A la recherche d'un boulot [PV : Izuki]

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Je fixai si intensément la plante verte posée en face de moi que j'étais absolument certain que le pot allait finir par exploser sous la puissance oppressante de mon regard. Ah je vous jure ! Un regard peut parfois faire très mal ! ... Casser un pot peut-être pas, c'est vrai. Je me levai péniblement du canapé sur lequel je m'étais allongé et me dirigeai d'un pas mollasson vers mon armoire à vinyles et en saisis un totalement au hasard. C'était un album d'Abba, groupe disco-funk des années 70-80 que j'aimais beaucoup. Je retraversai la petite pièce étriquée qui me servait de salon pour placer le disque sur mon vieux gramophone traditionnel doré. Je plaçai le diamant sur le bord du disque noir et allumai la vielle machine avant de me jeter de nouveau dans le canapé, laissant les notes calmes de Dancing queen s'infiltrer dans mon esprit, me donnant une folle envie de danser. La bonne disco des années 80 avait cet effet sur moi. Luttant contre mon instinct, je fermai les yeux en laissant mon esprit vagabonder et mon corps s'endormir. Quand je me réveillai, l'après-midi brûlante était déjà bien entamée et le disque fini depuis bien longtemps. Je frottai mes yeux et poussai un long bâillement. Ma vie devenait vraiment inintéressante. Il devenait sérieusement temps de me trouver un boulot, sinon je n'aurais même plus de quoi m'acheter des CDs. Et sans CD, mort assurée. Bon, accessoirement, il y avait le loyer et l'énergie à payer. Mais c'était moins grave. Mon "métier" de musicien m'assurait un certain revenu, mais rien de bien régulier et élevé. Malheureusement, je n'étais pas assez connu pour vivre de ma guitare et mon micro. Je me dirigeai vers la petite pièce qui me servait de salle de bain et me coiffai mollement, l'air encore tout ensommeillé. Je m'aspergeai le visage d'eau pour avoir l'air plus réveillé. Si je devais passer un entretien pour mon futur et inconnu nouveau métier, mieux valait avoir l'air réveillé à quatre heures de l'après-midi. Je me nouai une cravate autour du cou, même si ça ne servait sûrement à rien. Ayant fini mes petits préparatifs, je me dirigeai enfin vers la porte, saisissant au passage ma guitare pour la passer sur mon dos. Je ne sors JAMAIS sans ma guitare ! C'est plus qu'un objet, c'est... Une partie de mon âme ! Je poussai la porte, me retournai pour le refermer et humai enfin l'air frais du printemps qui s’annonçait dans Elipce. Le vent frais en pleine face faisait du bien. A pas lents pour profiter de la ville et de sa délicieuse atmosphère de calme et d'agitation à la fois, je me dirigeai vers les rues marchandes, endroit où j'avais le plus de chance de trouver un bon poste. Armurerie ? Non, trop d'armes et de clients débiles. Boutique de parfums ? AHAHAHA la bonne blague ! Le truc le plus inutile au monde ! Animalerie ? Non, je voyais d'avance les clients soûlants avec leurs milliers de critères. Restaurant ? Je me voyais très. Très. Très mal à la cuisine. Ou même en serveur tout simple. Alors que je passais devant leur vitrine, mon regard fut attiré par le mot "coursier". Ah, c'était intéressant ça ! Coursier, avec ma vitesse sonore, c'était pas mal ! En plus le métier était bien rémunéré ! Avec tout de même quelques réticences, je poussai la porte du restaurant. D'une voix assurée et mon plus beau sourire aux lèvres, j'appelai :

<<-Excusez-moi ? Il y a quelqu'un ? J'aimerais passer un entretien d'embauche, s'il vous plaît !>>

A la recherche d'un boulot [PV : Izuki] 1114441443

La matinée de ce mardi avait été assez mouvementé, les clients affluaient en masse et la cuisine semblait comme paralysé. Depuis peu Izuki c'était retrouvé toute seule au fourneau, son autre cuisinière Léryssa avait dû partir pour diverses raisons dont Izuki en est - pour la plus part - la cause ... La jeune rousse devait maintenant travailler seul comme au bon vieux temps sauf que depuis son établissement avait pris du prestige et les clients se faisait plus nombreux. La jeune déesse passait le plus clair de son temps en cuisine, elle avait même dû quitter son travail à la boutique du parfait missionnaire et à l'hôpital. Les temps étaient devenu plus dur. Heureusement pour elle Kykyo l'aidait beaucoup en cuisine même si ses sauts d'humeur ne lui permettait pas d'y rester bien longtemps avant de recevoir un projectile sur le visage. Kykyo c'était occupé aujourd'hui comme serveur avec Eko et Cecily, la matinée avait vraiment été animé ...

A 16h tout les clients étaient partit et le service fini, les deux serveuses étaient partit à leur occupation et le videur était allé se changer les idées dehors, il ne restait plus que dans le restaurant Kykyo et Izuki. La rousse était resté en cuisine pour faire quelques choses que Kykyo ne savait pas. Et personnellement il n'osait pas trop rentré dans la cuisine aujourd'hui ... La rousse était plutôt de mauvaise humeur. Faut dire que le renvoie de Léryssa avait été magistrale et qu'Izuki c'était mise dans un assez bon pétrin. Kykyo s'occupait de ranger les dernières tables quand il attendit la porte d'entrée s'ouvrir. Il regarda dans cette direction et vit un jeune homme d'une vingtaine d'année entrer. Il était plutôt grand, plus grand que lui en tout cas et avait une taille très fine et élancé. Le jeune avait des cheveux bruns très lisse et ... et une guitare dans le dos. Pourquoi un musicien venait ici ? Le brun regarda autour de lui avant de prononcé avec un grand sourire:

- Excusez-moi ? Il y a quelqu'un ? J'aimerais passer un entretien d'embauche, s'il vous plaît !

Kykyo le regarda faire, pour quels métiers venait-il donc postuler ? Izuki avait mis une affiche sur la vitrine du restaurant avec quelques métiers qu'elle recherchait. Apparemment son affiche marchait très bien, vu qu'elle ne l'avait mise en place que depuis le renvoie de Léryssa, il y a trois jours. Kykyo se montra alors au jeune garçon. Bac bleu rempli de vaisselle sale à la main et s'approcha doucement sur ses rollers. Kykyo n'avait pas encore eu le temps de se changer et était encore habillé en serveur. Il lui sourit et lui répondit de le suivre.

Kykyo l'amena vers le couloir des employés et s'arrêta devant le première porte à gauche. Il l'ouvrit c'était le bureau d'Izuki mais elle n'était pas là. La petite pièce tenait en son centre un grand bureau rectangulaire où il y avait deux chaises l'une en face de l'autre. Les côtés étaient cernés par de grandes étagères recouverte de livre, de papier, de dossier et d'autre turcs qui n'avait strictement rien à voir avec le restaurant comme la blouse blanche d'Izuki. En face derrière le bureau se trouvait le lit repliable d'Izuki. Celui-ci était accroché à plus 1m80 du sol et pouvait se plier et se déplié facilement. Il arrivait souvent à Izuki de dormir ici.

Kykyo fit entrer le jeune garçon et lui demanda gentiment de s’asseoir, puis il partit chercher Izuki en cuisine. Arrivé devant la porte, il toqua et entendit un grommellement incompréhensible, il entra doucement. Izuki était assis sur la table centrale en inox et fixait la porte de la chambre froide. Voyant Kykyo entrer elle tourna la tête et le fixa. Celui-ci assez mal à l'aise lui doucement:

- Il y a un jeune qui vient pour un entretiens d'embauche.

Aussitôt Izuki sauta de sur la table et suivit Kykyo jusqu'à son bureau. Il ouvrit la porte et laissa entrée la gérante. Le jeune qui devait surement être plus vieux qu'Izuki attendait patiemment que la rousse vienne. Entrant elle lui dit bonjour et lui serra la main chaleureusement. Elle passa de l'autre côté du bureau et chercha dans une des étagères un dossier. Elle sortit une grosse pochette jaune fluo et chercha à l'intérieur une feuille qu'elle plaça devant sa chaise, puis elle referma la pochette et la laissa sur le bureau. Izuki défit son chignon chinois libérant ainsi toutes la masse de cheveux roux ondulé qu'elle avait. Elle enleva aussi sa blouse de cuisinière laissant à la vu des deux garçons en chemisier rouge bordeaux à moitié entrouvert. Elle prit un stylo bic noir dans le pot à crayon qui y avait sur son bureau puis s'assit sur la chaise en face du brun. Elle lui dit, tout en faisant signe à Kykyo qu'il pouvait partir:

- Je vous écoutes.

Kykyo partit laissant la gérante seul avec le peut être futur employé. Kykyo se demandait tout de même pour quel jobs il venait. Mais il partit en salle pour finir de ranger les tables et par la même occasion fermait la porte du restaurant.

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Pour tromper l'ennui qui me prenait alors que j'attendais patiemment qu'on daigne m'accorder un peu d'attention, je regardai un peu aux alentours comment le restaurant était fait. Cela se voyait que ce n'était pas un restaurant de luxe, mais la décoration était assez jolie. Cosy, en anglais "casual", simple mais joli. On s'y sentait immédiatement bien, à vrai dire. Moi qui aimais les plantes, je trouvais ça agréable que certaines aient été disposées dans la pièce. J'avais bien fait de venir postuler dans ce restaurant, je préférais travailler dans une ambiance agréable. J'aimais beaucoup la couleur rouge foncée des murs aussi, elle n'agressait pas trop les yeux. Même les quelques peintures qu'il y avait sur les murs étaient tout à fait à mon goût. Vous savez, c'est toujours agréable de travailler dans une atmosphère pleine de chose qu'on aime ! Alors que j'étais plongé dans mon observation minutieuse, j'entendis le roulement caractéristique de patins sur le parquet de bois. Je vis alors s'approcher un jeune homme aux cheveux étrangement violets, mais plus rien ne m'étonnait vraiment sur cette île de fous. Le deuxième détail qui me frappa fut le collier à grelot qui était accroché autour de son cou. On aurait dit un chat, en fait. Il me dit avec un sourire gentil de le suivre. Je lui rendis son sourire et lui emboîtai le pas, fourrant mes mains dans les poches. J'en profitai pour essayer de mémoriser la disposition des locaux, ça serait toujours utile. J'avais une bonne mémoire, ce ne fut pas difficile, au moins pour les deux couloirs que nous traversâmes, jusqu'à un bureau plutôt étrange. Déjà, la présence d'un lit était étonnante. Le bâtiment restait un restaurant, après tout... La table rectangulaire au milieu et ses deux chaises encadrées de toutes ces armoires remplis de dossiers donnaient l'impression d'être... oppressé. Je vis le jeune homme partir et l'entendit ensuite dire plus loin :

- Il y a un jeune qui vient pour un entretien d'embauche.

...C'était moi. Je vis ensuite arriver une rouquine plutôt mignonne. Sûrement la gérante. Elle avait un port altier et une classe indéniable renforcés par l'expression sévère qu'arborait son visage presque divin et son chignon qui faisait un peu femme d'affaire. Elle s'assit face à moi, et sans me jeter un regard elle prit quelques feuilles. Elle défit ensuite ses longs cheveux flamboyants. Elle était vraiment belle et je me sentais tout petit face à elle.

- Je vous écoute.

Je m'assis enfin et la fixai avec un grand sourire, cherchant pendant 2 secondes mes mots, il s'agissait de ne pas me foirer lamentablement dès la première phrase déclarée, ça serait... un peu bête, vous y consentirez, une simple phrase peut facilement foutre en l'air ses chances... Je déclarai finalement une phrase simple, mais à priori efficace :

-Je viens pour postuler au poste de coursier, si vous m'acceptez, bien sûr.

Izuki avait commencé la journée sur les chapeaux de roues, la rousse avait depuis peu renvoyé Léryssa et donc augmenté considérablement son travail en cuisine. De plus ses sauts d’humeur trop important et violent ne permettait pas à Kykyo de pouvoir rester en cuisine, la déesse se retrouvait donc parfaitement seule aux fourneaux ! Cette matinée avait été très épuisante et Izuki malgré sa constitution en était quelques peu fatiguée. Dés lors elle avait posé une affiche pour rechercher de nouveau employés pour l'aider. Quand Kykyo arriva pour lui dire qu'il y avait un jeune qui postuler, sa fatigue avait aussitôt disparut et sa bonne humeur réapparut. C'était vraiment une bonne nouvelle !

Izuki était alors rentré dans son bureau où l'attendait déjà le jeune en question, il est grand, très grand, brun avec un corps élancé, une peau plutôt pâle et un joli minois d'androgyne. Elle lui serra la main avant de chercher le formulaire pour passer l'entretiens, elle posa la feuille sur son bureau avant de défaire ses cheveux et d'enlever sa blouse. Il s'assit en face de lui, de l'autre côté du bureau et demanda à Kykyo de partir avant de donner la parole au jeune. Celui-ci se redressa quelques peu et dit tout haut:

- Je viens pour postuler au poste de coursier, si vous m'acceptez, bien sûr.

Aussitôt Izuki inscrivit sur la fiche "coursier", c'était le post que voulez ce garçon. Elle hocha machinalement la tête. Se redressant après avoir relu rapidement les cases à remplir de la fiche et dit en fixant le brun:

- Nom, Prénom, Age, Date de naissance, Lieu de naissance, Adresse, Statut marital, Téléphone, etc ... Présentez vous le plus précisément possible avec le plus d'information que vous pouvez me donner.

Izuki laissa alors le jeune parlait de lui. Le garçon avait une voix normal ni trop grave ni trop aigu, une voix de garçon de son âge. La rousse l'observa un peu plus pour discerner tout d’abord le vrai du faux, il n'était pas rare que certains postulant mentent sur leur capacité pour se faire engager mais aussi pour mieux le comprendre pour savoir comme ce garçon fonctionnait. Izuki remarqua dans son timbre de voix un accent non eryian, non français, il ne devait surement être d'ici. Une fois qu'il eut fini, Izuki posa de nouvelle question:

- Très bien. Quels expériences avez vous ? Est ce que vous avez déjà fait un autre métier auparavant ? Ah ! Et aussi ! Avez vous le permis ?

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Je fixai un instant le visage à la fois doux et inquiétant de la jeune femme. Elle faisait partie de la catégorie de gens qui glaçaient le sang rien qu'en les voyant et qui avaient l'apparence d'un jeune tout en ayant la sagesse d'un homme de 1000 ans. Flippant, hein ? J’espérai ne pas avoir eu l'air trop ridicule. Elle avait écrit quelque chose sur sa fiche. Pourvu que ce ne soit que le nom de ce à quoi je postulai et pas une quelconque note sur ce que j'avais dit. Elle semblait m'ignorer en regardant sa mystérieuse fiche, mais elle finit par lever les yeux pour me dire :

-Nom, Prénom, Age, Date de naissance, Lieu de naissance, Adresse, Statut marital, Téléphone, etc ... Présentez vous le plus précisément possible avec le plus d'information que vous pouvez me donner.

Je restai un instant figé sur mon expression, ne sachant pas tellement que dire. Je passai ma main dans mes cheveux d'un air hésitant, les yeux levés vers le plafond, avant de reposer mes mains sur le bureau, reprenant un air souriant et relativement sûr de moi. Je lui répondis d'un ton presque... guilleret :

-Je m'appelle Wave. Wave tout court, ne cherchez pas à me donner un nom de famille. J'ai 20 et je suis célibataire depuis ma naissance... malheureusement. Je lui fis un petit clin d'oeil... en espérant ne pas passer pour un pauvre dragueur minable, et je repris : Je suis né le... Avril, à Londres en Angleterre. J'habite au ** rue des ****, au troisième étage, c'est un immeuble. C'est à à peine un pâté de maison de ce restaurant. Mon numéro est le 06 ** ** ** **. Avant de venir ici, je gagnais ma vie en jouant des concerts dans des bars et autres, je joue de la guitare et je chante. Pour diverses raisons, je contrôle le son, ce qui me procure une vitesse... honorable, on va dire.

Je lui souris de nouveau, je ne croyais pas avoir oublié d'informations importantes. A part que j'avais un chien. La directrice marqua de nouveau des choses sur ma fiche. Ma paranoïa reprit le dessus, et je recommençai à m'inquiéter sur ce qu'elle écrivait. Elle reprit :

-Très bien. Quels expériences avez vous ? Est ce que vous avez déjà fait un autre métier auparavant ? Ah ! Et aussi ! Avez vous le permis ?

Houlà. Ca sentait la question piège, là. Je n'avais pas vraiment d'expérience dans le métier de coursier. Voire pas du tout. Et je ne me rappelai pas avoir le permis... Par contre j'avais exercé beaucoup de métiers différents. Jinspirai et expirai donc pour reprendre le contrôle de moi-même et ne pas bafouiller pitoyablement, ce qui serait sans aucun doute un très mauvais point pour moi, avant de répondre :

-Alors. Mes expériences. Je n'ai jamais exercé le métier de coursier, mais comme je vous le disais, ma vitesse du son me permet de me déplacer à une vitesse incroyable, et j'ai un sens de l'orientation assez bon, ce qui me permettrait de faire les livraisons ou autre à pied. J'ai fait beaucoup d'autres métiers, en fait. J'ai été serveur dans un autre restaurant, j'ai fait assistant kinésithérapeute dans un cabinet de Londres, homme de ménage quand j'étais gosse, baby-brother, que des métiers nuls en fait. Mais depuis 3 ou 4 ans, en plus de petits boulots je joue dans des bars ou des concerts, comme je vous le disais donc. Par contre, non je n'ai pas le permis. Je n'ai jamais eu d'autres véhicules qu'une paire de rollers, en fait...

-Alors. Mes expériences. Je n'ai jamais exercé le métier de coursier, mais comme je vous le disais, ma vitesse du son me permet de me déplacer à une vitesse incroyable, et j'ai un sens de l'orientation assez bon, ce qui me permettrait de faire les livraisons ou autre à pied. J'ai fait beaucoup d'autres métiers, en fait. J'ai été serveur dans un autre restaurant, j'ai fait assistant kinésithérapeute dans un cabinet de Londres, homme de ménage quand j'étais gosse, baby-brother, que des métiers nuls en fait. Mais depuis 3 ou 4 ans, en plus de petits boulots je joue dans des bars ou des concerts, comme je vous le disais donc. Par contre, non je n'ai pas le permis. Je n'ai jamais eu d'autres véhicules qu'une paire de rollers, en fait ...

Izuki nota rapidement sur la fiche, toute les informations que lui disait le jeune Wave, Wave tout court. En entendant cela Izuki en avait eu un petit sourire amusé, le jeune n'avait pas vraiment de nom de famille, comme elle. Izuki s'en était inventé un pour paraître plus "normal" si on pouvait dire ça.

La feuille blanche au départ fut très rapidement griffonnée d'encre noir par le stylo bic d'Izuki. Son écriture penchée et minuscule laissait à peine du blanc entre chaque case. La rousse marquait énormément de chose, elle avait toujours été avide d'information dans ce genre même si celle-ci ne servait pas souvent.

Le jeune Wave semblait se rassurer au fur et à mesure de l'entretiens, il lui fit même à la grande surprise de la déesse un clin d’œil après lui avoir dit qu'il était célibataire. Izuki s'en sentit assez flatté avant de le prendre pour un idiot qui n'avait pas remarqué son alliance. Depuis qu'elle portait ce bijou ridicule, plus personne n'osait la toucher, quoique ... certaine personne n'avait rien contre. Izuki sourit le petit - qui était plus vieux qu'elle - avait de l'assurance et ça c'était bien !

Wave continua de parler doucement mais avec assurance même si des fois, Izuki pouvait voir que le jeune garçon était stressé. En même temps Izuki savait qu'un entretiens d'embauche était toujours stressant pour ceux qui les passés et la rousse se donné souvent un malin plaisir à les rendre nerveux encore plus. C'était assez comique. Quoique la question du permis n'était absolument pas une question piège, c'était même plutôt une nécessité vu que la moitié des produits du restaurant venait d'Alioth ... et c'est loin !

Quand il lui non, Izuki en fût pas mal déçu, le permis était tout de même très pratique. Mais apparemment le jeune avait un pouvoir du son qui pouvait l'aider à aller plus vite. Izuki était très intéressé par cette performance qui l'intrigué au plus haut point. Mettant ses deux coudes sur le bureau et posa sa tête sur ses deux mains reliés, elle regarda doucement Wave avant de lui demander:

- Vous êtes quel créatures pour pouvoir posséder un tel pouvoir ? De plus j'aimerais de plus ample détails sur celui-ci, comment fonctionne t-il, jusqu'où pouvez vous aller, vous pourrez même me faire une petite démo. Izuki lui sourit. Je dois avouer que je suis assez intriguée !