vêtements pour enlever les feuilles collés. Elle regarda les alentours avant de se rebrousser chemin. Tit ne devait pas être loin, Soixante n'avait pas beaucoup courut avant d'avoir l'idée de les enfermer dans l'enclos végétal. Effectivement, il ne lui fallut que dix minutes en marchant pour retrouver son petit animal assis entre le poignard et l'antlephou mort. Il releva aussitôt la tête quand il vit Soixante et se précipita vers elle. Soixante l'ignora et prit le poignard. Elle essuya la lame pleine de terre sur son t-shirt puis s'approcha de l'antlephou mort.

Tit ne s'approcha pas davantage. Soixante fit pivoter l'antlephou sur le côté gauche et plongea le poignard dans le ventre de l'animal. D'un coup sec, elle remonta jusqu'à sa gorge. Le sang coula de l'ouverture. Il était encore chaud. Soixante se releva et mis l'animal sur le dos. Elle lui écarta les pattes et fit des incisions à l'intérieur des antérieurs et des postérieures. Elle le fit rouler une autre fois le côté pour éviter le sang et le poussa pour le mettre sur le ventre. Au niveau de la tête elle fit quelques petites incisions précises pour débloquer la mâchoire et elle tira fort. La peau s'arracha de la tête dans un bruit glauque de chair meurtrit.

Soixante se mit finalement à califourchon sur l'animal, en restant debout et tira de nouveau la peau mais cette fois en arrière. La peau s'enleva de la chair difficilement. L'animal ne devait pas manger à sa faim tout les jours. Une fois au niveau des épaules, elle coupa les chair au niveau de la couronne des antérieurs de l’animal pour conservait le sabot avec la peau. Elle tira de nouveau la peau en étant par dessus jusqu'au croupion. Elle fit de même avec les postérieurs et tira de nouveau. La peau s'arracha enfin complètement. Soixante la souleva aussitôt pour éviter que le sang ne coule dessus. Elle alla le suspendre sur une branche, pour qu'elle sèche un peu. Il y avait toujours du sang dans l'intérieur de la peau.

Pendant ce temps, elle découpa dans la chair de l'animal. Elle coupa ce qu'on appelle plus communément le cuissot. Elle prit aussi l'épaule. Elle fit de même que l'autre côté. Soixante trouvait que c'était les meilleur morceau, il n'y avait pas beaucoup de nerfs à l’intérieur ni de gras. La brune n'avait jamais mangé d'antlephou mais cela ne devait pas être trop mauvais. Elle pris un sachet à l'intérieur de son sac et mis les quatre morceaux de viande à l'intérieur. Le sang ne coulera pas dans son sac ainsi. Elle alla enfin récupérer la peau. Elle la frotta un peu pour enlever le sang qui coulait encore un peu et la plia pour la ranger dans son sac. Elle verrait par la suite ce qu'elle pourrait en tirer. Il était temps de s'attaquer aux cinq autres antlephou un peu pus loin.

Citation :: Action récolte, pour récupérer la peau et la viande de l'antlephou

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Soixante était enfin revenu. Tit était tellement content de la voir, elle ne l'avait pas abandonné. Il s'approcha aussitôt d'elle mais elle l'ignora. Dans un sens, il s'en doutait mais il avait espérait qu'elle ne le fasse pas. Elle s'avança vers l'antlephou et commença à le découper avec le poignard qu'elle avait laissé ici. C'était donc cela qu'elle voulait qu'il fasse. Elle devait être déçue c'est pour cela qu'elle l'avait ignoré.

Le petit pherret regarda ses mains. Il n'aurait jamais pu prendre l'arme et découper ainsi l'animal. D'ailleurs en y jetant un œil il eut des frissons. La brune venait de tirer d'un coup sec la peau et le bruit qui venait de se faire entendre était horrible. Tit frissonna de nouveau avant de se retourner. Il ne voulait pas voir la suite. Il s'éloigna même un peu plus pour éviter d'entendre aussi.

Une fois que Soixante ramassa la peau et la viande qu'elle venait de récupérer sur l'animal, Tit s'approcha d'elle et essaya de lui faire comprendre qu'il fallait reprendre la route. Il attrapa son pantalon et ira doucement dessus. Soixante le regarda. Il partit ensuite dans la direction du sud. Il se retourna au bout de quelques mètres pour voir si elle suivait.

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Soixante récolte 1 peau d'Antlephou et 1 viande d'Antlephou

Code à mettre dans l'inventaire :

Code:: • [color=red]1[/color] [b]Peau d'Antlephou:[/b] [i]Cette peau d'un fauve brillant est douce et fine. Elle ferait un magnifique tapis ou un magnifique dessus de lit. Valeur : 50 Aïles.[/i]
[b]Trouvé : [/b][url=]Vers l'aventure ?[/url]
• [color=red]1[/color] [b]Viande d'Antlephou[/b] [i]Les antlephou ne sont pas réputés pour leur viande. Celle-ci est en effet filandreuses et sèches. Mieux vaut la faire mariner longtemps. Néanmoins cela resta de la viande et donc de la nourriture. Valeur : 20 Aïles.[/i]
[b]Trouvé : [/b][url=]Vers l'aventure ?[/url]

Le premier antlephou était enfin dépecé. Une fois que Soixante avait fin son travail et ranger ses nouveau gain dans son sac, son pherret vient lui tirer le pantalon. La brune le regarda. Tit partit ensuite dans une direction et s’arrêta quelques mètres plus loin et se retourna. Il voulait qu'elle le suivit apparemment. Soixante regarda l'antlephou mort. Il restait encore beaucoup de chose dessus, il attirerait sûrement beaucoup de carnivore par ici. Il fallait en profiter pour s'occuper des autres.

Soixante s'avança vers Tit. Son chemin correspondait au chemin que Soixante avait pris plus tôt. Ils allèrent donc vers l'enclos végétal. C'était déjà la troisième fois que Soixante empruntait ce chemin dans l'heure. Ce trajet fut le lus loin à cause de Tit qui se retournait toute les minutes. Avait-il aussi peur de la perdre ? Finalement ils arrivèrent devant l'enclos végétal. Tit s’arrêta en le voyant. Il ne devait pas se douter de voir ceci.

La brune en profita pour l'attraper. Elle grimpa ensuite à ce mur. Les plantes offrait de multiples prises pour pouvoir grimper facilement. Elle déposa Tit sur son épaule et commença son ascension. Soixante préférait laisser la barrière temps qu'elle découpait les bêtes. Elle ne voulait pas que des charognards viennent l’embêtait. Elle arriva vite en haut.

L'antlephou encore vivant, releva aussitôt la tête quand il la vit. Ses oreilles se dressèrent aussitôt et il sembla humer dans sa direction. Il paniqua alors et essaya de se relevait mais toujours sans succès. Soixante descendit de l'autre côté de la barrière en s'agrippant aux plantes. Elle se laissa ensuite tomber. Au sol, elle déposa Tit puis attrapa son couteau. Il fallait maintenant dépecer les cinq autres antlephou. La technique ne changé pas. Il fallait toujours couper de l'anus à la gorge, l'intérieur des antérieurs et des postérieurs, dégager la mâchoire, couper au dessus de chaque couronne et tirer le tout.

Ce travail n'était pas si simple. Il fallait savoir où couper exactement pou abîmer le moins possible la peau, mais surtout il fallait avoir de la force pour décoller la peau de la chair. Plus l’animal était gras plus cela était simple. Malheureusement pour la brune, cet antlephou n'avait que la peau sur les os. On voyait bien que c'était des antlephou sauvage.

La brune attrapa son poignard et commença à découper un des cervidés. Elle procéda de la même façon que le premier Une fois fini, elle suspendit la peau contre la barrière végétal. Il n'y avait pas d'arbre dans son enclos artificiel. Elle s'attaque ensuite au suivant et fit de même avec la peau. Soixante commençait à être un peu fatigué, c'était très physique comme travail. Elle attrapa le troisième et lui arracha la peau comme pour les autres. Elle fit de même au quatrième.

Le dernier avec encore sa peau était celui à côté du vivant. Soixante s'approcha ce qui fit peur a survivant, mais il ne réussit pas à se lever. La brune attrapa un antérieur et fit pivoter l’animal mort. Elle voulait vérifier que sa peau ne soit pas tâcher. Elle ne l'était pas. Soixante sourit et commença à dépecer l'antlephou. L'autre à côté la regarda faire sans bouger, il ne devait sûrement plus. Quand elle arracha complètement la peau, le survivant eut un mouvement de recul mais il n'essaya pas de se lever. Il devait encore compris qu'il ne pouvait pas.

Soixante accrocha la peau avec les autres. Elle s'assit contre le mur attendant que les peau sèche un peu. Elle se reposait ainsi. Le survivant la regardait toujours. Soixante ferma les yeux quelques minutes pour se vidait l'esprit. Au bout de quelques minutes elle se releva et retira la première peau du mur. Elle enleva le sang et la plia pour la ranger avec l'autre. Elle fit de même avec les quatre autres.

Une fois tout cela fait, elle invoqua un peu d'eau dans ses mains pour se les laver. Elles étaient rempli de sang. Il attrapa ensuite Tit et le posa de nouveau sur son épaule. Elle grimpa sur la barrière pour en ressortir, laissant le survivant seul. Il la regardait toujours. Soixante descendit de l'autre côté en s'aidant des plantes qui composait la barrière. Finalement elle avait décidé de laisser l'enclos. Elle ne le déferait pas. Elle posa ensuite Tit au sol et l'invita à continuer leur chemin.

Citation :: Action récolte, pour récupérer la peau des cinq antlephou

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Tit n'en revenait pas, il y avait un mur de plante juste devant lui. Il regarda sa maîtresse. Elle ne semblait pas surprise. Elle le souleva et le mit sur son épaule. Sous le choc Tit ne dit rien. Soixante grimpa la barrière et redescendit de l'autre côté. A l'intérieur Tit put voir que sa maîtresse avait fait un vrai carnage. Il n restait qu'un survivant qui était blessé, tout le reste du troupeau était décimé. Le petit pherret ne bougea pas, c'était trop.

Sa maîtresse commença à faire la même chose qu'au premier antlephou, elle lui arracha la peau. Tit se retourna et attendit que cela passe. A chaque craquement néanmoins, il frissonnait. C'était glauque. Soixante accrocha ensuite toute les peaux au mur végétal et s'assit. Tit voulut la rejoindre à ce moment là mais elle puait trop le sang. Il observa le dernier antlephou. Celui-ci regardait Soixante mais ne semblait pas plus paniqué que cela. Il devait être épuisé.

Sa maîtresse rangea ensuite toutes les peaux dans son sac. Elle souleva de nouveau Tit et le mit sur son épaule. Elle gravit la barrière et redescendit doucement. Elle le posa ensuite au sol et il lui sembla qu cette fois elle voulait le suivre. Tit eut un moment d'hésitation mais il reprit le chemin rapidement. Ils avaient perdus déjà beaucoup de temps.

Quand il marchait, sa maîtresse le suivait. C'était inespéré. Ils parcoururent ainsi toute la forêt en direction du sud. Une fois dehors, ils étaient devant l'océan. Au loin, on pouvait apercevoir la chaîne montagneuse de l'autre île du refuge est. Tit monta sr un rocher et pointa du doigt l'autre île. Il voulait faire comprendre à sa maîtresse qu'il fallait maintenant traverser.

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Soixante récolte 5 peau d'Antlephou

Code à mettre dans l'inventaire :

Code:: • [color=red]5[/color] [b]Peau d'Antlephou:[/b] [i]Cette peau d'un fauve brillant est douce et fine. Elle ferait un magnifique tapis ou un magnifique dessus de lit. Valeur : 50 Aïles.[/i]
[b]Trouvé : [/b][url=Vers l'aventure ?]Vers l'aventure ?[/url]

La suite de la traversé de la forêt, si fit sans encombre ni rencontre. Ils n'avaient croisé strictement personne. Dommage se dit Soixante, elle n'aurait pas refusé de tuer quelques autres animaux innocent pour revendre leur peau. Avec celle des antlephou elle pourrait se faire un peu d'argent mais c'était loin d'être suffisant. Tit l'avait guidé vers le sud-ouest de la forêt. Depuis le début Soixante se demandait pourquoi là bas. Il n'y avait rien du tout au sud de la deuxième île du refuge est.

Une fois sortit de la forêt, l'océan s'étendait toute en longueur entre les deux îles. Soixante avait sentit l'air iodé, spécifique de l'océan depuis un bon moment. La forêt embaumé aussi l'iode de ce côté là. Au loin, on pouvait observer la chaîne de montagne de l'île voisine, ainsi que son volcan éteint depuis longtemps, le puits de cendre. Il devait son nom à son extinction. Soixante avait lu cela récemment. Bien qu'elle s'en moquait, c'était toujours drôle de savoir ce genre de chose. La brune s'approcha un peu plus des côtes. Il lui restait tout de même quelques dizaines de mètres à faire, peu être même un peu plus qu'une centaine.

Tit était toujours devant. Sûrement heureux d'avoir réussi à faire parcourir autant de chemin à sa maîtresse. Avait-il finit de la promener sur toute l'île ? Il n'y avait rien de ce côté. Tit s'approcha des côtes. Ici elle n'était pas très élevait, on pouvait facilement se baigner. A l'inverse de l'autre île. Celle-ci avait une chaîne de montagne qui longeait toute la côte du côté de l'autre île. A croire qu'elle voulait se protéger de sa voisine. Il était impossible de passer de ce côté de l'île, trop à pic. Il fallait faire le tour.

Le petit pherret désigna alors du doigt l'autre île en insistant. Il voulait qu'on traverse ? Soixante fronça les sourcils, pourquoi l'avoir mené jusqu'au sud de l'île pour cela. Il y avait un bateau au nord de l'île qui les reliait. C'était impossible de passer par là. La falaise de l'autre île n'était pas franchissable. Pourquoi vouloir passer par ici ? Cela avait-il son importance ? Si c'était pour aller à Sirrah, le bateau était bien plus rapide que la traversé de la forêt et la non traversé du détroit.

Soixante croisa les bras et fixa Tit. Elle ne comprenait pas pourquoi il voulait passer par là, si c'était pour aller sur l'autre île. Il n'y avait aucun moyen de traverser. La nage était trop dangereuse à cause des courants du détroit, l'eau trop profonde et les rives de l'autre île trop perpendiculaire à l'océan. Pour passer il fallait un moyen de transport maritime, ce que Soixante n'avait pas. De plus, il fallait savoir naviguer dans un détroit, mais aussi il fallait contourner l’île pour accoster par le sud ou par le nord. La côte est était trop dangereuse. La brune regarda autour d'elle. Il devait bien y avoir un moyen si il l'avait amené ici.

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Tit avait enfin réussi à la faire venir jusqu'ici. Il avait préférait passer par là pour la discrétion. Il n'avait pas eu de consignes claires mais il savait qu'ils devaient se faire discret. Le petit pherret s'avança vers la côte et désigna l'autre île à sa maîtresse. Elle semblait plus que contrariée. Elle avait l'air de comprendre mais pas vraiment d'approuver. Elle réfléchit un moment avant de regarder autour d'elle. Elle devait sûrement cherchait un moyen de passer.

Tit savait qu'il y en avait un, car on lui avait dit de passer par le sud, mais il ne savait pas ce que c'était ni où cela se trouvait. Il se mit alors à courir en longeant la côté en direction du sud. Là bas, les côtes étaient plus basse et donc plus aptes à accoster un bateau. L'animal pensait que ce serait cela, mais il n'en était pas sûr. Sa maîtresse le suivit fort heureusement.

Au bout de quelques minutes, ils aperçurent un vieux matelot leur faire signe. Il avait la carrure d'un marin ayant beaucoup navigué. Il sentait le poisson à deux mètres à la ronde. Tit s'approcha avec sa maîtresse. Elle ne semblait pas ravi.

- Vous voulez traverser ? C'est 40 Aïles la traversé.

Tit voulait que sa maîtresse et lui traverse le détroit entre les deux île du refuge est. Soixante ne comprenait pas vraiment toujours passer par là, si c'était pour aller sur l'autre île. Il y avait des bateaux qui reliaient les deux principales villes des îles du refuge est. Le pherret désignait toujours la chaîne montagneuse de l'autre île. Peut être ne voulait-il pas passer par Sirrah, mais pourquoi ? Soixante ne comprenait pas tous.

Le petit pherret commença à cherche quelques choses. Apparemment il avait un moyen de traversé. Il ne l'aurait pas amené ici pour rien tout de même. Si le pherret ne trouvait rien d'ici quelques minutes, Soixante rebrousserait chemin pour prendre le bateau à Alioth, ce serait tellement plus simple. Le petit animal se mit à courir en direction du sud. Ils longèrent ainsi la côte, descendant légèrement en altitude en plus. Il est vrai que si il y avait un moyen de transport pour traversé, ce devait être plus bas. La brune suivit son petit animal sans grande conviction. Cette promenade durait déjà depuis un petit moment et elle commençait à en avoir marre.

Au bout d'un petit moment, ils purent apercevoir une barque accosté sur le rivage. Il y avait un homme juste à côté. Dès qu'il les vit, il leur fit signe de venir. Tit avait-il commandé un bateau ? C'était insensé, pourtant le petit anima se dirigea droit vers cet inconnu. A croire que c'était prévu. Soixante le suivit observant tous les alentours discrètement.

En s'approchant, elle put remarquer que l'homme à côté était un idéal poivrot. Un rougeaud avec le ventre à bière et le nez éclaté. L'alcool rendait les personnes vraiment hideuses. Soixante était même persuadé qu'il devait avoir la toile d’araignée des marins tatouée sur ses coudes. Peut être même, une femme à poil sur le mollet et une ancre de marin sur le ventre. Ses vêtements couvraient une bonne partie de sa peau, fort heureusement. Soixante n'avait pas envie de voir sa crasse mêlé aux poils. Arrivé non loin de lui, elle sentit aussitôt l'odeur forte de poisson émanant de lui. Quand il agitait le bras, cela s’amplifiait. Soixante ravala sa salive et approcha encore.

Le marin tendit alors les bras, puis désigna la barque en disant que c'était 40 Aïles la traversé. Soixante haussa un sourcil. C'était bien plus cher que le voyage d'Alioth à Sirrah dans un vrai bateau. Elle observa la barque. C'était une petit coque en bois, tous ce qu'il y avait de plus basique et en regardant bien on pouvait remarquer qu'elle était de la même fraîcheur que son propriétaire.

Soixante continua d'approcher doucement fixant le marin. Arrivé à sa hauteur, elle sortit très rapidement son deser eagle de son sac et le pointa sur sa tempe en faisant bien attention de ne pas toucher ses cheveux gras avec son arme. Elle l'avait pas envie de la nettoyer juste pour de la graisse et du sel. Face à lui, elle le fixa et prononça d'un fort accent russe pour mettre plus la pression.

- C'est 0 Aïles la traversé !

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Le marin vint venir vers lui une jeune femme, d’apparence aventurière. Elle n'avait pas l'air méchante à première vu. Elle était habillé simplement et avait un sac que n'importe quel voyageur pouvait avoir pour ses aventures. Le marin n'avait pas du tout vu venir le pistolet contre sa tempe. Quand il vit l'appareil, il se figea. Il n'en avait jamais vu d'aussi près. Néanmoins il ne sentit le froid du mental contre sa peau.

La petite brune s'avança un peu plus et elle lui ordonna une traversé gratuite. La nouvelle venue n'était pas d'ici, elle avait un accent très rauque, très slave. Quelques choses qui venait des pays du nord. Le marin n'y connaissait pas grand chose mais cela ne le rassura pas. Il essaya de protester en disant qu'il ne pourrait pas gagner sa vie si il faisait cela, mais vu le regard de la brune, il se dit que ce n'était pas la peine. Celle-ci devait gagner sa vie d'une façon peu conventionnelle pour agir ainsi. Il hocha doucement la tête et demanda à la brune de s'installer dans la barque. Tit s'y précipita.

Le marin n'avait pas montré beaucoup d'opposition au marchandage de Soixante. Il avait sûrement peur pour sa vie et ne voulait pas prendre de risque. Soixante ne sourit pas, la partie ne serait définitivement gagné qu'une fois de l'autre côté du détroit. La brune put apercevoir du coin de l’œil Tit monter aussitôt sur la barque. Il voulait vraiment aller vite cet animal. Soixante reposa ses yeux sur le marin à l'haleine perfide. Il tremblé. Elle s'éloigna, le deser eagle toujours pointé vers lui. Elle ne le lâcherai pas avant l'accostage.

De quelques rapide coup d’œil, il grimpa sur la barque en faisant bien attention de garder toujours en joug le marin. Elle ne savait pas si il était armé, sûrement pas mais il valait mieux être prudent. Elle enjamba la première planche et s'assit sur la deuxième. La place du voyageur. Elle tenait toujours le pistolet bien droit. Le matelot n'avait toujours pas bougé, sûrement trop choqué pour risquer le moindre geste. Un nouveau de calibre, elle désigna au loup de mer de mettre la barque à l'eau.

Il sursauta en voyant le geste puis se précipita vers la corde qui retenait le bateau. Il défit avec nervosité le nœud et balança la corde dans la barque. Il poussa ensuite la barque vers l'océan. A chaque geste qu'il faisait on pouvait voir qu'il évitait de regarder le pistolet pointé vers lui Soixante ne retirait aucune satisfaction de cette situation, néanmoins elle lui permettait de ne pas perdre inutilement de l'argent. C'était tout de même très important. Dans tout les cas, elle ne tirerait pas. Pas besoin de gâcher une balle dans un être adipeux et sans aucune valeur. Même si Soixante hésité si le contenu de ses adipocytes, graisses ou alcool ?

Le marin avait maintenant l'eau jusqu'aux genou, il poussa une dernière fois la barque et recula. Le petit bateau de bois flotta doucement vers l'océan, s'éloignant du rivage. Soixante attrapa aussitôt une rame et la planta fermement dans le sol sableux. Le marin n'avait pas l'intention de monté, il pensait sûrement qu'elle lui volait sa barque mais Soixante n'avait rien à faire de ce tas de bois, elle voulait juste traversé.

- Tu croyais quand même pas que j'allais ramer ! Dépêches toi de m'amener de l'autre côté !

Soixante le tenait toujours en joug. Le marin ne semblait plus savoir quoi faire, il hésitait. Soixante arma la chambre pour l'aider à choisir plus rapidement. L'homme se précipita alors vers la barque et grimpa plutôt difficilement dedans la faisant légèrement chaviré. Une fois la l'intérieur, Soixante reposa la rame sur son support. Elle insista une dernière fois le marin avec son calibre. Il se saisit des rames et commença à les guider de l'autre côté du détroit.

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Jamais de sa vie, il n'avait vu ça. Le marin pensait se débarrasser de l'odieuse personne en lui refilant la barque pour qu'elle traverse, mais elle s'arrêta pour lui ordonner de ramer à sa place. Le marin en était choqué. En général on volait les barques, on n'amener pas les propriétaires avec, ou du moins pas conscient. Le matelot ne voulait pas monter sur sa barque, autant la laisser à cette cinglé. C'est alors que la brune arma la chambre dans un déclic terrifiant. Ni une ni deux, il grimpa sur sa barque.

Qu'avait-il fait ? Il était perdus maintenant. Il l’amènerait de l'autre côté puis elle le tuerait. Il le savait. Il n'aurait qu'à sauter un peu avant pour lui échapper, oui il fallait faire ça. La brune remis la rame sur son support et fit jouer son pistolet vers lui. Il s'empara des deux rames et commença à faire tourner la barque pour les amener de l'autre côté. Pourquoi était-il tombé sur une folle comme cela ? Des personnes agissait encore comme ça aujourd'hui ? C'était sûrement parce qu'elle était étrangère.

Le marin vit de nouveau le pistolet pointé vers lui, se serait difficile de se concentrer avec cela devant. Il releva les yeux pour voir la cinglé, elle avait l'air blasé. Avait-elle toujours cette tête ? Puis il regarda l'horizon, mieux ne valait pas pensé à elle pour avancer convenablement. Il ne fallait que l'amener de l'autre côté et sauter un avant. C'était facile en pratique.

Heureusement la traversé était plutôt rapide, il fallait juste savoir éviter les courants. Il passa plus largement vers le sud pour éviter tout cela. Il ne savait pas trop où la brune voulait accoster, mais il savait que les terres en vu il sauterait rapidement pour éviter les balles. Il fallait plonger rapidement, il le savait mais ainsi il pourrait échapper à la mort.

Durant tout le voyage, la brune ne bougea pas. Au bout de quelques minutes ils arrivèrent enfin devant le rivage de l'autre île de refuge est. Le marin avait bien fait attention à être assez proche de la terre ferme pour avoir une chance de sans sortir, maintenant il fallait voir quand sauter. La brune le fixait intensément. A croire qu'elle ne clignait jamais des yeux. Tant pis, le tout pour le tout il plongea rapidement.

La traversé fût plutôt calme, le marin évitait soigneusement de regarder le pistolet et elle. C'était mieux ainsi. La brun au contraire fixait ce vieux matelot, pour éviter de lui laisser une moindre réflexion ou action. Néanmoins, elle en avait marre de devoir détailler chacune de ses varices sur son nez, ou chacun de ses poils graisseux sur le bas et le haut de son visage. Tit quand à lui, était à côté d'elle, il ne bougeait et observait la mer autour de lui. Cela devait lui faire bizarre.

Le matelot ramait bien et vite. C'était indéniable, au moins Soixante n'aurait pas à supporter la vue de son visage longtemps. Heureusement pour elle, l'eau était calme et le marin connaissait bien son métier, il évitait soigneusement tous les courants du détroit. Il les évitait presque avec agilité. Durant toute la traversé, Soixante n'osait pas tournée la tête pour voir où ils en était exactement, mais fort heureusement elle pouvait voir où ils allaient, et pour l'instant il ne faisait pas de bêtise. Le marin lui tournait de temps en temps la tête pour se diriger. Il regardait aussi beaucoup l'eau.

La côte approchait doucement et le marin semblait de plus en plus nerveux. Soixante s'en fichait tant qu'il l'amener à bon port. Le rivage était apparent et il ne leur fallait que quelques minutes pour le rejoindre. C'est alors que d'un mouvement ample et plein de désespoir le marin sauta à l'eau dans un plongeon peu gracieux. Soixante fut d'abord surprise. Que lui prenait-il à cet abruti ? La brune se releva et scruta l'eau. Il ne remontait pas. Tant pis pour lui si il préférait se noyer. Soixante rangea son pistolet. Depuis le début elle ne voulait pas tirer sur cet homme et cela n'avait pas changé. Il s'abandonnait mais il l'avait déjà bien aidé, elle pourrait facilement arrivé au rivage sans lui.

Soixante attrapa les rames et les monta dans la barque, elle n'avait pas besoin de cela. Elle se rassit à sa place et plongea la main dans l'eau. Avec son pouvoir, elle pouvait déplacer une assez grande quantité d'eau. Elle n'avait qu'à déplacer l'eau juste sous la barque pour la faire avancer dans la bonne direction. C'était simple mais fatiguant. Arrivé sur la plage, Soixante sortit de la barque et la remis à l'eau. Ainsi le matelot se sauvait, soit il perdait définitivement sa barque, à lui de voir. Elle jeta un coup d’œil sur l'océan. Elle ne le vit pas réapparaître, à croire qu'il voulait vraiment se noyer.

La brune s’essuya le front plein de sueur avec son t-shirt. Elle n'avait pas encore l'habitude d'utiliser ses pouvoirs et cela l'épuiser rapidement. Elle se passe aussi un coup d'eau sur le visage, évitant les yeux. Elle repéra Tit, celui-ci était sur un rocher à la frontière de la plage. Il semblait l'attendre. Soixante le rejoignit, prête à le suivre de nouveau. Cette promenade était des plus étrange pour l'instant. Soixante n'avait toujours pas compris pourquoi il voulait la faire passer par ici. Cela avait-il une importance ?

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Le marin refit surface uniquement, quand il vit la barque s'éloignait. Il avait vu une main plongée à l'arrière de la barque et celle-ci avait avancé tout seule. Le marin en était encore choquée. En remontant à la surface, il avait pu voir la brune faire avancer la barque sans rame, c'était bizarre. Néanmoins, il profita de ce petit laps de temps pour aller se cacher un peu plus loin. Il connaissait bien le coin, il savait où se replier.

Un peu plus loin, sur la terre ferme, Tit sauta aussitôt de la barque bien content de retrouver la terre ferme, le voyage en bateau ne lui avait pas tellement plu, surtout qu'il y avait régné une atmosphère très tendu, poussant le pauvre marin à sauter avant l'arrivée. Le petit pherret traversa la plage et grimpa sur un rocher pour voir où était sa maîtresse. Il l'a vit remettre la barque à l'eau. Geste altruiste pour le marin ou au contraire vil. Tit ne savait pas vraiment. Soixante s'épongea le front puis se passa un peu d'eau sur le visage. Elle était en sueur. Tit ne se souvenait pas l'avoir déjà vu comme cela. Ses pouvoirs étaient-ils si dur à utiliser ?

Elles s'approcha enfin. Tit avait presque réussi sa mission, il ne restait quasiment plus de marche à faire. Ils devaient maintenant se rendre à Sirrah et trouver La personne. Le petit pherret était encore plein de vigueur et il s'élança aussitôt vers Sirrah pour guider sa maîtresse. De temps en temps il regardait pour voir si elle suivait, mais maintenant qu'elle avait déjà fait tout ce chemin, il ne pensait pas qu'elle arrêterait. Elle avait fait le plus dur.

La terre ferme enfin ! La traversé même juste une petit partie avait beaucoup épuisé Soixante. En ramant, elle aurait sûrement été moins fatigué mais Soixante ne savait pas ramé comme il fallait et cela aurait pris bien plus de temps ainsi. Là elle n'avait que quelques minutes pour arriver au rivage. Elle avait ensuite jeté la barque dans l'eau la laissant ainsi vogué au gré des vagues. Peut être que le marin la retrouvera, si il ne c'était pas noyé.

La brune rejoignit Tit. Celui-ci se dirigea aussitôt vers le sud. Soixante avait l'immense chaîne montagneuse sur sa gauche. Ils allaient sûrement la longeait vu les mouvements de Tit. La brune savait que sur sa droite se trouvait les plaines de la rivière des anges. Le petit pherret était droit vers le sud et au sud d'ici il y avait … Sirrah. Pourquoi tout ce bordel pour aller simplement à Sirrah ? Soixante espérait que leur destination ne fût pas la première ville du refuge est. Le chemin avait été beaucoup trop long pour cela, il y avait tellement plus simple.

Les plaines de l’autre île du refuge est était particulièrement plate par rapport à la chaîne montagneuse à l'est qui semblait sortir de nul part. Il n'y avait beaucoup d'intermédiaire sur cette île. Soixante regarda le ciel, la matinée était déjà bien entamé. Le soleil n'était pas à son zénith mais il commençait à être assez haut pour savoir qu'il n’allait pas tarder à y être, plus qu'une ou deux heures selon Soixante. Le paysage autour d'elle était très joli. Il n'y avait pas que des champs à perte de vue comme à Alioth. La plus part des champs de l'autre île était dans les lits de la rivière des anges. Les plaines à côté étaient en partie épargnées.

Tit ne semblait pas changer de direction, il allait toujours plein sud, longeant la chaîne montagneuse. Soixante le suivait sans bruit. Elle espérait tout de même que la promenade soit bientôt fini. Il l'avait déjà amené assez loin. Soixante se demandait d'ailleurs toujours pourquoi. Elle n'avait aucune idée de se comportement et c'est pour cela en partie qu'elle l'avait suivit. Soixante était curieusement de la savoir mais en même temps elle avait peur d'être déçue. Elle le serait sûrement. Elle avait loupé une mission pour venir ici, ainsi que son travail mais ce dernier ne la chagrinait pas tant que cela. Bien au contraire, Soixante n'avait aucune envie d'aller là bas. Néanmoins, cela restait une source d'argent on négligeable.

Tit marchait plutôt rapidement. Avait-il peur que Soixante arrête de le suivre à cause de sa lenteur ? La brune ne savait pas mais ce qu'elle savait pour l'instant c'est qu'elle était encore trop épuisé pour courir avec le pherret dans les bras. De plus, elle n'était pas sur qu'il veuille faire ainsi. La route n'était peut être pas si droite que cela. Soixante ne savait pas où il fallait aller encore. Elle s'étira en marchant. Le voyage en barque ne l'avait pas aidé à se reposer. Son sac cliqueta sous ses mouvements, la brune aimait bien ce bruit.

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Tit était content que sa maîtresse le suivit sans problème. Elle ne semblait plus agacer lorsqu'il se retournait pour voir si elle suivait toujours. Elle semblait regarder le paysage et se reposer ainsi. Tit avait rarement vu sa maîtresse avoir besoin d'un peu de repos. Il ne l'avait pas non plus souvent vu utiliser ses pouvoirs. Le petit pherret avança rapidement, il voulait arriver vite à Sirrah et il savait qu'il n'était pas loin. En moins d'une heure de marche, ils y seraient. L'animal était content dans un sens. Tout se passait comme il fallait.

La réelle dernière épreuve était de trouver la rédactrice de la lettre. Elle l'avait informé qu'elle serait au nord de la ville à les attendre, mais Tit ne l'avait jamais vu, il n'avait entendu que sa voix. Comment la reconnaître ? Il ne savait pas à quoi elle ressemblait. Surtout qu'elle lui avait demandé d'être discret lors de leur venue, elle le serait donc sûrement aussi. Comment pourrait-il trouver quelqu'un qu'il ne connaissait pas dans une ville bondé, personne qui essayait d'être discrète d'ailleurs. Il savait juste que c'était une femme. Il ne connaissait même pas son âge.

Le reste du chemin se passa sans encombre, la ville apparaissait à l'horizon. Ils étaient bientôt arrivé et Soixante suivait toujours sans protesté. Tit sprinta alors, il voulait trouver rapidement la prêtresse Soixante le suivit en trottant à sa portée. Ils pénétraient dans la ville. Il fallait maintenant la trouvé. Tit observait chaque passant devant eux, avant tout doucement pour observer tout le monde. Où était-elle?

Sirrah était juste devant. Au final Tit n'avait pas changé de direction durant le voyage. Il était allé toujours plein sud. La ville de Sirrah était plus grande que celle d'Alioth, mais elle se ressemblait assez. La brune était déjà venu plusieurs fois à Sirrah pour gérer le conté, c'était ici qu'il y avait son bureau, non loin de la mairie. Le petit pherret en voyant la ville, se mit à courir vite. Soixante fut d’abord surprise de cela mais elle le suivit. Tit n'étant pas très grand ne courrait pas vite et Soixante le rattrapa en quelques enjambées. Elle trotta doucement à côté de lui pour ne pas le dépasser. Lors de cette petite promenade, elle avait récupérer toute son énergie. Elle n'avait plus besoin de se reposer.

Le petit pherret continua sa course vers Sirrah. Apparemment c'était ici qu'il fallait aller. Soixante rageait un peu au fond d'elle. Le bateau d'Alioth aurait été tellement plus rapide et plus simple. La brune ne dit mot et continua à suivre son petit animal. Il devait sûrement avoir une raison de la faire passer par ici, dû moins elle l'espérait. La ville grossissait à vue d’œil. Ils allaient bien rentré dedans. Tit accéléra un peu, Soixante le suivit en élargissant un peu ses foulées.

Ils traversèrent ainsi l'entrée et se trouvèrent dans une des grandes rues de Sirrah. Tit s'arrêta aussitôt. La brune fit de même, observant son petit pherret. L'animal s'était dressé sur ses pattes arrières et semblait observait les alentours, ou plutôt chaque personne. Il y avait du monde dans cette rue, il y avait toujours du monde à Sirrah, c'était la préfecture du refuge est après tout. Tit avança un peu plus dans la ville. Il s’arrêtait à chaque nouveau passant pour voir son visage. Il cherchait quelqu'un mais qui ? Celle qui avait écrit la lettre ?

Soixante ressortit la lettre de sa poche et lu de nouveau. C'était signé la prêtresse du ciel. La brune ne savait même pas qu'il y avait une prêtresse du ciel, ni pourquoi elle-ci en particulier voulait la voir. Elle n'avait rien fait de mal ou du moins rien d'atroce. Soixante rangea la lettre dans sa poche. Il fallait donc trouver une fille, une prêtresse même ! Soixante n'avait aucune idée à quoi pouvait bien ressemblait une prêtresse. Elle n'en avait jamais vu. Néanmoins la brune ne pu que remarquer que Sirrah n'était peut être le meilleur endroit pour une rencontre entre deux personnes inconnus, surtout quand elle ne désignait pas d lieu précis, ce qui avait l'air d'être le cas.

Tit avançait doucement, observant tout de l monde et réfléchissant à chaque insertion où il fallait allé. Apparemment le pherret ne savait pas non plus. La précision … c'était toujours important. Soixante soupira et essaye d'aider Tit comme elle pouvait. Il fallait trouver une femme, mais des femmes il y en avait plein ici. Soixante réfléchit, une prêtresse du ciel, elle devait donc venir de là bas. Qu'est ce qu'il y avait comme créatures vivant dans le ciel, des anges, des êtres de foudre et des créatures légendaires … Ce dernier groupe était plus que vague, mais en pensant ciel, la première chose qui lui venait en tête c'était bien les anges. Ce ne devait pas être en hasard non ?

C'est alors que Soixante sentit comme une présence non loin, quelques choses de charger en puissance. C'était assez inhabituel de ressentir cela. Cela pouvait-il être elle. La brune observa autour d'elle. Il y avait beaucoup de monde, mais la prêtresse ne devait pas être loin. Elle était là, c'était obligé. La brune essaya de se concentrer et se dirigea les yeux fermés vers cette source. C'était plutôt difficile car il avait beaucoup de monde, mais elle savait qu'elle pouvait le faire. C’était proche.

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Tit cherchait toujours. Il remarqua assez rapidement que sa maîtresse faisait de même. Elle semblait comprendre beaucoup de chose. Tit en était fier, elle arrivait à le comprendre et ainsi à l'aider. Le petit pherret regardait toujours autour mais il savait pas vraiment où la trouver. Ni à quoi elle ressemblait. Le pherret ne savait pas vraiment quoi faire pour lui donner plus de chance. Pourquoi n'avait-il pas eu plus d'informations ?

Plus loin, la prêtresse du ciel était tranquillement installé sur le toit d'une maison. A côté d'une lucarne pour faire croire aux mortels qu'elle était monté par là et non grâce à ses gigantesque ailes blanches. La prêtresse avait mit ses vêtements de prêtresse mais pour la discrétion elle avait aussi opté pour un large manteau beige qui cachait tout ce qui pouvait paraître non humain. Elle ne venait pas souvent sur terre, mais cela l'amusait toujours autant de voir toutes ses personnes grouiller.

Voilà un moment qu'elle avait aperçus une jeune fille, accompagnée d'un pherret cherchait partout. La prêtresse avait reconnu le pherret à qui elle avait transmis la lettre le matin même. Lui ne l'avait pas vu, il avait simplement remarqué la lettre et entendu sa voix qui lui disait de la remettre à sa maîtresse et de l'amené jusqu'ici. Le pherret avait été plutôt docile et c'était plutôt bien débrouillé. Il n'était pas encore midi.

La prêtresse se laissa glisser au sol, côté ruelle pour ne pas faire peur aux mortels. Elle réapparut sur la grande route juste après. Assez perdus de temps, elle devait informer cette jeune fille pour récolter des informations. C'était important. La mission était primordial. La prêtresse s'avança doucement. La jeune brune la remarqua assez rapidement. Elle était vive. Arrivée à sa hauteur, elle lui dit:

- Suis moi, ta mission va bientôt commencer.

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Soixante gagne 15 points d'expériences pour la réussite de la mission !