Seule dans la Neige [PV Ash Ryusaki]

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Il faisait froid. la neige tombait à gros flocons. Le vent soufflait rompant définitivement toute tentative de feu. Le lac était gelé et même la cascade de droite était recouverte de glace. Les arbres blancs de neige etaient couverts de stalactites au bout desquelles tombaient une à une les gouttes d'eau glacée. Le ciel était tout gris de nuages et le soleil laissait à peine entrevoir quelques rayon à peine visibles.
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Et malgré ce temps désastreux, elle marchait sous la neige, sans se rendre vraiment compte de ce qu'elle faisait, l'esprit obscurci par la faim, la fatigue et le froid. Elle entendait au loin les éclats de rire et les paroles joyeuses des personnes qui se préparaient pour Noël. Elle, Noël, elle le fêtait rarement, et quand elle le faisait, c'était en compagnie de la neige et des arbres de la forêt. C'était une sans-abri. Enfin, pas exactement. elle avait une maison mais il faisait encore plus froid à l'intérieur qu'à l'exterieur. et c'était plus une cabane qu'autre chose.
2
Elle avait froid et lutter contre la neige et le vent devenait de plus en plus dur. Au loin elle entraperçu les lueurs d'une grande maison et des fragments de musique. Elle courut du mieux qu'elle pouvait pour atteindre cet endroit tombé du ciel. Mais la neige et le vent étaient trop forts.
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Elle tomba. Un homme s'approcha et la regarda.

Je marchais dans la neige. J'avais enfilé un manteau avant de sortir, de peur d'avoir froid. Je vis alors une silhouette courir, puis tomber. Surpris, je m'approchais. C'était une demoiselle. Elle était mignonne, sans plus peu être, mais je me devais de m'attirer les faveurs de toutes les demoiselles de cette Terre. Si je ne le faisait pas, je ne serais pas moi... Bref, la voyant ainsi, je la soulevait et commençait à marcher vers mon manoir. Je marchais rapidement, ne voulant pas moi aussi tomber de froid. Lorsque j'arrivais devant la porte, j'ouvris. Une domestique arriva, gênée de ne pas avoir prévu que je rentrerais à cette heure ci, et m'enleva mon manteau. J'ébrouais mes oreilles et ma queue, faisant tomber la neige sur le tapis. Je commençais à marcher, demandant aux domestiques de me préparer à boire, et de réchauffer la maison en refaisant du feu dans les différentes pièces. Je montais à l'étage, et me dirigeais vers une des chambres d'amis. Je posais la demoiselle sur le grand lit de la pièce, la bordais avec la couette et allumais le feu qui était dans la chambre.
Je redescendis ensuite au rez-de-chaussée pour aller dans le salon. Comme je l'avais dit plus tot, les domestiques avec laissé une bouteille de Whisky. Je sourit. Je m'avançais, me servit un verre à ras-bord de l'alcool qui étais sur cette table, et, buvant le verre à petites gorgées, je regardais par la fenêtre la neige tomber. J'étais si bien dans ma maison, au chaud, en voyant la neige tomber dehors que je me resservis un verre, que je vidais aussitôt. Je soupirais, puis je posais le verre, ne voulant pas être soûl. Une domestique s'aventura dans le salon. Je la laissais reprendre la bouteille et le verre, et je soupirais bruyamment. Cela la rendit gênée et nerveuse, et elle s'excusa. Cela me fit sourire. Elles étaient si faciles à tourmenter, ces idiotes...

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Aeumi remua légèrement et se mît sur le coté. Elle rêvait du peuple Ookami en son temps de splendeur et un grand sourire se dessinait sur son visage. Dans son rêve, elle sentit un odeur de loup et elle sentit qu'on la portait. Elle se réveilla dans un lit bordé et immense. Elle se redressa brusquement en se rappelant de l'odeur vague de loup qu'elle avait sentie en rêve. Elle sortit pieds nus de son magnifique lit et enfila sa veste posée sur une petite table à côté d'elle. Elle descendit marche par marche l:escalier tout en admirant la magnifique demeure dans laquelle elle était ombée. Elle se dirigea dans l'immense manoir Grâce à son odorat et elle se retrouva dans une sorte de salon. Au centre de la pièce, elle vit un homme en train de boire de l'alcool. Elle le vit soupirer pour rendre mal à l'aise la domestique. Cela lui déplut et elle trouva l'homme très snob. Elle s'approcha de lui et s'inclina :

-Je ne vous connait pas mais je vous remercie de m'avoir sauvée du froid.

Je sentis une présence, une odeur. Pas celle de ces misérables domestiques, mais celle de quelqu'un qui devait avoir une vraie personnalité. Je me retournais. C'était la demoiselle qui était descendue de la chambre. Elle prononça juste quelques mots en s'inclinant.

-Je ne vous connait pas mais je vous remercie de m'avoir sauvée du froid.

Je sourit, et me tournais face à elle, puis je fit une légère révérence. Je m'en fichais de la politesse, mais une demoiselle de plus ne se refusait pas... Je m'approchais d'elle doucement. Je sourit, de ce sourire qui faisait fondre toutes les filles.

« C'est tout naturel pour moi, que d'aider les gens... Puis-je vous servir quelque chose ? Ou auriez-vous une demande particulière, comme... prendre un bain ? ... »

Je continuait de sourire, de ce sourire charmeur et à la fois rassurant. Je voulais la mettre à l'aise. Il faut toujours rassurer ses proies avant de les tuer, n'est-ce pas ? ... Là, c'était à peu près pareil. Mais je ne voulait pas la tuer. Ou en tout cas, j'en profiterais avant de m'en débarrasser. Je la jaugeais du regard. Les cheveux longs, presque blancs, des yeux mauves, ... Oh, elle pouvait m'intéresser un peu. Mais cela ne risque pas de durer longtemps. Pour souligner le fait que je voulais qu'elle se décide, je fit un pas de plus vers elle, et j'appelais une domestique. Ce fut une petite brune qui vint. Je lui montrais du menton la demoiselle, pour qu'elle comprenne qu'elle devrait satisfaire ses besoins. En attendant un ordre, elle épousseta du revers de la main son tablier. Elle attendait, droite, se préparant à réagir à la moindre de mes paroles. Je regardais de nouveau la demoiselle, la fixant. Elle ne semblait pas être très bien habillée. Elle devait ne pas avoir beaucoup d'argent, et de la retrouver dans le froid, dehors, elle devait être vraiment désespérée, où n'avoir aucun endroit pour passer des nuits au chaud. Sur cette réflexion, je parlais, avant qu'elle ne réponde à mes premières questions.

« Vous savez... Si jamais vous ne savez pas où dormir car il fait trop froid, mon Manoir vous sera toujours ouvert. »

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Aeumi le regarda. il sourit et lui débita un discours charmeur sur ses capacités à sauver les gens. En le regardant sourire, elle se dit qu'il ressemblait plus aux pires ennemis des loups, les renards, charmeurs et rusés, prêts à tout pour obtenir ce qu'ils veulent, qu'à un loup. Elle serra le poing et fit ce qu'elle pouvait pour contenir sa rage. Elle se sentait comme une poule capturée par le renard. mais elle n'était pas une poule, elle était un loup ! Elle s'inclina malgré tout, souriante et rayonnante, le remerciant de sa bonté. Les renards n'étaient pas les seuls à savoir user de la ruse pour arriver à leurs fins. Pour l'instant, elle était au chaud dans une belle maison, et elle comptait bien en profiter ! Elle sortit légèrement Kusanagi (c'est une épée) de son dos afin de se tenir prête et elle s'pprocha de l'homme. Elle se mît à quatre patte sur le canapé sur lequel il se tenait et elle s'approcha pour le renifler. Elle sentit l'odeur du loup et en sentant ça, elle grimaça légèrement. Elle s'assit normalement et admira à nouveau le magnifique manoir du renard. Elle se dirigea vers le piano et commença à jouer, ignorant la domestique.

Elle sortit son épée discrètement, mais je l'avais bien vu. Puis elle sentit mon odeur, marchant sur mes canapés. Je fis la moue. Elle était vraiment mal élevée. Je la sauvais du froid, et en échange elle me considère mal et ruine le velours et les autres tissus nobles de mes canapés. Je ne grognais pas, voulant apparaître courtois. Mais, lorsqu'elle se dirigea vers mon piano, je marchais d'un pas vers la porte et appelais Will. Son vrai nom était William, et c'était mon majordome. Il était fidèle, et je lui faisait confiance plus que tout. De plus, il m'aidait à me défendre en cas d'agressions. Il arriva, s'inclina, et je lui montrais la fille. Il compris qu'il devait la surveiller, en restant discret. Chose faite, je m'approchais du piano, me mit à côté de l'inconnue, et, de ma main droite, je lui attrapais le poignet, pour la faire arrêter de jouer.

« Ne seriez vous pas un brin malpolie, de toucher à tout ce que vous désirez, sans demander ? ... »

Mon ton n'avait plus rien de cordial. Je l'avais dit sèchement et froidement. Mais, malgré ce ton glacial, je continuais de sourire. J'attrapais la malpolie par les épaules, la tirais en arrière, pour l'écarter du piano, et me mis face à elle. Derrière, je vis William. Fidèle à mes ordres, il surveillait les moindres faits et gestes de l'inconnue. Je fixais cette fille qui se permettait de faire ce qu'elle voulait quand elle voulait. Même si je souriais, mon regard restait en adéquation avec mes paroles, je la regardais avec mépris. Je n'aimais pas la façon dont elle voyait les choses. Je ne me battrais pas, mais il se pourrait qu'elle se retrouve mise dehors par un coup de pied au fesses. Je ne sais même pas si j'aurais envie de le faire... William s'approcha d'un pas vers la jeune fille, et resta dans son dos, puis prononça quelques mots à l'intention de la louve.

« Mademoiselle, je vous demanderais de ne point importuner mon Maître. Il vous a amenée ici dans le but de vous sauvez, mais j'ai moins de coeur que lui, et je pourrais bien vous remettre là où vous étiez, dans le froid. »

Je le regardais. Il leva la tête, et croisa mon regard. Je compris que je n'avais qu'a le laisser faire. Il savait ce que je voulais. C'était la seule personne en qui j'avais vraiment confiance, car il ne me trahira jamais. Il était fort, et savait trouver des mots et tournures aimables, mais en faisant bien comprendre qu'il avait autre chose à faire que de rester courtois et sans bouger. Je m'en fichais s'il employais la manière forte, ce que je voulais, c'était qu'il exécute mes ordres.

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Aeumi le vit perdre son impassibilité, peu à peu, et il lui prit le poignet pour qu'elle arrête de jouer. Elle appela mentalement Black Mirausu pour qu'elle donne un leçon à cet homme. Elle n'aimait pas qu'on la contredise et cette odeur de renard persistait. Ce qui l'énervait le plus était en réalité qu'un renard se fasse passer pour un loup. Mirausu sortit enfin et modifia le caractère d'Aeumi. Ses yeux devinrent plus rouges et son expression neutre se changa en rictus déplaisant. Elle sortit un flingue de sa poche et le posa sur le front de l'homme-renard-loup.

-J'ai absolument rien contre toi mon pauvre et je t'apprécie même pas mal, mais si je fais pas ce que cette crétine d'Aeumi m'ordonne elle m'expulse de son corps et je crève donc je me tiens à carreau.

Aeumi/Mirausu approcha sa tête de celle de l'homme et lui souffla dessus. Elle se leva et se retourna vers le dénommé William.

-Combats-moi ! Si tu gagnes je laisse ton maître tranquille ! À moins qu'il ne veuille se battre lui-même ?

Ses yeux changèrent de couleur. Comme elle parlait, la sans doute dénommée "Aeumi" devait être possédée par un de ces esprits minables qui se prennent pour plus fort qu'ils ne le sont, ou alors elle possède plusieurs personnalités. Dans les deux cas, ça ne me plaisait pas vraiment... J'étais outré par ses paroles. Et puis, elle osait pointer un revolver sur moi, et elle osait ensuite injurer William. Je la plaignait presque. Même si William semblait toujours calme, il ne le serait bientôt plus. Je sourit, et ricanais. Elle ne savait pas à qui elle se frottait. William fit un pas vers l'insolente. Il me regarda, puis regarda cette imbécile, et attrapa le bras qui tenait le revolver. Il fit un pas de plus, de façon à tenir l'idiote sans qu'elle ne puisse bouger. Je m'approchais alors d'un pas, tirant de ma main sur le gant de ma main droite. Je riais, d'un rire sadique, qui présageais ce que je voulais faire.

« Oh, oh... Il est temps de punir les insolentes... Ha ha ha ha ! »

Je passais une main dans ma veste, cherchant un objet précis. Je sentis un métal froid, glacial. Je rit de nouveau, et l'empoignais. Je sortit un poignard, mais un poignard spécial, mais d'un métal tout aussi spécial, qui était aussi froid que la glace au sommet des montagnes. Je claquais des doigts. Will s'écarta de l'imbécile, et une fraction de seconde après, je me retrouvais à la place de mon majordome, dans le dos d'Aeumi "modifiée", mon poignard sur sa gorge. Je sourit, et lui soufflais dans le cou. Je rapprochais mon visage. Il était presque à la hauteur du sien. Je rit encore une fois, et lui susurrais quelques mots.

« Tu es bien mignonne, mais tu me feras le plaisir de rentrer dans la cervelle de ton hôte. Sinon... Il se peut que j'ai à me servir de ce poignard. Je suis sure que tu n'apprécierais pas ! ... »

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Les yeux d'Aeumi redevinrent normal. Quelque secondes plus tard, elle se changea en une magnifique jeune fille aux longs cheveux blonds. C'était White Mirausu (musique de super-héros )!!!! Elle se retourna et regarda Ash innocemment , un grand sourire aux lèvres.

-Moi, très mignonne ?

Elle se rapprocha et parla plus doucement :

-vous le pensez vraiment ?

Elle lui sourit et lui fit un clin d'oeuil.

[HS: Dsl c'est court mais je suis fatiguée...]

Elle changea encore de personnalité. Je soupirais. Elle en avait combien, comme ça ? Elle se retourna et sourit gaiement. Elle se rapprocha, et me fit un clin d'oeil. Je reculais d'un pas, et me tournais vers William. Il n'était pas stupéfait, mais s'inclina, et fit un pas en arrière. Il n'y avait plus de danger. Je me redressais, rangeais mon poignard et la regardais dans les yeux. Celle-ci était naïve. Comme celles qui étaient passées ici avant. Ceci m'arracha un ricanement, mais je me mis à faire un sourire charmeur. Comme à toutes celles qui était passées ici avant. Je remit en place ma veste, pris la main de cette personnalité, et sourit.

« Puis-je savoir quel est votre nom, charmante Demoiselle ?... »

C'était toujours le même discours. Mais il marchait toujours. Oui, toujours. Je continuais de ma rapprocher de cette idiote en souriant. Je sortais le grand jeu, comme d'habitude. Sourire charmeur, regard enjôleur, et main tendue en guise d'invitation. William partit du salon, pour aller sans doute donner quelques ordres aux domestiques. Celle qui était présente, car j'avais oublié de la renvoyer, sans doute. Elle croisa mon regard, et partit nettoyer je ne sais quelle pièce ou aider les autres domestiques à leur taches. Il ne restait plus que moi et cette demoiselle, dont j'attendais la réponse, toujours en souriant.

[ Désolé, moi aussi il est court mon RP ><

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Mirausu sourit en le voyant ranger son poignard. Il tendit sa main vers elle et parut très flatteur avec elle. Cela ne lui déplaisait pas. Sa plus grande ambition étant de draguer tout les mecs d'Erya !! Elle lui prit la main et lui offrit son plus grand sourire. Elle sentait Aeumi et Black Mirausu Qui se révoltaient mais elle s'en fichait. Seul comptait ce charmant jeune homme si charmant !

-Je m'appelle Mirausu ! Et vous charmant jeune homme ?

Elle s'approcha de lui, s'assit et le regarda admirative devant sa classe et son style.

[Si t'appelles ça court !]

Elle se nommait donc Mirausu... Je gardais encore mon sourire enjôleur. Je la fixais, la regardais dans les yeux. Elle ne semblait pas honnête. Elle semblait intelligente. Plus que celles du grenier... Je soupirais, et elle s'assit. Même si elle ne semblait pas idiote, ce n'était pas non plus une lumière. Je pouvais quand même essayer, peu être qu'en changeant le discours pour l'adapter à elle, ça irais... J'appelais une domestique, qui arriva en marchant à petits pas. Je me tournais alors vers Mirausu.

« Que voulez vous ? Thé ? Alcool ? Café ? ... »

Je gardais un sourire serein et charmeur. La domestique attendait, patiemment. Elle regardais avec pitié la belle et jeune demoiselle. Elle savait. Savait ce qui allait se passer si j'arrivais à mes fins. J'appelais une autre, qui arriva. Elle me tendit des cigarettes et un briquet. Je la congédiais, prit un des cigarettes, l'allumais et commençais à fumer. Je tournais la tête, pour qu'elle ne se prenne pas la fumée en plein sur son visage candide. Je me redressais alors brusquement, et la regardais, ayant oublié une chose des plus importantes qui soient.

« Veuillez m'excuser, Miss, j'ai oublié de me présenter. Je me nomme Ash. Veuillez encore m'excuser pour cet oubli crucial... »

Je m'inclinais légèrement, pour exprimer ma gratitude. Au plus profond de moi, j'attendais juste une faille. Une ouverture, pour que je puisse m'amuser un peu.

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Mirausu le regarda et lui fit le plus grand sourire possible. Il était déjà en train de l'inviter à boire. Le garçon pouvant lui résister n'était pas encore né ! Il la regardait plein d'assurance, sûr de lui. Il y eut un déclic en elle lorsqu'elle vit la manière dont la regardait la domestique. Elle continua de sourire tout en réfléchissant. Elle était une lointaine descendante d'Athéna, elle même fille de Métis, la déesse de l'intelligence. Donc l'intelligence était une histoire de famille. Elle fit comme si de rien n'était mais se mit sur ses gardes. Toujours se méfier du chat qui dort. D'ailleurs il ressemblait à un chat, mignon mais sauvage. Elle adorait les chats. Mais il ne fallait jamais les caresser dans le mauvais sens du poil.

-J'aimerais du thé citron/orange (HS: c'est le meilleur *w*) s'il vous plait.

Elle sourit à nouveau et décida de jouer les nunuches.

-J'aime beaucoup votre maison elle est très jolie.

Elle se leva et regarda tout autour d'elle en déclarant tout ce qu'elle trouvait joli. Elle tomba à un moment sur une lampe blanche avec des petites pierres brillantes qui pendouillaient. Elle les regarda attentivement et déclara:

-Cette lampe est tout simplement sublime !

[HS: tu es prié de ne pas prendre en compte ce que tu as lu et que Ash ne sait pas... je veux voir ce qu'il va faire !]

[ Okay, désolé pour les moments ou j'intégre ce que je sais aux connaissances de Ash... Je vais m'appliquer pour plus le faire ]

Elle demanda du thé citron / orange. Je regardais la domestique, qui s'empressa d'aller en cuisine. Elle revint alors avec une théière, servit le thé, et me tendit du vin rouge. Je sourit, et me servit un verre, inhalant l'odeur de ce vin. C'était un grand Cru, apparament. Mirausu fit des compliments sur le mobilier. Je soupirais. Je repris une bouffée de cigarette. Les gentlemans ne devaient surement pas boire et fumer devant les demoiselles, mais je m'en fichais. Lorsqu'elle me fit remarquer que la lampe était très jolie, je m'approchais d'elle, furtivement. Très rapidement, j'étais à ses côtés, en regardant la lampe, puis ses yeux. Je pris son visage dans ma main, et le tournais face au mien. Je me baissait doucement, et sentis son souffle léger. Je sourit, et continuais de fixer ses yeux.

" Je préfère vos yeux à cette lampe, Miss. Les votre sont profonds, et si charmants... "

Je bluffais. Mais tout était bon pour charmer les Demoiselles. Elle avait de jolis yeux, mais sans plus. Pas que quoi m'émerveiller. Je cherchais quelle mort l'embellirais le plus. Un poignard dans le coeur ? Trop classique. Une balle dans la tête ? Non, cela gacherait ses yeux. Le mieux était un empoisonnement. Ses grand yeux ouverts, effrayés, figés par la Mort... Ce serait une des plus belle de tout le grenier. Oh, certaines sont des rivales de taille, bien sur. La dernière à être venue est magnifique, mainenant. Retrouvée morte, empoisonnée, morte dans une baignore remplie de cyanure. Ce fut une de mes plus belles réussites, je pense...

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Mirausu s'assit et prit la tasse de thé. Elle but et savoura la douceur et le goût du thé oubliée depuis trop longtemps. Ash la complimenta sur ses yeux, et cela lui rappela une autre chose elle aussi oubliée depuis un bon bout de temps. Elle eut un sourire triste et sans grande conviction. Elle se pencha sur le côté et posa sa tête sur l'épaule de l'homme elle soupira et les larmes lui montèrent aux yeux. Elle bluffait (elle aussi x) ) mais ses paroles et ses gestes lui rappelaient tant... Elle réfléchit quelques instants et se dit que heureusement qu'il la préférait elle à la lampe.... Elle ferma les yeux et se rapprocha d'Ash. Viens petit chat... Attrape la souris blanche... Mais fais attention à ce qu'elle ne te morde pas !

-Monsieur...Vous lui ressemblez tant... Allez-vous vous comporter comme lui ?

[Un bain de cyanure O.o c'est Space quand même x)]

Elle avait les larmes aux yeux. Cela me fit sourire. J'aurais voulu ricaner, mais elle aurait pu s'en apercevoir... Elle était idiote. Et puis, elle parlait d'un homme. Sans doute qu'il avait été odieux... Elle s'était donc déjà fait berné ? Elle était vraiment idiote. En faisant son cinéma, elle ne se rendait pas compte qu'elle se jetait dans la gueule du loup.... Je gardais son visage dans ma main, et de l'autre main j'essuyais les larmes qu'elle avait aux yeux. Je jouais le grand jeu, pour la mettre dans ma poche.

« Il ne faut pas pleurer, voyons... Je ne suis ni odieux, ni orgueilleux. Je ferais tout pour que vous soyez heureuse le tout temps que vous resterez dans ce Manoir. »

Ce n'étais que du blabla, bien entendu. Je ne voulais pas la rendre heureuse. Juste peu être la rendre plus belle. La Mort l'embellirais, elle. Il existe dans ce monde des femmes déjà assez belles, et les autres. Les autres sont peu être mignonnes, sans plus. Il est de mon devoir de les rendre plus belles, de quelques façons qui soit. La Mort est une des façons les plus efficaces, je pense. Déjà, elles ne parlent plus, et cette peau si pâle, ces yeux froids, avec encore une lueur de vie. C'était un spectacle tout aussi merveilleux. Je jaugeais du regard Mirausu. Elle irait parfaitement dans le fond de mon grenier, à côté de Katty et Lara. C'était deux jumelles, l'une blonde, l'autre brune. Elles sont ravissantes, maintenant. Et cette idiote irait parfaitement avec elles.

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Mirausu se rapprocha de lui, s'assit sur ses genoux et prit sa tête dans ses bras. Elle approcha sa tête et posa son front contre le sien. Elle tenta de pleurer et y arriva. Plongée dans une fausse détresse, elle décida de jouer le jeu jusqu'au bout. Elle se rapprocha encore plus de lui et le serra fort. Elle ferma les yeux et passa sa main dans son dos. Elle posa sa tête dans son cou et lui souffla légèrement dessus.

-Ne vous comportez pas comme lui... J'aurais trop mal...

Elle eut un sourire mesquin qu'elle dissimula.

Elle se rapprocha, me serra dans ses bras. Cette fois-ci, je crois que ne put retenir un léger soupir. A vrai dire, je... m'ennuyais. Il n'y avait que ce mot, "ennui". Bien sur, cela ne me déplaisait pas d'avoir une minette assise sur mes genoux, et cela me plut de jouer la comédie, mais les premières minutes seulement. Elle ne m'intéressait pas assez, peu être ? A quoi bon ressasser le passé ? Je suis toujours allé de l'avant, sans me retourner, n'y a-t-il que les faibles pour se retourner. L'ennui me poussa à déposer doucement Mirausu à côté, et de me lever. Je m'étirais, et allais vers la fenêtre, reprenant au passage une cigarette. Je regardais dehors. La Lune était commençais à se lever, et même si elle ne brillais pas vraiment, je préférais détourner le regard. La neige tombait toujours. Elle tomba plus fort, même.

«La neige tombe beaucoup plus fort... Ne désireriez vous pas rester ici pour cette nuit ? »

Ah, finalement, je m'ennuie tellement que jouer le jeu pourrais bien m'occuper. Je fit quelque pas vers la table, et écrasais dans le cendrier ma cigarette. Que pouvais-je bien faire pour m'occuper ?

[ Eh oui j'ai enfin répondu... UwU Sorry... ]

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Elle soupira bruyamment afin qu'il l'entende clairement. Il avait eu sa chance. Finalement, il n'était pas mieux que les autres. En restant dans son dos, elle dit :

-La lune est magnifique n'est-ce pas ? Quand à votre proposition, je l'accepterais volontiers, mais sans vous, ça n'en vaudrait pas la peine...

Elle soupira encore une fois, claqua des doigts silencieusement et créa un pentacle d'eau.

-Je suis... navrée. Mais vous avez eu votre chance.

Elle posa sa main sur le pentacle et un serpent en sortit. Elle le prit dans sa main et le déposa sur l'homme.

-Vraiment, vraiment navrée. Vous permettez ? Par pure précaution.

Elle sortit un couteau qu'elle posa sur son dos.

-Je méprise les hommes tels que vous, raclure.